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[Test Jeux] Wolfenstein : The New Order, L’apogée du FPS

Par Kazura

Quand le sergent B.J. Blazkowicz parcoure une nouvelle génération de la série Wolfenstein, il s’attaque à la fois à son support classique (PC) et à la vieille/nouvelle génération pour proposer d’abattre des paquets de centaines de nazis.
C’est cette-fois Bethesda qui a la licence, est-ce pour un bien après le décevant Wolfenstein de 2009 ?

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« Toujours en vie Caroline ? »

Scénario :

En 1948, les Allemands gagnent, les américains capitulent. On se retrouve avec Blazkowicz, une armoire à glace américaine qui a surmonté les horreurs de la seconde guerre et qui veut reformer en 1960 une résistance pour mettre les nazis à zéro.
Cohérent, prenant et amusant : voilà ce qu’est le scénario de Wolfenstein : The New Order. Curieusement, il est même assez intéressant puisqu’alors il paraissait délirant et surmené, il se réfère sans trop pousser le bouchon à l’occultisme nazi, assez souvent laissé de côté dans le jeux-vidéo portés sur les délires de nazi zombies.
On progresse de manière relativement classique mais avec des cinématiques très sympatiques, bien calibrées entre une ambigueté humoristique et un ton dramatique mis en avant vers la fin du jeu.
Une fin qui, au passage, m’a assez déplu et ne permet à ce jeu au solo d’être véritablement complet.

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Certaines scènes sont déjà cultes

Graphismes :

En terme d’aspect artistique le jeu est vraiment très beau : il est assez riche en textures pas forcément très peaufinées mais incroyablement diversifiées pour un univers qui au final nous plonge vraiment sous le contrôle des nazis.
On a des jeux de couleur assez différents de ce que nous présente la jaquette du jeu, toutefois on se retrouve dans des niveaux agréables à parcourir et truffés de détails parfois assez farfelues.
L’ayant fait sur PC, le jeu ne se montre pas comme un monstre mais il reste correct une fois affiché en Ultra d’autant qu’il reste très fluide. On joue surtout à Wolfestein pour son design global.

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Tirer sans s’arrêter, le nouveau slogan de Blazkowitcz

Bande-Son :

Fort d’une excellente promotion musicale lors des trailers de présentation (je vous incite réellement à écouter ces géniaux réarrangements), le jeu s’accompagne d’une ambiance sonore excellente mais non pas pour autant mémorable.
On est généralement dans des affrontements animés de musiques dynamiques et très rock, c’est assez différent d’un certain décalage de musique plus classique comme dans Inglorious Basterds ou Spec Ops : The Line.

La tête dans la cuvette

La tête dans la cuvette

A noter que la qualité sonore des bruitages d’armes ou autres est très agréable à l’écoute, d’autant que les voix françaises des personnages vous promettent quelques sourires dans un ton totalement en accord avec les cinématiques du jeu.

Jouabilité :

Bourrinons sinon rien ! Wolfenstein se plait totalement à son style : faire un jeu neuf avec 70% de caractéristiques d’FPS old-school.
Courir à 30 km/h, porter 10 armes sur soi, akimbo d’armes quasiment constant, le slide, les executions : tout cela fait un melting-pot incroyablement jouissif.

Quant à l’infiltration, il y a rien à dire elle est juste énorme et totalement dans l’esprit du jeu. A l’heure d’aujourd’hui, très peu de FPS s’assument infiltration, et quand d’autre comme Battlefield veulent nous promettre d’excellentes scènes d’infiltration finalement complètement scriptées, on a là ce Wolfenstein qui nous permet de faire des ravages « silencieux » avec un simple couteau qui exécute rapidement sans d’autre gadget chiant qui vous fait foirer la mission.

De retour au château 3D !

De retour au château 3D !

En bref, du plutôt classique et carrément bourrin avec également des cutscènes à la manière des récents jeux de tir. Certains scènes sont un peu ennuyantes, mais il y en a vraiment très peu, on reste généralement dans l’action.

Durée de vie :

On m’avait annoncé environ 15 heures pour accomplir la campagne, j’ai été un peu plus rapide en le finissant en une dizaine d’heures en mode normal (3e difficulté).
Je vous conseille vivement de jouer à la difficulté la plus haute possible pour connaître d’excellentes sensations puisque la progression est très bien équilibrée.

A noter qu’on doit faire un choix au début du jeu et pour obtenir les 100% il faudra donc finir le jeu dans son autre version ainsi que récolter la 70aine de collectibles.

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Une bonne rejouabilité pour un FPS uniquement solo

« Toujours en vie mais obligée de chier dans un sac. »

The New Order est une superbe surprise que je m’attendais pas à ce point là apprécier, c’est exactement le genre de FPS bien fun qui se perd après l’apparition d’énormes bêtises telles que Thief. Pour le coup, Wolfenstein rattrape le niveau et même s’il est moins recherché qu’un Bioshock Infinite, il dispose de tout ce qu’il faut pour faire un bon jeu à la première personne.
Ce fut 10 heures d’un grand amusement aux côtés du héros charismatique et plaisant à incarner, j’en attendais par contre davantage quant à la fin du jeu qui aurait dû à mon sens grandement étoffer l’univers nazi qui n’a jamais été aussi bien exploité que dans ce titre.

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