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X-Men Days of Future Past

Publié le 29 mai 2014 par Bigreblog

Je ne sais pas ce que j’ai en ce moment. Probablement la fin de l’année qui se profile, les examens (les derniers de ma vie si je joue mes cartes intelligemment), le futur métier qui est à portée de main…mais j’ai la flemme.

Une file de trouzmille articles dans mes brouillons qui n’attendent que mes doigts experts pour rédiger ces articles qui ne demandent qu’à être publiés…

C’est quand même un blasphème de n’avoir pas voulu écrire l’article en présence plus tôt. Parce que je vous ai rabâché le mou avec ce film dès l’annonce de son existence, et que je l’ai attendu tel le Messie le jour de Pâques.

Je vous dire quelque chose, les enfants. Days of Future Past aurait pu me décevoir, moi, mon âme de fangirl, et mon moi-même lectrice de comics (depuis genre trois mois, mais c’est hors-sujet).

Il s’en est donc fallu de peu pour que celui que je pensais être le film de l’année ne se révèle être du caca en boite.

Vous pouvez remercier le casting. C’est un fait. Pire que dans Avengers. Des hommes à marier, partout des hommes à marier!

Bon, spoilers alert, parce que je ne pense pas être capable de me contrôler.

Days of Future Past rassemble les franchises X-Men ‘ancienne’ et ‘nouvelle’, à savoir celle d’origine et celle de First Class.

Dans un futur plus ou moins lointain, la Terre est dévastée par une guerre qui a opposé les mutants à des armes faites pour les détruire, les Sentinelles. Le reste de la résistance, incarnée par Iceberg, Shadowcat, Colossus, Blink, Warpath, Sunspot et Bishop, se déplacent de pays en pays pour échapper à la menace. Mais toujours, les Sentinelles les rattrapent.

Un jour, en Chine, le Professeur X, Magneto, Storm et Wolverine rejoignent le groupe. Shadowcat, grâce à ses pouvoirs de disparition, a réussi à développer le pouvoir d’envoyer la conscience d’une personne dans son moi passé, par exemple pour se prévenir d’une attaque imminente. Le but de l’expérience que propose Xavier est d’aller empêcher la création des Sentinelles dans les années 70. Et aucun esprit ne peut survivre au voyage, sauf un. Celui de Logan.

En 1972, les choses ont changé pour Charles Xavier et ses petits amis. Lui-même, estropié par la balle avec laquelle Erik l’a blessé une dizaine d’années auparavant, a choisi de garder ses jambes au détriment de ses pouvoirs. Il vit, alcoolique et dépressif, dans son manoir, accompagné de Hank, qui a réussi à contrôler sa mutation. Erik est quant à lui enfermé au Pentagone pour le meurtre de Kennedy. Et Raven se la joue solo.

C’est Raven qui s’avère être le danger le plus imminent des mutants, car elle s’apprête à tuer Bolivar Trask, le créateur des Sentinelles, qui fait des expériences sur des mutants morts et a ainsi tué l’équipe d’Erik: Angel, Azazel et Riptide.

Logan doit donc convaincre Charles de l’aider à arrêter Raven…avec l’aide d’Erik.

Le scénario est d’un compliqué… Mais je vous assure que ça rend des pépettes. Genre beaucoup, BEAUCOUP de pépettes.

Un bon point dans ta face, Singer!

Le fait de mélanger les deux franchises, bien que casse-gueule, fonctionne extrêmement bien, les adeptes de la trilogie originelle s’en donnant à coeur joie, les comme moi qui ont préféré First Class en ayant pour leur argent aussi. Tout le monde y trouve son compte, et c’est tant mieux.

Le problème, c’est que mélanger deux franchises où les enjeux et liens entre personnages ont été troublés donne inévitablement des incohérences, dont certaines que je ne pardonnerai pas de sitôt.

Si le fait que Raven et Charles aient été autrefois frère et soeur est corrigé assez tôt par le Professeur X, son handicap, les griffes de Logan ou encore la mutation à l’arrache de Hank…sont vraiment pas bien menés.

Là, je trouve mon premier – gros – mauvais point.

A tel point que Kitty fait la gueule.

A tel point que Kitty fait la gueule.

En fait, X-Men Days of Future Past est à la hauteur, scénaristiquement parlant, du tout premier opus, X-Men, celui que tant de gens transcendent dans leur salon. Il est de fait que pour moi, rien ne bat First Class, et ici, en voilà encore la preuve. Donc, un film qui ne transcende rien et qui pourtant était attendu comme THE movie à ne pas rater.

Et qu’est-ce qui le sauve de l’oubli et du gouffre implacable des fans mécontents?

Le casting. Merci à ceux qui suivent.

Les X-Men ont dès le départ sorti la grosse artillerie pour leur casting. C’est donc avec plaisir que l’on retrouve Sir Patrick Stewart en Professeur X et Sir Ian McKellen en Magneto. Ou encore Ellen Page. Ou Halle Berry. Ou Shawn Ashmore (parce que Bobby Drake a toujours été mon chouchou et que j’ai même pas envie de m’en cacher).

Dans First Class aussi, on avait sorti la grosse artillerie. Nicholas Hoult, parfait en Hank McCoy, un brin geek (il regarde Star Trek dans sa chambre, quel adorable garçon), Jennifer Lawrence, sublime comme toujours, cette fois plus proche de la Mystique des premiers jours, badass as fuck. Mais aussi le toujours génial Peter Dinklage qui, cette fois, endosse le rôle pas évident du méchant de service. Vilain Tyrionounet.

Seventies powa.

Seventies powa.

Mais c’est un fait, ce film se fait bouffer par trois individus que personnellement j’ai bien envie de manger à la petite cuillère pour que ça dure.

Hugh Jackman d’abord. Logan est son bébé, ne l’oublions pas, le rôle qui l’a fait connaitre au grand public et révélé son talent indéniable. Il est toujours aussi cynique et drôle et badass dans ce film, et le revoir avec son foutu cuir et des griffes en os est un plaisir partagé je pense par tous les fans qui ont franchement détesté les deux incursions dans la tête de Wolverine. Erk.

Plus personne ne bouge. Nous ferons la couverture des magazines et domineront les listes de mecs canons!

Plus personne ne bouge. Nous ferons la couverture des magazines et domineront les listes de mecs canons!

James McAvoy ensuite. Je n’en peux plus de chanter les louanges de ce mec que j’aime d’amour depuis Atonement. Il est canon (sérieusement, des yeux pareils, ça devrait être illégal), il joue comme un dieu, et il est Ecossais. Que demande le peuple?

(De l’avoir dans son lit probablement. Comme moi après visionnage quoi.)

T'inquiète mon bichon, celui-là, tu l'as déjà... *rrrrrrr*

T’inquiète mon bichon, celui-là, tu l’as déjà… *rrrrrrr*

Et enfin Michael Fassbender. Parce que cet Irlandais/Allemand de merde est juste parfait et possède l’un de ces charismes qu’on ne voit plus que trop rarement désormais au cinéma. Son Magneto est tellement parfait que ça frise l’indécence.

J’en profiterai ici pour faire deux parenthèses. La première concerne le sus-cité Magneto.

Dans la trilogie originelle, tous les X-Men sont badass. Logan le premier. Mais Storm, Cyclops ou encore Iceberg (je n’en démordrai pas) le sont tout autant. En fait, un sacré petit paquet de mutants pourraient régner sur le monde easily.

Mais dans First Class et ici Days of Future Past, il n’y en a qu’un seul qui pourrait tous les finir, et qui a même failli tuer Logan d’ailleurs, le mutant pourtant immortel. Et c’est Magneto. Car oui, on a l’impression que l’exposition qu’on en fait fait de lui le maitre incontesté. Le meilleur, le plus badass.

Et croyez-moi, je ne peux qu’approuver.

Matez-moi ce badass as fuck.

Matez-moi ce badass as fuck.

La deuxième parenthèse concerne un personnage fortement sympathique relié à Magneto puisqu’il s’agit de Quicksilver, Vif Argent en français. Peter Maximoff (Pietro dans les comics) est celui qui, dans le film, va aider Logan et Charles à faire évader Erik du Pentagone. Et Quicksilver étant ce qu’il est (un petit con avec un pouvoir de fou) cela donne quelques scènes parmi les plus jouissives du film.

"Comment ça il est relié à Magneto? Je comprends pas…" s’inquiète le pauvre novice du dernier rang.

Stoppons là. Dans le film, Peter annonce à Magneto que "C’est bizarre, un pote à ma mère avait le même pouvoir". Le masta pun pour tous les vrais fans des comics, qui savent donc, eux, que Quicksilver ainsi que sa soeur Scarlet Witch (la Sorcière Rouge) aka Wanda Maximoff sont les enfants d’Erik Lensherr. BAM! Mind, blown!

Je suis tellement heureuse de pouvoir en parler ouvertement… *sigh*

Bref, les enfants, comme toujours, il y a du bon, du très bon, et du moins bon. Et si DOFP ne sera donc finalement pas le film de l’année (The Battle fo Five Armies, c’est à présent toi que je regarde avec insistence), il reste l’un des meilleurs de la franchise, sans pour autant parvenir à égaler son prédecesseur First Class, qui reste dans mon coeur le meilleur incontesté et incontestable. ;)

Note: 8/10 (scénario: 9/10 - jeu: 9/10BO: 7/ 10 (toujours aussi bon)franchise: 7/10)

Et maintenant, on fait quoi? Maintenant, mon chéri, on regarde First Class.

Et maintenant, on fait quoi? Maintenant, mon chéri, on regarde First Class.



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