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Mon top 10 architecture art nouveau: N°4: le Palau de la Musica (Barcelone, Espagne)

Publié le 29 mai 2014 par Romain Delannoy

Gaudi a fait des petits à Barcelone. Lluis Domencech i Montaner est un de ceux là et pour moi, c'est même son plus brillant élève. La ville de Barcelone est avant celle de Bruxelles, celle où l'art nouveau est le plus palpable et le plus abouti. On pense souvent aux maisons lorsque l'on évoque le modernisme catalan à Barcelone mais je vous emmène cette fois-ci dans une salle de concert.

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Un temple pour la musique

Dédié autrefois à la musique classique, le palais s'est ouvert à tout type de musique et je vous recommande vivement d'y aller car l'acoustique y est bonne et le cadre enchanteur. Avant de le décrire, quelques mots sur Lluis Domenech i Montaner choisi pour son aura créative mais aussi pour son rôle politique. Car l'artiste y est engagé et n'aime rien de plus que sa terre catalane. La preuve, il est le premier président de l'Unio Catalanista, figure de proue dans la mise en avant de ce régionalisme. Il s'engage donc à offrir à la capitale un temple de la musique somptueux dans la lignée des oeuvres étonnante d'Antoni Gaudi. Montaner va souhaiter montrer à travers cet édifice une Catalogne qui gagne en allant puiser les ressources vers les meilleurs artistes de la région et placer encore une fois la Catalogne en position d'avant guardiste artistiques. Ainsi, il fait appel à eux pour les superbes mosaïques et les sculptures majestueuses, notamment celle d'une sublime licorne, incarnation magistrale de l'imagination. On y retrouve donc des courbes plutôt que des lignes droites et surtout les motifs floraux et organiques qui poussent à l'envers sur le plafond. Et il y a également ces superbes vitraux qui permettent une luminosité extraordinaire comme si l'art gothique laissait toujours des traces jusque dans notre architecture moderne civile. Les colonnades sont décorées de céramiques qui brillent de mille feux. Et puis, au centre du plafond, la coupole de vitraux est due à Antoni Rigalt i Blanch. Le jour, c'est simple, la salle de concert n'est éclairée que par la lumière du soleil. Parfois, le régionalisme a du bon.


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