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Festival Mawazine, jour 2 : Découverte de Salma Rachid et Wael Jassar à l'espace Nahda

Publié le 03 juin 2014 par Notsoblonde @BlogDeLaBlonde

Si le premier soir a été consacré à un show de grande envergure "à l'américaine" (on n'était pas loin de Broadway, sur la scène du concert de Justin Timberlake, par moments), nous sommes quelques uns à avoir pris le parti de profiter de la variété de la programmation musicale du festival Mawazine en allant faire un tour du côté des scènes proposant de la musique africaine ou orientale.

Il faut savoir que c'est ça qui fait la force du festival Mawazine : une mixicité culturelle audacieuse qui réunit sur un même site des artistes de musique du monde et des pointures de la pop au rayonnement souvent international (Justin Timberlake et Jason Derulo par exemple cette année, Rihanna l'an dernier...).

Samedi soir, c'est donc Salma Rachid que nous avons pu découvrir sur la scène de l'espace Nahda.

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Elle est belle. Une vraie princesse. D'ailleurs c'est bien simple, elle entre en scène parée d'un diadème et d'une robe digne des plus grands contes de fées. J'avoue que  je ne m'y connais pas beaucoup en musique orientale; disons que je connais bien la musique d'Hindi Zahra et Emel Mathlouthi et qu'en dehors des grands succès de la musique orientale qui ont fait parler d'eux en France, je ne suis pas très au courant de ce qui se fait dans le domaine.

Aussi, c'est sans a priori que je me rends à ce concert. Bien décidée à découvrir de nouveaux sons.

Autant l'annoncer tout de suite, les deux artistes n'ont pas grand chose à voir l'un avec l'autre. La jeune Salma mise beaucoup sur son image, minaude plus que de raison et propose des chansons qui, de mon point de vue, semblent très répétitives. Ceci dit elle fait preuve d'une bonne volonté évidente et une partie du public adhère. J'apprendrai un peu plus tard qu'elle est issue de l'émission Arab Idol, je crois que ceci explique en partie cela.

Qu'importe, je me laisse griser par le dépaysement généré. C'est doux (mais peut-être un peu longuet).

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Ensuite, Wael Jassar, chanteur libanais entre en scène, accompagné des mêmes musiciens qui étaient déjà en place pour accompagner Salma Rachid mais là, pourtant, il interprète une autre partition. Le texte m'est toujours aussi inaccessible mais on sent que l'artiste incarne davantage ce qu'il chante et surtout les compositions sur lesquelles il pose sa voix sont nettement plus riches que les précédentes. Le public ne s'y trompe pas et l'acclame à chaque changement de morceau. Très joli set.

Pour avoir couvert pas mal de festivals, je crois que ce qui fait indéniablement la force de celui-ci c'est la variété des types de musiques proposés et la possibilité de faire le grand écart musical en un rien de temps.

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J'avoue qu'un autre point fort, c'est aussi l'ambiance familiale sur place (mais j'y reviendrai dans un billet plutôt d'ambiance, que je prévois de publier très bientôt). On retrouve ça sur certains festivals français mais il faut reconnaitre que très vite dans la soirée, l'ambiance est souvent plombée par quelques uns qui se sont trop enivrés et qui rendent l'atmosphère "un peu pesante" (le record dans ce domaine est selon mon expérience déténu par les Transmusicales de Rennes) et conduisent souvent les familles avec des enfants à quitter le site assez tôt.

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Ici il n'en est rien et on trouve, pendant toute la durée du concert, des familles entières incluant jeunes, voire très jeunes, enfants et grands parents, massés derrière les barrières.

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Car si les premiers mètres, dans la fosse, sont réservés aux quelques privilégiés munis d'un billet, l'espace situé en arrière est complètement libre d'accès et permet à des familles même nombreuses, d'assister à l'évènement sans pour autant avoir à plomber son budget pendant la durée du festival. J'aime vraiment beaucoup l'idée.

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Ensuite bien sûr, il y a le dépaysement, à 3h de Paris seulement, qui n'a pas son pareil.

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Des paysages, des odeurs et des saveurs qui laissent une empreinte particulière sur les souvenirs générés par l'évènement. Y passer trois jours seulement m'a permis de déconnecter complètement de mon quotidien pesant ces derniers temps. Je te recommande chaudement la destination, ne serait-ce que pour l'accueil incroyable qui te sera réservé sur place...

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Comme tu peux le constater sur ce billet, et comme tu l'as sans doute repéré si tu fréquentes les réseaux sociaux, je suis partie découvrir le festival Mawazine en compagnie de Pierre-Henri Janiec, qui a réalisé des polaroids sur place, des lieux et des participants à cette belle aventure.

Tu peux trouver ici quelques uns des clichés réalisés mais tu en retrouveras aussi dans le prochain billet concernant le festival et bien entendu sur son site, par ici

Tu peux aussi sur le suivre sur Facebook par là et sur Instagram par ici.

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Je reviens vite par ici parler ambiance et portraits de ceux avec qui nous avons partagé la découverte du festival, polas à l'appui.

En attendant, pour suivre de près le festival Mawazine, tu peux bien sûr aller flâner par ici. Après IAM dimanche soir, c'est Stromae qui a mis le feu au festival hier soir. Heureux sont ceux qui y ont assisté!

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