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Marie-Odile Supligeau : L'INCONSCIENT EXISTE : DES CONTRE-TRANSFERTS L'ONT RENCONTRÉ… SUR LE TERRAIN. TÉMOIGNAGES

Publié le 04 juin 2014 par Balatmichel

Marie-Odile Supligeau : L'INCONSCIENT EXISTE : DES CONTRE-TRANSFERTS L'ONT RENCONTRÉ… SUR LE TERRAIN. TÉMOIGNAGES

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« La psychanalyse n'a pas le privilège d'un sujet plus consistant, mais doit plutôt permettre de l'éclairer aussi bien, dans les avenues d'autres disciplines. » Jacques LACAN « Écrits » - Du sujet en question ; p. 230.

En préambule, je dois vous demander votre absolution. Car, après avoir dit un : - « Oui ! » plein de reconnaissance à nos amis du CRIC, et titré cette intervention : « L'INCONSCIENT EXISTE : DES CONTRE-TRANSFERTS L'ONT RENCONTRÉ… SUR LE TERRAIN. TÉMOIGNAGES » j'ai signé un faux, « une déclaration de non-conflits d'intérêts ». Rien du côté de « rémunérations altérant l'information scientifique et de qualité » mais, parmi les monceaux de paperasseries, cigles infernaux, fichiers compressés avec lesquels se démenait Madeleine ALLAPETITE pour satisfaire aux exigences DPC, il y avait, je cite :

« Si vous estimez que des… convictions philosophiques, politiques ou religieuses, amitié ou antipathie avec une personne dont les intérêts pourraient être affectés par votre intervention…, (et donc) être interprétées comme des conflits d'intérêts, si (ces convictions) devaient être connues des participants… rapprochez-vous de notre organisme ».

Un faux, parce que je suis en conflits d'intérêts –libidinaux- comme nombre d'entre vous j'imagine, avec cette mouvance à qui je dois tant, à laquelle j'ai un peu donné (au comité de rédaction de la revue « Institutions » pour l'actuel et, depuis des décennies, au gré de compagnonnages aux déroulés enchevêtrés). Nous avons fait les « 400 coups » pour mettre concrètement en œuvre, cette fameuse « valeur humaine de la folie », cette manière « d'envisager autrui », poinçons des psychothérapie et pédagogie institutionnelles. Me voici donc parjure, parce que lestée d'insolvables dettes. Là est ma joie : j'ai reçu beaucoup, j'ai donné sûrement et, sans l'ombre d'un remord j'entends récidiver, ici et maintenant… Avec vous.

J'ai choisi de ne pas taire cette anecdote. « Être parjure » avec le leurre de sauver nos principes, nos pratiques, devient un des compromis embrouillant la ligne de démarcation entre résistance, délinquance et soumission pour des équipes aux prises avec des procédures administratives abjectes. Avec les réjouissances et soulagements immédiats, mais avec les pièges inhérents à la manœuvre, à moyen terme. Obtenir un consentement formel pour un désaccord su, sur le contenu, est une configuration de la perversion. Jusqu'à quels seuils se compromettre ? Nous seront précieux les éclairages de Claude ALLIONE, il titre son dernier ouvrage : « La haine de la parole ». Je comptais –admirativement- sur ceux de Didier PETIT (voir sa modestie, son sérieux, son art du partenariat et du « ne pas lâcher », dans son récent article exemplaire ). Quant à Pierre DELION, vous savez les uns les autres l'ampleur de notre dette à son égard ! Enfin, ce nom qui nous a porté : Jean OURY, son absence et son silence qui, désormais, nous hanteront.

(…)


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