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SAGRADA FAMILIA - BARCELONE (Espagne)

Publié le 05 juin 2014 par Aelezig

La Sagrada Família, (Temple Expiatori de la Sagrada Família de son nom complet en catalan), est une basilique catholique érigée à partir de 1882. C’est l’un des exemples les plus connus du modernisme catalan (Art Nouveau) et un monument emblématique de la ville. Œuvre inachevée de l’architecte catalan Antoni Gaudí, la Sagrada Família est le monument le plus visité d’Espagne. Puisqu'il s'agit d’un temple expiatoire, les travaux sont exclusivement financés grâce à l’aumône. En conséquence, il n’a pas été possible de construire simultanément les différentes parties du monument lorsqu’il l’eût fallu, mais depuis les années 1990, l’affluence de visiteurs et le renom mondial de l’œuvre ont fait évoluer la situation économique.

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Etat d'avancement 2010

Histoire

Le 31 décembre 1881, Josep Maria Bocabella mandaté par l’Association des Dévots de Saint-Joseph acquiert avec de l’argent collecté par l’aumône un îlot de maisons pour y élever une église dédiée à la Sainte Famille (Saint Joseph, la vierge Marie et Jésus). Le premier architecte nommé est Francesco de Paula Villar y Lozano. Il élabore un projet d’église de style néogothique. Le jour de la Saint-Joseph de 1882, l’évêque José Maria de Urquinaona y Vidot en pose la première pierre. Les désaccords se multiplient cependant entre Bocabella et  Paula del Villar refuse. On recommande alors à Bocabella en 1883 le jeune apprenti architecte Gaudí, porteur d’un projet plus ambitieux.

Le projet de Gaudí prévoit la construction d’un temple à l’architecture issue de son imagination personnelle, de tendance naturaliste-moderniste. Il augmente sensiblement les dimensions de l’église et prévoit une grande tour centrale de 170 mètres de haut dédiée à Jésus-Christ. Le nouvel architecte va dédier le reste de sa vie à cette œuvre. Il consacrera ses quinze dernières années exclusivement à la réalisation de la Sagrada Família.

En décembre 1884, Gaudí signe le projet en présence de ses disciples Llorenç Matamala i Piñol et Carles Mani.

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1915

Gaudí comprend que, vu l'ampleur du chantier et les aléas du financement, il ne verra jamais son œuvre achevée et qu’à sa mort, le projet risque d’être amputé par manque de financement ou d’intérêt. Il pense que s’il construit d’abord la nef centrale pour ensuite l’agrandir progressivement avec l’érection des tours, de l’abside, et de ses façades, le projet pourrait être modifié et le chantier s’arrêter dès que l’église pourrait remplir sa fonction de lieu de culte. Pour cette raison, il décide d’élever au maximum de leurs hauteurs des parties significatives mais peu fonctionnelles et extérieures au temple. De cette manière, il rend impossible la modification de la hauteur prévue : les parties construites ne trouveront leur utilité que lorsque le temple sera intégralement terminé, et, chose plus importante encore, il laisse une marque importante de son style très personnel, ce qui servira de guide à sa mort pour la poursuite du chantier.

Renversé par un tramway, Antoni Gaudí décède le 10 juin 1926. Il est enterré dans la crypte.

De 1926 à 1936, l’assistant de Gaudí, Domènec Sugrañes achève les travaux des trois tours qui restent à finaliser pour terminer l’ensemble de la façade de la Nativité.

Durant la guerre civile espagnole, la majeure partie de l’atelier de Gaudí est incendiée. En raison de la destruction des ébauches, des maquettes, des modèles du temple et d’informations sur la manière de travailler tout à fait particulière de Gaudí, il ne reste aucun plan directeur indiquant comment terminer l’ouvrage... Aussi, quand en 1944, on reprend la construction de la Sagrada Família, il faut définir dans un premier temps comment procéder pour la poursuite du chantier, tout en restant le plus fidèle possible aux idées de Gaudí. Les architectes Francesc Quintana, Isidre Puig i Boada et Lluís Bonet i Garí s’acquittent de cette tâche difficile et Jaume Busquets réalise les sculptures.

En 1954 commence la construction de la façade de la Passion. Les tours sont achevées et inaugurées pour le cinquantième anniversaire de la mort de Gaudí en 1976. La construction de la crypte s’achève en 1958 et le musée ouvre en 1961.

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Porte de la Nativité et Porte de la Passion

Josep Maria Subirachs commence en 1986 le statuaire de la façade de la Passion. L’installation des premières statues en 1990 provoque de nombreuses polémiques en raison de leurs styles contemporains et arides, très différent de celui que Gaudí avait appliqué à sa façade de la Nativité. Les travaux des voûtes des nefs commencent en 1995 par les collatéraux suivis en 2000 par la nef centrale. La couverture du temple a été complétée en 2008.

Depuis 1987, les travaux sont sous la direction de Jordi Bonet i Armengol. Les faiblesses dans les matériaux utilisés pour la crypte obligent à procéder à des renforcements. Cette même année voit le début des travaux de la façade de la Gloire. Trois ans après, en 2005, la partie construite sous la direction de Gaudí (la crypte et la façade de la Nativité) est classée au patrimoine mondial de l’Humanité par l’Unesco.

Le 18 mars 2007, la commémoration des 125 ans de la première pierre du temple donne lieu à une cérémonie et à une fête. La Sagrada Familia est couverte en 2008 et est ouverte au culte. En 2009, les premières structures de la tour de la Vierge apparaissent. L’église est consacrée par le pape Benoît XVI le 7 novembre 2010. Mais il reste encore beaucoup de travail...

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D’après des estimations basées sur les avancées des techniques modernes et la croissance des dons, la construction devrait s’achever en 2026 pour le centenaire de la mort de Gaudí. 

Financements

La construction de la Sagrada Família n’est financée que par l’aumône et les dons à l’exclusion de tous fonds publics. Si certains mécènes de Gaudí sont connus comme le célèbre Eusebi Güell i Bacigalupi, la majorité des donateurs est anonyme et les montants inconnus.

La majeure partie des fonds provient des entrées pour la visite du temple.

Les fonds et le rythme de construction sont gérés par la Fundació de la Junta Constructora del Temple Expiatori de la Sagrada Família. C’est une association à but non lucratif autonome et privée créée en 1893 et présidée par l’archevêque de Barcelone. La direction et la coordination des travaux sont déléguées à des professionnels sans intérêt ecclésiastique.

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Architecture

Le plan au sol de l’édifice est une croix latine classique comprenant une nef de cinq vaisseaux (vaisseau central flanqué d’un double collatéral de part et d’autre) ouvrant sur un transept à trois nefs, et une abside dotée d’un très grand déambulatoire. Celui-ci s’ouvre sur sept chapelles rayonnantes polygonales et deux escaliers en colimaçon donnant accès aux chœurs qui entourent l’abside.

Au pied de l’église sont situées les grandes chapelles circulaires des baptêmes, celles des pénitents et des vertus théologales : Foi, Espérance, et Charité.

Pour Gaudí, la Sagrada Família est un hymne à Dieu dans lequel chaque pierre est une strophe. L’extérieur du temple représente l’Église, à travers les apôtres, les évangélistes, la Vierge et Jésus. L’intérieur est une adulation à l’Église universelle. La croisée du transept est une vénération à la Jérusalem céleste, symbole mystique de la paix.

Les colonnes : Les piliers de la nef centrale sont structurés en arbres : les colonnes de base sont inclinées et se ramifient en branches et en feuilles. Les troncs des colonnes intérieures sont réalisés par des intersections successives de polygones en étoile. Ils se terminent par un chapiteau en forme de nœud elliptique d’où sortent des colonnes plus fines qui forment les branches. Les colonnes soutenant le transept et l’abside sont faites de porphyre, un matériau très résistant en provenance d’Iran. Les colonnes ont diverses symbologies : les quatre de la croisée de transept sont dédiées aux évangélistes, et les douze qui entourent cette croisée sont dédiées aux apôtres. Saint Pierre et saint Paul sont à côté de l’autel. Le reste des colonnes est dédié aux diocèses qui ont continué l’œuvre des apôtres. Les collatéraux (les nefs latérales) sont dédiés aux cinq continents.

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Les voûtes : Les voûtes possèdent des clefs de voûte perforées de forme hyperboloïde pour permettre l’arrivée de chaleur naturelle. L’intérieur a une grande signification religieuse : la coupole de l’abside est couverte d’une mosaïque représentant les habits de Dieu couvrant la voûte céleste. Depuis le triforium supérieur de l’abside tombent sept rayons de lumière qui symbolisent l’Esprit saint. L’autel est démarqué par un arc de triomphe qui porte le calvaire de Jésus, complétant ainsi la sainte Trinité.  L’arc triomphal porte le chant du Gloria de la messe, tel un baldaquin couronné par une croix de laquelle sort une figue qui couvre l’ensemble de son ombre, et un lampadaire de cinquante lampes à huile.

Les tours et ciborium : Une fois achevée, l’église comptera dix-huit tours. Elles ont un profil parabolique et disposent d’escaliers hélicoïdaux. L’une, sur l’abside, symbolisera la Vierge et sera couronnée par une étoile à douze pointes. À chacun des douze apôtres sera dédiée l’une des quatre tours des trois portails. De la même manière, les évangélistes seront associés aux quatre campaniles de 125 mètres entourant le ciborium central. Leurs pinacles seront couronnés par les symboles des évangélistes : l’homme pour saint Matthieu, le lion pour saint Marc, le taureau pour saint Luc et l’aigle pour saint Jean. Au centre, le ciborium doit être surmonté d’une grande tour lanterne de 170 mètres dédiée au Christ. Elle sera située au-dessus de la croisée et surmontée d’une « croix de Gaudí » tridimensionnelle.

Treize ascenseurs permettront de monter dans les tours de la Sagrada Família. Le plus haut permettra d’accéder à la tour de Jésus.

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Les fenêtresLes grandes fenêtres qui forment les murs du temple ont été conçues par Gaudí de formes différentes afin de réaliser une progression entre le style néo-gothique des premiers ensembles et ses derniers travaux reflétant pleinement sa conception de l’architecture et de son projet final. On peut vérifier que le niveau inférieur au chœur est de style néo-gothique avec des moulures classiques déjà substituées par des formes arrondies. Celles qui sont au-dessus des chœurs, jusqu’à 30 mètres dans les collatéraux, sont essentiellement constituées d’hyperboloïdes elliptiques, entourées de quatre cercles sur une frise de section rectangulaire. Ces fenêtres s’allongent avec un fronton terminal en mosaïque en forme de fruit. Le troisième type de fenêtre en correspondance avec la nef centrale ressemble à la précédente avec l’hyperboloïde elliptique, mais possède seulement deux hyperboloïdes sur les quatre ouvertures rectangulaires. Des éléments étirés et arrondis sur la partie supérieure complètent ces fenêtres. Elles portent en leur centre des lettres du mot Gloriam.

La crypte : Elle est circulaire, de style néo-gothique, avec les bords nervurés. La crypte est entourée par une mosaïque de style roman réalisée par Mario Maragliano, où sont représentés la vigne et le blé, symboles de l’Eucharistie. La crypte sert d’église paroissiale.

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L'abside et les sacristies : Elle occupe la partie antérieure du temple entre les façades de la Nativité et de la Passion. Au milieu se trouve la chapelle de l’Assomption. Elle sera flanquée de deux sacristies de part et d’autre. Celles-ci seront reliées par un cloître qui reliera la façade de la Nativité à celle de la Passion. Gaudí a dédié l’ensemble de l’abside à la vierge Marie. L’abside est la partie la plus néo-gothique de la Sagrada Família puisque, avec la crypte sur laquelle elle est construite, elle fut réalisée lors des premières phases de construction entre 1890 et 1893. On peut en voir les vitraux depuis l’extérieur. On trouve aux pinacles des piliers, à mi-hauteur, des gargouilles avec des têtes d’animaux, principalement des reptiles. Une tribune de gradins sera construite dans la partie intérieure, à côté du presbytère, le long et autour de l’abside. Elle servira à accueillir les chœurs d’enfants. L’abside aura un grand nombre de sculptures. On y trouvera des statues dédiées aux saints fondateurs de différents ordres religieux, ainsi que les monogrammes de Jésus, Marie et Joseph. On trouvera de nombreux éléments représentatifs de la nature, notamment des herbes (principalement du blé, symbole de l’Eucharistie) et des animaux (serpents, caméléons, escargots, lézards, grenouilles, salamandres, etc.).

Cloître : La construction du cloître commence en 1895 et n’est pas achevée. Il est conçu pour faire le tour du temple comme une sorte de déambulatoire.

Chapelle de l'Assomption :Elle est située au pied de l’abside au milieu du cloître reliant la façade de la Nativité et la façade de la Passion. De plan carré elle possède deux entrées directes depuis la rue ainsi que deux ouvertures latérales sur le cloître dont elle assure la continuité. Les travaux n’ont pas encore commencé. Les plans prévoient qu’elle soit couverte avec une voûte hyperboloïde et un ciborium de 30 mètres de haut. La coupole représentera la Miséricorde et aura la forme d’un manteau soutenu par quatre anges fixés au pinacle. La chapelle aura la forme d’un linceul de pierre, évoquant le linceul avec lequel est faite la procession de la Vierge d’août de la cathédrale Sainte-Marie de Gérone.

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Façade de la Nativité : La façade de la Nativité, également dite « du Levant », est la seule à avoir été construite pendant la vie de Gaudí. Les travaux du temple ont continué à partir de cette porte. La façade possède trois grands portails. Ils représentent, de gauche à droite, l’Espérance, la Charité, et la Foi. En plein centre, sur la porte principale et entre les quatre tours, se trouve un cyprès symbolisant l’arbre de la vie. Il est surmonté d’une croix en forme de T : tau. C’est le symbole de Dieu le Père. Deux diagonales le recouvrent en forme de X, chi, symbole du Christ. Enfin, une colonne avec deux ailes ouvertes est une allusion à l’Esprit saint.

Façade de la Passion : Comme pour la façade de la Nativité, la façade de la Passion possède trois portails d’entrée, également dédiés aux vertus théologiques. Le porche est fait de six colonnes ressemblant à des os inclinés vers l’intérieur, et est surmonté d’une corniche qui soutient une galerie couverte de dix-huit petites colonnes en forme d’osselets. Les travaux des fondations commencent en 1954. La façade a été construite de façon très similaire à celle prévue par Gaudí. Les quelques changements portent essentiellement sur les sculptures, ce qui contribue au déclenchement d’une grande polémique sur la poursuite des travaux. Les campaniles ont été achevés en 1976. La statue de l’Ascension du Seigneur a été installée en 2005. Le 22 avril 2007, c’est au tour de la statue de saint Georges d’être installée. C’est le 125e anniversaire de la pose de la première pierre du temple.

Façade de la Gloire : Les travaux de la façade de la Gloire ont commencé en 2002 et sont peu avancés. Il est prévu que ce soit la plus grande et la plus monumentale des trois. Elle est conçue pour être la façade principale et pour donner sur la nef centrale. Gaudí n’a fait qu’ébaucher les grandes lignes de cette façade tant il était conscient qu’elle ne serait pas réalisée de son vivant : "Le fragment de la maquette de la façade principale, je ne le terminerai pas et ne le complèterai pas. J’ai décidé de la laisser en chantier pour qu’une autre génération collabore au Temple, comme cela se voit dans l’histoire des cathédrales, dont les façades ont non seulement des architectes différents, mais également des styles différents." Le portique est muni de sept grandes colonnes dédiées aux sept dons de l’Esprit saint. Les sept pêchés capitaux sont représentés à sa base, alors que les sept vertus figurent sur les chapiteaux. Cette façade ouvre sur cinq portails correspondant aux cinq nefs du temple. La porte centrale est subdivisée en trois et s’ouvre sur la nef principale. Ce sont donc sept ouvertures qui permettent d’accéder au temple. Ces portes représentent les sacrements. Elles sont sculptées du Notre Père en cinquante langues. En septembre 2008 les portes de la façade ont été placées.

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Musée : La Sagrada Família dispose depuis 1961 d’un espace utilisé comme musée. Il est situé dans le souterrain du temple, sous la croisée du transept, où se situaient précédemment les ateliers de l’édifice. Le musée a été agrandi en réutilisant l’espace libéré par les écoles de la Sagrada Família après leur déplacement en 2002. Le musée expose des maquettes, des plans, des dessins anciens et originaux, des photographies sur l’évolution des travaux, ainsi que des outils destinés aux études préparatoires conçus par Gaudí.

Controverses

Un des points qui a suscité la plus grande des controverses au sujet de la Sagrada Família reste son implantation urbaine dans Barcelone. Quand les travaux débutent, le site se trouve sur des terrains vagues mais l’église est rapidement rattrapée par l’urbanisation de la ville. En 1905, Gaudí réalise un projet pour englober la Sagrada Família dans le plan d’aménagement des quartiers nord et est de Barcelone conçu pour organiser et contenir la croissance de la ville. Gaudí dessine alors un schéma mettant son église catholique au centre d’une place en étoile octogonale plantée d’arbres. Cette organisation donne un recul suffisant pour apprécier le temple dans son intégralité. Cependant, en raison du coût des terrains, le projet est réduit à une étoile à quatre branches. Cependant, le plan de Gaudí n’est pas complètement oublié. En 1975, la mairie de Barcelone réalise une étude urbaine qui prévoit une zone en forme de croix autour de la Sagrada Família, avec quatre places aménagées en parcs. À cette époque, il n’existe que deux de ces places et la création des deux nouvelles suppose la démolition de nombreux bâtiments. Le projet est reporté sine die. En 1981, la place Gaudí, en face de la Sagrada Família est aménagée avec un projet de jardins  avec un bassin conçu pour refléter le temple.

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Façade de la Gloire

Lors de leur installation sur la façade de la Passion, les sculptures de Subirachs déclenchent des polémiques en raison de leur fort contraste stylistique avec les statues naturalistes-réalistes de la façade de la Nativité. Les uns affirment qu’il faut respecter le style de la seule façade réalisée par Gaudí, les autres rétorquent que les deux façades ont des symboliques opposées : naissance et mort.

Le ministère de l’aménagement du territoire du gouvernement espagnol a projeté la construction d’un tunnel par la rue Majorque, juste sous la zone sur laquelle s’élèvera la façade principale de l’édifice. Ce tunnel servira à la ligne nouvelle Barcelone - France. Bien que le ministère assure que le projet ne présente aucun risque pour la structure du temple, des experts universitaires de différentes disciplines, le Patronat de la Sagrada Família, le Collectif pour un bon tracé du TGV et la plate-forme des riverains AVE pel Litoral s’opposent au projet. La défiance envers le projet s’est encore développée après l’effondrement du Carmel, lors de la construction d’une ligne de métro. Cependant, de récentes études d’un collège de géologues de Catalogne concluent que les travaux ne présentent pour le temple qu'un risque très limité.

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A voir un jour !

D'après Wikipédia


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