Magazine Cinéma

Bad Milo !

Publié le 05 juin 2014 par Olivier Walmacq

bad milo !

genre: horreur, gore (interdit aux - 16 ans)
année: 2013
durée: 1h25

l'histoire: Coincé entre un boulot qui l'ennuie et sa famille qui le brime, Duncan est loin d'être heureux. Sa vie tourne carrément au cauchemar lorsqu'il est pris de douleurs intestinales aigües. Il s'avère bientôt qu'une bestiole immonde et ultra-violente est à l'origine de ses maux

la critique d'Alice In Oliver:

Le nom de Jacob Vaughan ne doit pas vous évoquer grand chose et c'est bien normal puisque le jeune homme est un quasi inconnu au bataillon. Toutefois, voilà plusieurs semaines que les fans de nanars se précipitent sur son tout premier film en tant que réalisateur, à savoir Bad Milo !, sorti en 2013. Evidemment, Bad Milo ! n'est pas sorti au cinéma.
Il s'agit d'une production destinée à la télévision, donc (autrement dit) d'un téléfilm. Visiblement, Jacob Vaughan a été biberonné aux films d'horreur, fantastiques et de science fiction des années 1970 et 1980.

En résumé, Bad Milo ! pourrait s'apparenter à un curieux mélange entre Basket Case de Frank Henenlotter, Le Monstre est vivant de Larry Cohen, les productions Troma et Les Clowns Tueurs Venus d'Ailleurs de Stephen Chiodo. Certes, de telles références ont le mérite de faire saliver.
Reste à savoir si Bad Milo ! tient (ou non) les promesses annoncées. Réponse dans les lignes à venir. En l'occurrence, inutile de mentionner les acteurs, ce sont tous de joyeux inconnus (en tout cas, personnellement, je ne les connais pas). Quant au scénario, il brille évidemment par sa stupidité.

bm3

Attention, SPOILERS ! Coincé entre un boulot qui l'ennuie et sa famille qui le brime, Duncan est loin d'être heureux. Sa vie tourne carrément au cauchemar lorsqu'il est pris de douleurs intestinales aigües. Il s'avère bientôt qu'une bestiole immonde et ultra-violente est à l'origine de ses maux.
En guise de scénario, Jacob Vaughan nous propose une réflexion sur les dangers d'un prout un peu trop foireux. C'est par exemple le cas de Duncan, le malheureux de cette histoire, qui souffre de graves douleurs intestinales (je renvoie au synopsis). Conséquence: il donne naissance à un monstre sorti tout droit de son trou du cul !

Oui je sais... Présenté comme cela, Bad Milo ! a l'air profondément débile ! C'est par ailleurs le cas. Le calvaire de Duncan n'est pas sans rappeler celui du héros de Basket Case (que j'ai déjà cité), à la seule différence que le monstre du film d'Henenlotter vit caché dans un panier.
En l'occurrence, celui de Bad Milo ! est le produit des escréments de notre héros pétomane. A partir de là, Bad Milo ! fonctionne davantage comme une comédie gore et horrifique qui assume totalement son speech improbable. Les amateurs de comédies légères, douces et amères sont priées de s'abstenir. En revanche, les amateurs de fumisteries filmiques seront en terrain conquis.

badmilo

Toutefois, Bad Milo ! n'oublie jamais de délivrer la marchandise. Certaines séquences sont tout de même très gores et sanglantes. En gros, le film peut passer de la comédie noire et grossière au film trash dans la seconde qui suit. Pourtant, l'air de rien, Bad Milo ! n'est pas si idiot qu'il en a l'air.
Derrière cette histoire de pets foireux et d'extraterrestre sorti tout droit de l'anus, se cachent d'autres thématiques plus complexes telles que la vie en couple, la paternité et l'histoire d'un homme totalement incompris par les siens. Contre toute attente, Bad Milo ! affiche une certaine cohérence. C'est un film (enfin... un téléfilm...) immédiatement sympathique.
Mieux encore, Jacob Vaughan parvient à rendre son alien moisi et malodorant terriblement attachant. Bref, un nanar pur jus ! Clairement, on en redemande !

note: 13/20 (c'est très généreux mais...)
note nanardeuse: 17/20


Bad Milo par teasertrailer


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Olivier Walmacq 11545 partages Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Dossier Paperblog

Magazines