Burn-out.

Ce stress. Partout. Tout le temps. Comme la petite conscience des cartoons posée sur l’épaule. Comme plongé constamment dans une brume épaisse et moite. Une omniprésence oppressante. Pas un seul pas, pas un seul mot, sans que l’estomac ne fasse une pirouette, ne se braque, ne se serre. Pas une seule nuit calme, pas un sourire sincère. Ce stress qui donne le vertige. Ce stress qui pourrit les entrailles, le teint, les jours, la vie. Cette pression constante. Ces mails qui rendent fous, qui résonnent dans les tripes, qui rendent impatient, irritable, agressif. Cette communication avec les autres devenue impossible.

Ces week-ends au vert et à la mer qui ne suffisent plus. Ce sport qui ne suffit plus. Ces plantes qui ne suffisent plus. Pas de soupape. 

Cette machine dans la tête qui tourne à fond, qui surchauffe, qui craque. Ces pertes de mémoire qui en découlent. Cette impression de ne plus être vraiment sur Terre, cette impression de passer à côté de tout. Cette santé qui décline. Ce point de non-retour. 

Je crois que j’ai fait un petit burn-out. 

Mais comme l’esprit de ce blog est de toujours tirer des leçons positives des expériences, je finirais ce billet en disant que j’ai enfin compris l’importance de lâcher prise de temps en temps, de souffler, respirer, décrocher. L’importance des vacances, même si on ne peut pas partir, l’essentiel est de s’arrêter, lutter contre l’envie d’aller ouvrir ses mails tous les jours, c’est faire les choses qu’on n’a pas le temps de faire en temps normal. Bouquiner, se promener, faire du sport, regarder des séries…. Il faut savoir vivre un peu, et s’efforcer de faire autre chose que travailler. Savoir mettre des barrières entre le week-end et la semaine, entre la journée et la soirée.

Allez, on respire, on souffle, et on se relaxe… L’été arrive enfin, autant en profiter. :)

Love