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[CLASSEMENT] - 46 - Peaky Blinders (Saison 1)

Publié le 07 juin 2014 par Delromainzika @cabreakingnews

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Quand est apparu la nouvelle série de Steven Knight (Les promesses de l’ombre, Crazy Joe), je dois avouer que je ne m’attendais pas du tout à être autant charmé. Mais au fil des épisodes Peaky Blinders parvient à créé quelque chose de cohérent dans un monde assez fascinant qui ne laisse jamais le téléspectateur de glas. Il y a donc tous les ingrédients possibles et imaginables afin de séduire un téléspectateur à la recherche d’une sorte de Boardwalk Empire britannique (car oui, la comparaison n’est pas vaine même si son ainée est bien meilleure pour le moment). Au milieu de cette série on retrouve donc Thomas Shelby incarné par un Cillian Murphy (Sunshine) plus surprenant que jamais. L’acteur incarne tellement bien son rôle qu’il n’y a pas de place laissée à l’ennui du téléspectateur. Notamment quand il s’agit de faire face à des personnages comme l’inspecteur Chester Campbell incarné par un Sam Neill (Alcatraz) toujours fidèle à lui-même. En partie inspirée de faits réels, cette série nous plonge dans le quotidien des fameux Peaky Blinders, un gang de Birmingham qui, pendant son règne faisait les gros titres de la presse anglaise.
L’idée nous permet donc de nous plonger dans un drama d’époque d’envergure. Les décors sont magnifiques et sublimés par une mise en scène minutieuse. D’ailleurs, la mise en scène semble très importante dans cette série quitte à parfois laisser de côté les personnages pour contempler ce que Peaky Blinders a à nous offrir ailleurs. Le premier épisode n’était pourtant pas ce que j’avais pu voir de plus frappant non plus mais c’est sur la longueur que cette série s’est construite et est parvenue à faire quelque chose d’efficace. Parmi les nouveautés de la saison chez les britanniques, Peaky Blinders fait partie du haut du panier avec quelques petites pépites que je n’attendais pas du tout (mais qui n’ont pas nécessairement trouvées leur place dans mon classement non plus, faute de place encore une fois). Pour en revenir à Peaky Blinders, la série nous plonge donc dans le quotidien de ce gang, de ses manigances mais aussi de l’enquête que mène en parallèle Chester afin de faire tomber Shelby et tout son petit groupe. On retrouve donc pas mal de choses de l’époque car le détail n’est pas que plastique, il est aussi dans le contenu écrit et dans les costumes.
Peaky-Blinders-008.jpgL’avant dernier épisode (1.05) est à mes yeux le meilleur épisode de Peaky Blinders. C’est aussi le plus violent et le plus surprenant dans mes souvenirs. En tout cas, il ne laisse pas le téléspectateur de marbre quand le season finale laissait peut-être espérer quelque chose d’un peu plus fou et étonnant sur les bords. Mais je ne peux pas en vouloir à Steven Knight d’avoir voulu forcer sur certains détails purement rythmiques de sa propre série. En effet, on retrouve donc tout un tas de belles choses assez intelligentes dans leur ensemble. La bande son est elle aussi millimétrée, parfaite pour le téléspectateur à la recherche d’une série qui va utiliser le moindre détail afin de produire quelque chose de différent et de plus original. L’écriture est fluide et tout au long de la série, tout se tient. Malgré le manque de consistance de certaines intrigues secondaires ou encore la place peut-être douteuse de certains personnages féminins, on ne peut qu’être charmés par l’ambiance surtout que celle-ci est très particulière et dénote de tout ce que l’on a pu voir en termes de séries d’époque chez les britanniques. Pour une fois que l’on n’a pas l’impression de voir une pâle copie de Downton Abbey d’un poil de vue esthétique… c’est déjà pas mal.
Meilleur épisode : 1.05 « Five »
Pire épisode : 1.03 « Three »
Place dans le classement de l’an dernier : Nouvelle entrée


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