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Du 26 juin au 13 juillet, à L’Institut Lumière : Les films noirs de Jules Dassin

Publié le 08 juin 2014 par Journal Cinéphile Lyonnais @journalcinephil

jules-dassinCinéaste américain, Jules Dassin connut un début de carrière prometteur à Hollywood. Mis en cause par le Maccarthysme, il dut fuir les Etats-Unis et s’exiler, d’abord à Londres, puis à Paris. Focus sur cinq de ses films, cinq films noirs qui bouleversèrent profondément le genre par leur veine réaliste et sociale, leur description de la violence et leur beauté.

RENDEZ-VOUS : Jeudi 26 juin à 19h 
Les Forbans de la nuit de Jules Dassin
Présenté par Joël Bouvier

Me 2/07 à 16h45 – Ve 4/07 à 19h – Sa 5/07 à 21h – Di 6/07 à 16h45 – Ma 8/07 à 14h30

Du 26 juin au 13 juillet, à L’Institut Lumière :  Les films noirs de Jules Dassin
Les Démons de la liberté

Dans un pénitencier, six détenus sont obsédés par l’idée de s’évader. Ils subissent les brimades du sadique gardienchef… L’un des plus grands films de prison, fascinant. Il dresse un tableau réaliste et violent de l’univers carcéral, dans une évocation poignante de l’injustice et de la domination. Avec Burt Lancaster, au tout début de sa carrière. 

(Brute Force, USA, 1947, 1h38, N&B, avec Burt Lancaster, Hume Cronyn, Charles Bickford)

Me 9/07 à 17h – Je 10/07 à 14h30 – Ve 11/07 à 14h30 – Sa 12/07 à 16h45 – Di 13/07 à 14h30

Du 26 juin au 13 juillet, à L’Institut Lumière :  Les films noirs de Jules Dassin
Les Bas-fonds de Frisco

Nick, de retour du service militaire, retrouve sa famille. Son père est devenu infirme, suite à un étrange accident. Il décide de demander des comptes à Mike Figlia, gangster qui règne sur le marché des fruits et légumes… Arnaques et tentatives d’escroquerie à tous les étages dans cette incursion noire et sociale prenante, qui s’intéresse au commerce des fruits en Californie, à la pénibilité du travail et à l’exploitation des travailleurs. 

(Thieves’ Highway, USA, 1949, 1h34, N&B, avec Richard Conte, Valentina Cortese, Lee J. Cobb)

Me 9/07 à 21h – Je 10/07 à 17h – Ve 11/07 à 19h – Sa 12/07 à 18h45 – Di 13/07 à 16h30

Du 26 juin au 13 juillet, à L’Institut Lumière :  Les films noirs de Jules Dassin
La Cité sans voiles

L’enquête sur le meurtre d’une jeune femme mène un vieil inspecteur et une jeune recrue à un trafic de bijoux volés… S’inscrivant dans la tradition du film noir réaliste, ce film dur, implacable mais aussi plein d’humour grâce à la présence de Barry Fitzgerald, est l’un des films les plus achevés de Jules Dassin. Le cinéaste y filme New York de manière quasi documentaire, dans des intérieurs et extérieurs réels. 

(The Naked City, USA, 1948, 1h36, N&B, avec Barry Fitzgerald, Don Taylor, Howard Duff, Dorothy Hart)

Je 26/06 à 19h Présenté par Joël Bouvier – Ve 27/06 à 21h – Sa 28/06 à 18h45 – Di 29/06 à 16h30 – Ma 1er/07 à 17h

Du 26 juin au 13 juillet, à L’Institut Lumière :  Les films noirs de Jules Dassin
Les Forbans de la nuit

Harry Fabian rêve de devenir une personnalité du monde de la nuit. Avec Gregorius, un ancien champion de lutte, il décide d’organiser des spectacles nocturnes… Fuyant le Maccarthysme, Jules Dassin tourne à Londres cette plongée dans les méandres du pouvoir et de l’argent, portée par deux acteurs hollywoodiens, Richard Widmark et Gene Tierney. 

(Night and the City, Grande-Bretagne, 1950, 1h41, N&B, avec aussi Googie Withers, Hugh Marlowe)

Je 26/06 à 16h30 – Ve 27/06 à 14h30 – Sa 28/06 à 14h30 – Di 29/06 à 18h30 – Ma 1er/07 à 14h30

Du 26 juin au 13 juillet, à L’Institut Lumière :  Les films noirs de Jules Dassin
Du rififi chez les hommes

Après cinq ans de prison, Tony le Stéphanois a perdu sa place dans le milieu. Mais son vieil ami Jo lui reste fidèle. Il lui propose le casse d’une bijouterie, l’occasion d’un dernier gros coup… Après l’Angleterre, Jules Dassin tourne en France et bouleverse le film noir français avec ce chef-d’oeuvre fataliste qui marquera toute une génération de cinéastes, de Melville à Deray.

(France, 1955, 1h56, N&B, avec Jean Servais, Robert Manuel, Carl Mohner)


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