Bankster à la française

Les banques demeurent le problème "nucléaire" de l'économie des Etats, de l'Europe, bref du Monde…  Pour rappel :
1- Elles n'ont pratiquement rien modifiées à leurs pratiques malsaines (BNPParibas ; HSBC…) et n'ont toujours pas publiés leurs bilans "pourris" issus de 2008… Tout est caché sous le tapis… et apporte la preuve que des dettes peuvent être effacées !! Mais non béta, pas celles des Etats, ça serait tricher !
2 - Elles prêtent trop peu aux entreprises alors que la BCE multiplie les mesures incitatives, absorbant en celà les tentatives de relance de la Banque Centrale alors que l'Europe économique s'enfonce… C'est le strict sens de la remarque de Mario Draghi au sujet des mesures à venir : « Nombre de conditions viseront à faire en sorte que ces fonds soutiennent l’économie réelle »… ça en dit long !
3 - Elles n'ont aucun scrupule à demander le soutient de l'Etat contre les décisions de justice d'un autre Etat. (BNPParibas toujours…) alors que l'infraction de la filiale Credit Suisse est réelle ! Un peu comme si un trafiquant pris la mains dans le sac demandait l'asile politique… Lisez l'histoire édifiante de la filiale Paribas Suisse, qui facilita l'évasion fiscale massive de l'année 1982, mais aussi trempa dans le négoce de pétrole avec les pays visés par des interdictions internationales dont l'Iran. Vous déciderez ensuite si vous penser qu'un gouvernement doit s'y risquer.
Pour finir, et pour bien prendre conscience du leurre que représente à régulation bancaire, deux extraits du livre des universitaires américains Charles Calomiris  et Stephen Haber : Fragile by Design.
« la banque moderne est le mieux comprise comme un partenariat entre le gouvernement et un groupe de banquiers, un partenariat mis en forme par les institutions qui gouvernent la distribution du pouvoir dans le système politique ». Plus loin : « question importante : comment pouvons-nous changer les institutions politiques pour réduire les incitations à former des coalitions socialement improductives »
J'ai bien une idée…
Illustration : Merci à Shepard Fairey