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Le cinéclub du mercredi #4

Publié le 11 juin 2014 par Nelcie @celinelcie

Bonjour les gens, aujourd’hui c’est mercredi. Et le mercredi, c’est le jour du cinéclub.
Je vous présente donc les films vus au cours de la semaine passée. Et là, en l’occurrence ce sera sur les 15 derniers jours, puisque la semaine dernière j’étais en vacances.

Cinema

Les films vus au cinéma 

Maléfique est une belle jeune femme au coeur pur qui mène une vie idyllique au sein d’une paisible forêt dans un royaume où règnent le bonheur et l’harmonie. Un jour, une armée d’envahisseurs menace les frontières du pays et Maléfique, n’écoutant que son courage, s’élève en féroce protectrice de cette terre. Dans cette lutte acharnée, une personne en qui elle avait foi va la trahir, déclenchant en elle une souffrance à nulle autre pareille qui va petit à petit transformer son coeur pur en un coeur de pierre. Bien décidée à se venger, elle s’engage dans une bataille épique avec le successeur du roi, jetant une terrible malédiction sur sa fille qui vient de naître, Aurore. 

J’ai adoré ! Découvrir la face cachée de ce conte populaire dont je croyais tout connaître, j’avoue que ça m’a bien plu. Les acteurs ont été vraiment très bien choisis, que ce soit Angelina Jolie qui incarne une Maléfique absolument redoutable, ou bien Elle Fanning dans le rôle de la princesse Aurore. L’image est superbe, avec des effets spéciaux de très bonne qualité. Et d’ailleurs, pour une fois j’ai regretté de ne pas être allée voir le film en 3D.
Donc, Maléfique c’est une histoire originale, de l’aventure, de l’innocence, de l’humour, une opposition du bien et du mal, et pour finir une morale qui, si elle se devine facilement au fil de l’histoire, ne tombe pas pour autant dans le cliché niaiseux.

La famille Weiss fait partie de la dynastie Hollywoodienne typique: le père Stafford, est un ancien entraîneur, qui a fait fortune avec ses livres d’autogestion ; la mère Cristina, pousse la carrière de leur fils Benjie, 13 ans, un enfant star. L’un des clients de Stafford, une actrice Havana, rêve de tourner un remake du film qui a fait de sa mère, Clarice, une star dans les années 60. La mort de sa mère hante ses nuits. Benjie vient de terminer une cure de désintoxication qu’il avait commencée à l’âge de 9 ans, quant à sa sœur, Agatha, elle a été récemment libérée d’une peine pour pyromanie… Elle s’est liée d’amitié avec Jérôme, un chauffeur de limousine qui est aussi un acteur en herbe.

Après Maléfique, on change totalement de registre. D’une manière générale je dirais sympa, mais peut mieux faire.
Dans ce film, David Chronenberg prend le parti de critiquer et d’exagérer l’industrie hollywoodienne. Sur le coup, j’avais trouvé le synopsis sympa, et puis la bande annonce m’avait donnée envie de voir le film. L’histoire est plutôt bien ficelée, avec des acteurs convaincants. Le problème, c’est que j’ai eu l’impression d’un trop plein d’exagération. Que ce soit dans les thèmes abordés tels que l’inceste, la folie… ou bien dans cette moquerie du star system. Ce manque de subtilité m’a finalement empêché d’apprécier complètement ce film, qui pourtant avait de bonnes bases.

Les films vus sur le petit écran

Le film retrace les huit dernières années de la vie d’Harvey Milk. Dans les années 70, il fut le premier homme politique américain ouvertement gay à être élu à des fonctions officielles, à San Francisco en Californie. Son combat pour la tolérance et l’intégration des communautés homosexuelles lui coûta la vie. Son action a changé les mentalités, et son engagement a changé l’histoire.

Un film à voir sans hésitation ! Parce qu’il parle d’un sujet de société important qui parle d’un homme qui a eu le courage de faire avancer les choses concernant le droit des homosexuels. Et pourtant, au départ ce n’était pas gagné, car de nombreux conservateurs ne voyaient pas d’un bon oeil que ces hommes et femmes "agissant contre nature" puissent être reconnus comme les égaux des Hommes normaux (Déjà qu’ils ont dus admettre que les noirs avaient eux aussi des droits… faudrait pas pousser le bouchon avec les gays, quoi !).
De plus, le casting est excellent !! Sean Penn est bien sûr magnifique dans le rôle d’Harvey Milk, tout en force et en émotion. Mais les autres rôles sont également parfaitement interprétés, que ce soit Josh Brolin dans le rôle de l’adversaire, James Franco dans le rôle du petit ami, ou encore Diego Luna.
Donc, une fois de plus, je vous conseille fortement ce film.

Irlande, 1920. Des paysans s’unissent pour former une armée de volontaires contre les redoutables Black and Tans, troupes anglaises envoyées par bateaux entiers pour mater les velléités d’indépendance du peuple irlandais.Par sens du devoir et amour de son pays, Damien abandonne sa jeune carrière de médecin et rejoint son frère Teddy dans le dangereux combat pour la liberté…

Un très beau film, plein d"émotion, qui retrace les prémices de la Guerre Civile irlandaise. J’ai aimé l’interprétation des acteurs. J’ai aimé aussi avoir un aperçu de cette période historique que, finalement, je ne connais pas si bien que cela. Si je suis bien sûr au courant qu’il y a eu un mouvement d’indépendance en Irlande, j’avoue ne pas pas savoir ni quand, ni comment, ni pourquoi tout cela a commencé.
Un film à voir, donc.

Dans un avenir proche, les élèves de la classe B de 3ème du collège Shiroiwa ont été amenés sur une île déserte par une armée mystérieuse. Un adulte surgit tout à coup devant eux : leur ancien professeur Kitano. Il leur annonce qu’ils vont participer à un jeu de massacre dont la règle consiste à s’entretuer. Seul le dernier des survivants pourra regagner son foyer.

J’ai voulu voir ce film car nombreux sont ceux qui prétendent que Hunger games est une copie de Battle Royale. Or, s’il est vrai que nous avons dans les deux films le cas de jeunes qui vont s’entre-tuer jusqu’au dernier, pour moi la comparaison s’arrête ici. Car le sujet est traité complètement différemment, les tenants et les aboutissants divergent totalement d’un film à l’autre.
Clairement, j’ai été assez déçue par ce film. Je l’ai trouvé trop violent, mais surtout d’une violence inutile qui pour moi ne servait qu’à faire des effets gores à l’écran. Je n’ai pas été convaincue par la raison pour laquelle les adolescents doivent s’entre-tuer. Elle avait quelque chose de trop dérangeant pour moi. Vous allez me dire que dans Hunger Games, l’idée de la téléréalité pour amuser les riches, c’est pas vraiment sain non plus. C’est vrai. Sauf que contrairement à Hunger Games qui affiche clairement une oeuvre de fiction (les personnages déjantés, les lieux inventés…), Battle Royale semble s’inscrire plus dans une réalité possible, et personnellement, ça ne m’a pas plu.
Pour finir, j’ai trouvé la fin bien bizarre, et j’ai l’impression que le film se termine en queue de poisson.
Une déception pour moi, donc.

Après avoir perdu son père, Chris d’Amico/Red Mist prépare sa vengeance contre Hit Girl et Kick-Ass responsable de la mort de toute sa famille. Il apprend a devenir un vrai méchant en pratiquant les arts martiaux et en créant une communauté de super-vilains venus du monde entier. Mais Hit-Girl avait fait la promesse à son père de vivre comme une jeune fille normale, et de ne plus tuer, en raccrochant son costume et en abandonnant la carrière de super-héros. Mais elle aura du mal à s’y résoudre…Et décrochera son costume pour tuer de nouveau. 

J’avais trouvé le premier sympathique mais sans plus, et d’ailleurs je n’avais pas voulu aller voir ce 2ème opus au cinéma. Et finalement, je l’ai trouvé meilleur que le premier.
Kick-ass, c’est avant tout un film pour se divertir, avec des scènes de combats, de l’humour, de la dérision… Dedans, il  y a pas mal de clichés, de scènes ou personnages stéréotypés… certainement plus que dans le 1er. Mais paradoxalement, ça ne m’a pas gênée. Au contraire, je crois que c’est justement ce qui fait l’intérêt de ce film : une parodie des super héros, mais qui s’assume en tant que tel. Et puis surtout, il y a Motherfucker, et moi j’ai adoré ce personnage ^^

Voilà pour cette semaine. On se retrouve mercredi prochain avec des nouveaux films :)


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