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[Livre] Un bébé pour Rosemary – Ira Levin

Par Tix @ThierryTix
[Livre] Un bébé pour Rosemary – Ira Levin

États-Unis – 1967

  • PRÉCISIONS

Auteur : Ira Levin
VO : Rosemary’s Baby
Publication originale : 1967
Publication française : 1968
 

  • NOTE GLOBALE :

NA-08

 

  • DE QUOI ÇA PARLE ?

Un cinq pièces au Bradford, en plein coeur de New York.
Rosemary et son mari Guy ont de la chance. Oh, bien sûr, il y a ces légendes à propos de magie noire : le célèbre sataniste Marcato aurait vécu dans l’immeuble. Mais les voisins de Rosemary sont si gentils ! Ils la couvent comme leur propre fille. Et voilà Rosemary enceinte ! Le jeune couple est aux anges… hélas, ce bien-être se fissure : une femme se jette par la fenêtre. Guy commence à changer. Des rêves horribles assaillent Rosemary.
Elle éprouve bientôt une terreur sourde et grandissante… ces gens étranges qui insistent pour s’occuper d’elle, que veulent-ils ? Rosemary ou son bébé ?

  • NOS AVIS

Mickdeca :

Ce roman de Ira Levin sorti en 1967, adapté l’année d’après par Roman Polanski, traite d’une femme mariée à un jeune acteur sans grand succès. Sa vie va être chamboulé par le déménagement à Bramford, un immeuble où vécut nombreux criminels, satanistes et sorciers. Cette ambiance lourde sert un roman qui navigue toujours entre paranoïa et montée en puissance du suspense au fil des pages. Ainsi les déboires augmentent pour Rosemary où depuis qu’elle est tombé enceinte tout est de plus en plus étrange autour d’elle.

Le roman distille ainsi très bien le doute autour de ses personnages, entre le maris souvent absent et les voisins trop présents, au milieu Rosemary un peu soumise au commencement mais qui par la force des choses va devenir un personnage fort, intelligent, nageant toujours en contre courant de son entourage (dont on est pas sûr qu’il lui veut que du bien), passant ainsi de l’agacement à l’attachant à la moitié du roman.

Après avoir lu le roman, on peut dire que l’adaptation est fidèle, la preuve en est qu’on retrouve certains dialogues mot pour mot dans le film. Ceci montre le caractère cinématographique du roman, où avec peu de descriptions, en ciblant ce qu’il faut de son environnement, et les nombreux dialogues, Ira Levin sert une histoire fluide, fascinante et très palpitante.

Pourtant, malgré tous les éloges on regrette la fin trop démonstrative qui casse le postulat de départ moins explicite, on préférera ainsi le final du long métrage de Polanski, plus mystérieux et tout en suggestion.

  • LE LIVRE ET LA SAGA

- (1967) Un bébé pour Rosemary
- (1997) Le Fils de Rosemary

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