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L’île des chasseurs d’oiseaux de Peter May

Par Deedoux
L'ile des chasseurs d'oiseauxDepuis Le dernier lapon d’Olivier Truc, je me réjouis de lire des polars qui nous prennent la main et nous embarquent loin de France et de mon quotidien.
Autre lieu, autre culture, Peter May dégaine sa plume pour nous offrir une trilogie Ecossaise qui donne l’eau à la bouche rien qu’en lisant la quatrième de couv du premier tome.
Pourtant classique, un homme retrouvé mort, torturé et malmené. mais qui, oui qui a bien pu faire le coup ?
Là n’est pas le le plus important.
Quoi ? J’entends déjà les férus de polars crier Mais quoi, comment si c’est pas ça le plus important alors c’est quoi ma petite demoiselle ?
Déjà tu m’appelles pas demoiselle, et puis ensuite tu lis.
Peter May, comme ses accolytes qui surfent sur la même lame- Caryl Férey, Olivier Truc- nous livre dans ses livres bien plus qu’une énigme à résoudre et du suspens grâce auquel on se délecte. Bien sûr, la trame policère est belle et bien présente et maîtrisée de main d’auteur confirmé. Rien à redire, on se saura pas et ce, jusqu’au bout, qui a tué ce pauvre Ange mais ne pensez pas ouvrir les bouquins de ces messieurs en n’apprenant rien de plus sur un pays, une culture et des habitudes.
C’est un incroyable voyage que l’on commence quand on se met à tourner les pages de ce livre. C’est en plein froid qu’on atterit et la bruine au visage qu’on tente de comprendre quels liens relient quelles personnes pour détisser ensuite tous les fils qui font de ce roman policier un très bon et grand roman policier. Difficile à lâcher, ce polar met en scène des personnages qui sont brillament mis sur pied et on s’attache sans problème à Fin, petit inspecteur en deuil qui tente de vivre malgré le poids de la vie.
Attention, on oserait à peine croire que le pathos est inexistant malgré un personnage potentiellement caricatural. Peter May décrit avec soin et réalisme (on s’en doute et on espère!) un univers insulaire unique qui déroute et étonne à plus d’un titre.
Bref, on y est, pari réussi donc pour Peter May qui ne nous donne qu’une envie, poursuivre notre découverte de l’Ecosse.
A ne pas manquer avant de partir en vacances!
L’île des chasseurs d’oiseaux, Peter May, Rouergue, 2009


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