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La maison où je suis mort autrefois - Keigo HIGASHINO

Par Wakinasimba

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Actes Sud Editions, 2 novembre 2011, 253 pages

Résumé de l'éditeur :

Sayaka Kurahashi va mal. Mariée à un homme d’affaires absent, mère d’une fillette de trois ans qu’elle maltraite, elle a déjà tenté de mettre fin à ses jours. Et puis il y a cette étonnante amnésie : elle n’a aucun souvenir avant l’âge de cinq ans. Plus étrange encore, les albums de famille ne renferment aucune photo d’elle au berceau, faisant ses premiers pas…

Quand, à la mort de son père, elle reçoit une enveloppe contenant une énigmatique clef à tête de lion et un plan sommaire conduisant à une bâtisse isolée dans les montagnes, elle se dit que la maison recèle peut-être le secret de son mal-être. Elle demande à son ancien petit ami de l’y accompagner.

Ils découvrent une construction apparemment abandonnée. L’entrée a été condamnée. Toutes les horloges sont arrêtées à la même heure. Dans une chambre d’enfant, ils trouvent le journal intime d’un petit garçon et comprennent peu à peu que cette inquiétante demeure a été le théâtre d’événements tragiques… 

Mon avis :

Je retrouve l'auteur avec plaisir, ayant lu il y'a quelques années son très bon précédent roman à suspens "Un café maison".

Il n'est pas question, cette fois-ci d'une enquête policière, mais plutôt de la recherche d'une enfance oubliée. Avec Yasaki et le narrateur, je suis partie dans cette étrange maison de Nagano ou rien ne semble juste et à sa place.

Les pages défilent, un coin du voile se soulève, entraînant d'autres questions.

Il est également question, en toile de fond dans ce roman, de la violence sur les enfants.

La société japonaise est toujours autant régit par des codes et des traditions.
Une intrigue assez alambiquée pour tenir le lecteur en haleine ; des personnages attachants ; un huis clôt passionnant.
L'image que je retiendrai :

Celle de la poupée sur le piano de la pièce principale, une poupée au regard étrange.
Citation :

"D'ailleurs, chacun n'a-t-il pas une maison où l'enfant qu'il était est mort autrefois ? On fait seulement semblant de ne pas voir qu'il s'y trouve encore parce qu'on ne tient pas à le rencontrer". (p.250)

Merci beaucoup La Pyrénéenne pour cette idée de lecture.

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