Magazine Cinéma

San Ku Kaï, Les Evadés de l'Espace

Publié le 24 juin 2014 par Olivier Walmacq

sankukai_les__vad_s_de_l_espace

genre: science fiction
année: 1978
durée: 1h45

l'histoire: La planète Jillucia, autrefois paisible, est devenue le théâtre de la tyrannie des Stressos ayant implanté leur forteresse par la force. En dernier recours, le chef des survivants Jilluciens s'en remet au Dieu Liabé en dispersant huit noix divines à travers l'univers qui, selon la légende, seront capables de découvrir les huit valeureux guerriers qui uniront leurs forces en vue de libérer Jillucia. Le premier d'entre eux sera Ayato.   

la critique d'Alice In Oliver:

En vérité, San Ku Kaï: les évadés de l'espace, réalisé par Kinji Fukasaku en 1978, est un long-métrage qui précéde la célèbre série télévisée japonaise, et qui inspirera par la suite de nombreux avatars, entre autres, Bioman, X-Or ou encore Power Rangers.
Toutefois, San Ku Kaï n'est pas vraiment le précurseur d'un genre qui triomphera surtout dans les années 1980 et 1990. A l'origine, San Ku Kaï s'inspire du succès de Hanuman and the Five Kamen Riders en Asie, une production inconnue en France mais qui donnera lieu à un long-métrage et à une série télévisée vers le milieu des années 1970.

San Ku Kaï: les évadés de l'espace est aussi une production ambitieuse. En effet, le film sort juste après le succès phénoménal de Star Wars: La Guerre des Etoiles, de George Lucas. Le but est donc de devenir le nouveau Star Wars nippon ! D'ailleurs, San Ku Kaï remportera lui aussi un très gros succès au Japon, d'où l'adaptation d'une série télévisée par la suite.
En l'occurrence, dans San Ku Kaï, on trouve également de nombreux points communs avec La Guerre des Etoiles. Là aussi, il est question d'un empire tyrannique contre lequel se soulève une poignée de rebelles et de plusieurs jeunes héros qui doivent accomplir leur destinée.

Pour l'anecdote, Quentin Tarantino cite San Ku Kaï: les évadés de l'espace parmi ses nombreuses influences et références. Peut-on considérer alors San Ku Kaï comme un sérieux concurrent de Star Wars ? La réponse est hélas négative.
Néanmoins, cette production se révèle particulièrement sympathique, parfois poètique avec son lot de bad guys et de séquences nanardes malgré elle. Oui, vous avez bien lu: San Ku Kaï: les évadés de l'espace est bel et bien un nanar, mais un mauvais film sympathique (comme je l'ai déjà souligné), en tout cas, beaucoup mieux que certaines productions nauséabondes du même genre.

san_ku_kai_lefilm_12

Avant toute chose, il est nécessaire de rappeler les grandes lignes du scénario. Attention, SPOILERS ! La planète Jillucia, autrefois paisible, est devenue le théâtre de la tyrannie des Stressos ayant implanté leur forteresse par la force.
En dernier recours, le chef des survivants Jilluciens s'en remet au Dieu Liabé en dispersant huit noix divines à travers l'univers qui, selon la légende, seront capables de découvrir les huit valeureux guerriers qui uniront leurs forces en vue de libérer Jillucia.
Le premier d'entre eux sera Ayato.

Premier constat: les séquence spatiales sont franchement réussies, tout du moins, pour l'époque. On relève même certaines séquences assez poétiques. C'est par exemple le cas lorsque nos héros partent chasser quelques lucioles dans l'espace intersidéral.
Toutefois, San Ku Kaï souffre évidemment de la comparaison avec La Guerre des Etoiles. En effet, le film de Kinji Fukasaku ne possède jamais (ou presque) la folie du long-métrage de George Lucas. Ensuite, on relève de nombreux moments de bavardages et un peu creux.
Ce qui saborde tout de même le rythme de cette aventure cosmique. 
Enfin, dernier défaut et pas des moindres, ce space opera a tout de même bien souffert du poids des années. L'esthétique et les décors sont vraiment kitsches et ringards. Toutefois, malgré ses nombreux défauts, San Ku Kaï se laisse suivre sans déplaisir et peut s'appuyer sur une galerie de héros fort sympathiques.

note: 07/20 (c'est généreux mais...)
note nanardeuse: 14/20


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Olivier Walmacq 11545 partages Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazines