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Violent Shit 3: Infantry Of Doom

Publié le 24 juin 2014 par Olivier Walmacq

violent shit 3

genre: horreur, gore, trash (interdit aux - 16 ans)
année: 1999
durée: 1h25

l'histoire: Sur une île déserte de la mer Baltique, Karl The Butcher règne en maître tyrannique sur une infanterie de psychotiques sanguinaires et souhaite étancher sa soif de pouvoir sur le monde entier. Il est soutenu dans ses plans démoniaques par le Docteur Senius, savant dégénéré, qui engendre des créatures zombifiées destinées à grossir les rangs de cette armée maléfique dont la mission est d'exterminer tous les intrus, traîtres et autres indésirables.     

la critique d'Alice In Oliver:

Le cinéaste allemand, Andreas Schnaas, a acquis sa réputation de spécialiste du trash avec son tout premier film, Violent Shit en 1989. Contre toute attente, cette série Z fauchée est non seulement interdite aux moins de 18 ans, mais est carrément bannie de son pays d'origine.
Les fans du cinéma trash se précipitent alors sur le film. Violent Shit devient un objet rare que tous les fans de gore et d'hémoglobine se doivent de posséder. Pourtant, sur la forme, Violent Shit se veut être un film sérieux et expérimental dans lequel il est question de cannibalisme, de sexe et de guerre contre la religion.

Avec la suite, donc Violent Shit 2, Andreas Schnaas change de registre. Toujours interdit aux moins de 18 ans, Violent Shit 2 s'apparente davantage à un nanar. Toutefois, le réalisateur cherche toujours son style et hésite entre le film gore potache et un cinéma plus expérimental (comme pouvait l'être le premier volet). Dix ans après la réalisation du premier Violent Shit, donc en 1999, Andreas Schnaas signe le troisième et dernier opus de la trilogie, à savoir Violent Shit 3: Infantry of Doom.
Cette fois-ci, les choses semblent claires pour Andreas Schnaas. Il n'est pas question de sombrer vers l'expérimental mais de signer un film gore, trash et décomplexé du gland qui s'assume totalement.

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Il aura donc fallu trois films pour qu'Andreas Schnaas trouve enfin son véritable style. Et il faut bien le reconnaître: Violent Shit 3 est aussi le meilleur volet de la trilogie. Attention, Andreas Schnaas reste fidèle à son cinéma. En gros, Violent Shit 3 est une bonne vieille série Z qui tâche et qui pique les yeux. Mieux encore, il s'agit d'un très gros nanar horrifique qui n'est pas sans rappeler les productions Troma ou encore la trilogie Evil Dead.
Andreas Schnaas a acquis de l'expérience au cours des dix années qui se sont écoulées. Ce qui se ressent immédiatement au niveau de la mise en scène et de la réalisation. 

Cette fois-ci, Violent Shit 3 peut s'appuyer sur un véritable scénario, tout du moins, une ébauche de scénario. Attention, SPOILERS ! Sur une île déserte de la mer Baltique, Karl The Butcher règne en maître tyrannique sur une infanterie de psychotiques sanguinaires et souhaite étancher sa soif de pouvoir sur le monde entier. Il est soutenu dans ses plans démoniaques par le Docteur Senius, savant dégénéré, qui engendre des créatures zombifiées destinées à grossir les rangs de cette armée maléfique dont la mission est d'exterminer tous les intrus, traîtres et autres indésirables.
Andreas Schnaas conclut donc sa trilogie en beauté et en véritable apothéose du gore !

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Les amoureux de la poésie et les coeurs sensibles sont donc priés de quitter leur siège et d'aller faire un petit tour. Au niveau des influences, Violent Shit 3 n'est pas sans rappeler Evil Dead 3: L'Armée des Ténèbres. Là aussi, l'action semble se dérouler dans une époque médiévale.
Ensuite, Andreas Schnaas se fait plaisir et nous délivre de nombreuses séquences d'exécutions, de tortures avec son lot de zombies, de cannibales et même des ninjas prêts à en découdre avec l'armée de Karl The Butcher. En résumé, Andreas Schnaas ne nous épargne rien: décapitations, membres broyés et extirpés dans tous les sens, bref du gore, encore du gore et toujours du gore !
Pourtant, malgré les hectolitres de sang déversés à l'écran, difficile d'être choqué par ce spectacle définitivement nanar, mais qui s'assume (encore une fois) totalement ! L'interprétation est au mieux insignifiante (pour être gentil) et la musique du film est complètement nazebroque
Enfin, Andreas Schnaas reste fidèle à lui-même et signe une série Z fauchée, mais non dénuée d'une certaine originalité. Bref, un nanar trash et gore à réserver aux fans invétérés du genre.

note: je passe...
note nanardeuse: 16/20


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