[Critique] Maléfique de Robert Stromberg

Il était une fois, dans un royaume très lointain, Walt Disney Pictures sortait en 1959 son 20e long métrage d’animation, La Belle au bois dormant. L’histoire d’une fille, d’une malédiction, d’un fuseau et de sa méchante Maléfique. En ce jour, Disney réécrit l’histoire mais cette fois-ci du point de vue de Maléfique. Disney pose sa confiance en Robert Stromberg dont Maléfique sera première réalisation. Robert a été notamment concepteur artistique sur le film « Hunger Games », superviseur des effets visuels sur « L’Odyssée de Pi » et chef décorateur sur « Avatar ». Première réalisation réussie pour Robert ou a-t-il été trop gourmand de s’attaquer à Maléfique ?

Synopsis :

Maléfique est une belle jeune femme au coeur pur qui mène une  vie idyllique au sein d’une paisible forêt dans un royaume où règnent le bonheur et l’harmonie. Un jour, une armée d’envahisseurs menace les frontières du pays et Maléfique, n’écoutant que son courage, s’élève en féroce protectrice de cette terre. Dans cette lutte acharnée, une personne en qui elle avait foi va la trahir, déclenchant en elle une souffrance à nulle autre pareille qui va petit à petit transformer son coeur pur en un coeur de pierre. Bien décidée à se venger, elle s’engage dans une bataille épique avec le successeur du roi, jetant une terrible malédiction sur sa fille qui vient de naître, Aurore. Mais lorsque l’enfant grandit, Maléfique se rend compte que la petite princesse détient la clé de la paix du royaume, et peut-être aussi celle de sa propre rédemption…

Critique :

Pardon, vous ne connaissez pas Maléfique ? Petit topo pour ceux qui n’ont pas vu La Belle au bois dormant de Disney. Pour se venger de ne pas avoir pas été invitée au baptême de la princesse Aurore, elle [Maléfique] apparaît à la fête et jette une malédiction sur la princesse. Avant le jour de ses seize ans, la princesse tombera dans un sommeil éternel en se piquant le doigt avec le fuseau d’un rouet. Aurore ne se réveillera que lorsqu’elle recevra un vrai baiser d’amour.

Mais un peu à la manière de Once Upon a Time, l’histoire que l’on vous raconte n’est jamais exactement la vraie. Contrairement à l’idée que je me suis fait avant de rentrer dans la salle de projection, Maléfique est bon film pop-corn familial. Les effets spéciaux du film balancent entre assez bon et, malheureusement, mal réalisés. Cependant, son humour, sa tendresse et son rythme rattrape presque tous les petits défauts du film. Ce qui est intéressant ici, c’est la back story de Maléfique, de son enfance à l’adule qu’elle est, on suit ses actions et le "Pourquoi est-elle devenue aussi méchante". Un peu à la manière de La Reine des Neiges (Frozen), le film se veut girl-power et ici, c’est la fille (et non les hommes) qui règne et qui est le personnage principal. Maléfique ressemble à certains point au film "Blanche Neige et le Chasseur", que ce soit sur le domaine des fées mais aussi sur les nombreuses créatures qui vivent dans le domaine.

Niveau acteurs/actrices, on retrouve la talentueuse Angelina Jolie qui… fait du Angelina Jolie. Incroyable et convaincante en Maléfique, elle nous fait éprouvé de la compassion pour la sorcière quand elle se fera trahir et deviendra la femme qu’elle est. Mais Maléfique, ce n’est pas qu’Angelina Jolie, c’est aussi Elle Fanning qui est absolument mignonne et rayonnante de beauté dans le rôle d’Aurore.

En bref : Maléfique c’est mignon comme tout. Angelina Jolie est convaincante et Elle Fanning est magnifique en Aurore. Si vous cherchez un bon film à voir entre famille, vous trouverez votre compte avec ce film.

3/5