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Rebecca, Daphné de Maurier

Par Erika @PE_Erika

Rebecca, Daphné de MaurierLe résumé

"J’ai rêvé l’autre nuit que je retournais à Manderley". Ainsi débute le plus célèbre roman de Daphné Du Maurier, qu’Alfred Hitchcock adapta en 1940 et qui n’a rien perdu de son charme vénéneux.

Dans une somptueuse propriété de la côte anglaise, hantée par le souvenir d’une première épouse disparue, une jeune mariée intimidée, un veuf taciturne, une gouvernante vêtue de noir s’observent dans un huis clos étouffant.

Entre conte gothique et suspense psychologique, Rebecca entremêle les passions et les haines, les silences et les menaces avec, en bruit de fond, le ressac de la mer sur les galets de la crique….

Mon avis

C’est une totale découverte, un cadeau de Hauntya lors de mon SWAP spécial romance. Et un gros coup de coeur. On découvre une jeune femme, femme de chambre pour une espèce de vieille chouette plus connue sous le nom de Mrs. Van Hopper. Jeune femme qui finit par rencontrer Maximilien de Winter à Monte Carlo. Elle s’apprête à quitter Monte Carlo pour les Etats-Unis avec Mrs. Van Hopper, lorsque Maxim de Winter la demande en mariage. Une demande qui parait incongrue, soudaine et pas réfléchie. Mais elle accepte et devient la deuxième femme du très célèbre Mr. de Winter. Difficile de passer après la première femme, Rebecca, aimée de tous visiblement. Elle vit dans l’ombre de Rebecca, et elle le vit mal.

Si tout le monde l’accueille gentiment à Manderley, ce n’est pas forcément le cas de Mrs. Danvers, l’ancienne femme de chambre de Rebecca qui était en totale admiration pour ne pas dire adoration. On se sent oppressé par l’emprunte, le fantôme de Rebecca. On ne sait rien de cette femme, si ce n’est qu’elle semble parfaite, trop parfaite pour que je l’aime bien. Du coup, je me suis sentie proche de cette jeune mariée dont on ne connait pas le nom. Cette jeune femme qui pensait être heureuse et dont l’époux la délaisse dès leur retour à Manderley. Sans trop qu’on comprenne pourquoi.

Les pages d’enchaînent et les petites miettes sur la vie de Rebecca en brossent un portrait plus ou moins flatteur. Quel mystère autour de cette femme, de sa vie d’avant, des conditions dramatiques qui ont conduit à sa disparition…

Ce qui est assez étonnant et dont je ne me suis pas rendu compte sur le coup, c’est que j’étais captivée, comme fascinée par l’histoire de Manderley, de Rebecca et de la nouvelle Mrs. De Winter. J’avais ce besoin de savoir, de comprendre l’attitude de Maximilien de Winter, de comprendre l’attitude de Mrs. Danvers qui ne semble pas se remettre de la mort de sa chère Rebecca, qui agit comme si elle allait revenir.

Je ne peux pas vraiment mettre des mots sur mes impressions de lecture, mais je peux vous dire que j’ai eut cet espèce de coup de foudre pour ce livre, comme celui que j’avais eut pour Jane Austen avec Orgueil et Préjugés. Pour moi, c’est le genre de livre que je pourrais lire et relire sans jamais m’en lasser. Je crois que je suis vraiment fan de ce roman. Peut-être que ce coup de coeur pour un roman deviendra un coup de coeur pour l’auteur et ses ouvrages de manière plus générale. Dap



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