Magazine Humeur

Objectif 2007

Par Basicinstinct82

J’en parle sans grande conviction, mais il le faut juste parce que j’en suis passionné. Ceci dit, il va falloir, en toute logique, stratifier les points d’ancrage et cibler les objectifs qui soient politiquement, socialement et économiquement capables de créer un climat mobilisateur, en vue d’en tirer profit aux fins électorales. Pour ce faire, les questions de société, à savoir: l’emploi, dénominateur commun de l’ensemble des problèmes liés à la vie dans les cités, à savoir:( la délinquance juvénile, le suivi scolaire, l’égalité des chances, l’équité dans l’accès aux institutions d’enseignements réputées, tout comme l’adéquation des choix à l’offre d’emploi), sont des sujets qui pourront apporter une nouvelle énergie en vue de galvaniser un projet de société fédérateur et générateur de l’espoir à l’égard d’une France toujours capable de rayonner de nouveau et de se hisser au rang des nations les plus en vue.
Partant, je pense que pour mieux corroborer les véritables leviers explicatifs de la délinquance juvénile, il faut faire un tour complet d’une multitude de facteurs, relevant de la compétence de l’administration publique et ceux, en ne cherchant pas, à le spécifier à une tendance politique, encore moins à un mandat.
La délinquance juvénile:
Un phénomène sociétal difficile avant tout à extirper du jargon d’une société quelle soit, en partant du principe selon lequel, l’éducation, l’emploi, la situation salariale ou si vous voulez le revenu des parents, constituent des facteurs qui ont une incidence directe sur la stabilité sociétale, car ils s’imbriquent et se ramifient en vue de produire des phénomènes uniques. La délinquance même perçue, du point de vue sociologique, ne saura faire abstraction des conditions matérielles d’une famille (quand l’enfant est placé en milieu parental), tout comme, les substrats d’une vie au regard du niveau moyen observé par la population en général(pour les enfants issus par exple de l’orphelinat).

Il paraîtrait tout à fait logique, que pour appréhender la délinquance sous toutes ses formes, surtout celle juvénile, il y a les critères émanant de l’éducation familiale, qui est elle aussi assujettie à la situation matérielle des parents, car l’on ne saurait mettre à l’épreuve la responsabilité familiale, s’il s’avère que les parents ne possèdent pas les moyens d’existence matérielle décente.
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Après avoir passé en revu quelques uns des aspects de la délinquance, je vais tenter de proposer mon analyse du phénomène emploi-chômage. Ceci étant, l’une des préoccupations essentielles de tous les gouvernants ou postulants à la gouvernance d’un pays de cette époque, à fortiori ceux des pays dits développés est sans aucun doute, comment contenir le chômage dans une proportion de plus en plus minimale, créer et entretenir des structures permettant la création continue de l’emploi au gré des fluctuations conjoncturelles? Mais il se trouve que l’inertie gouvernementale ou son incapacité à cerner tous les aspects du chômage, de sorte à créer une véritable synergie entre les mesures incitatives, les structures novatrices et les réformes épisodiques visant à allier la nécessité, le besoin et les contraintes, constitue une question récurrente. Ceci dit, le phénomène est en passe de poser la problématique dans toutes ses dimensions. Par ailleurs, je pense que pour analyser de façon cohérente le problème, il serait bénéfique de se placer hors des structures, de l’armature législative, afin de révéler les aspects qui paraissent banales, mais dont l’appréhension permettrait de lever le voile sur les fondements explicatifs de la perception qu’a généralement les demandeurs d’emploi. Ceci dit, le chômage révèle l’enjeu et les imprévisions de l’accroissement vertigineux de la production, partant du remplacement progressif de l’homme par la machine dans le processus de production. La révolution technologique s’opère ou s’est opérée sans que les réformes sociales ne s’y adoptent dans le domaine de l’emploi. Pire encore, si l’on analyse en profondeur, on trouverait que les questions suscitées au niveau de l’ANPE, auraient du, trouver des répondants au niveau de la formation, car trop de structures et de réformes ont été envisagées sans qu’elles ne parviennent à y apporter des réponses satisfaisantes. Cette dernière conception, paraîtrait remonter à l’origine du problème, mais je voudrai juste qu’on sache que je ne voudrai faire abstraction d’aucun aspect dans ma tentative d’approche analytique.

Un fait aussi surprenant que révélateur de la complexité du jeu politique, c’est ainsi que je qualifierais la décision de Lionel Jospin de se retirer de la course à la magistrature suprême. Il a longtemps hésité entre partir ou ne pas partir, si vous voulez revenir ou ne pas revenir. Finalement, il a opté pour la décision initiale, en date du 21/04/2002. Cette décision tombe comme une délivrance d’une probable emprise d’un homme de talent, remarquable et très expérimenté, voir encombrant pour les partisans du social populiste, alors que de l’autre côté, on grince les dents pour avoir raté une occasion de faire ballotage dans la compétition interne. Quelque soit les répercussions sur les élections, on voudrait que le débat rehausse de niveau et permet à tous de pouvoir élucider au mieux les questions essentielles dont les réponses semblent insuffisantes ou insatisfaisantes pour l’électorat. Le débat s’incruste dans ce feuilleton à perpétuelle recommencement, où les issues sont incertaines, mais aussi imbibées de surprises de tous genres. Au delà, Ségolène Royale a posée sa valise dans son pays de naissance, le Sénégal ou elle a eue le temps d’affûter ses armes et réaffirmer sa ferme volonté de postuler aux prochaines élections au nom et pour le parti socialiste. Ce voyage qui semble symbolique, lui a donné le temps de revoir ses objectifs et de se poser en véritables alternatives pour la gauche. De l’autre côté DSK officialise sa candidature et promet un projet d’une toute autre envergure. Laurent Fabius lui, demeure fidèle à cette tendance orthodoxe qu’il incarne et défend au sein du parti socialiste………

On se rapproche lentement, mais sûrement vers les échéances majeures, que constituent les élections présidentielles. A ce jour, on assiste à une véritable effervescence au sein des différentes formations politiques, à travers l’intensification des leurs activités. Il y’a dans cette gamme, un retour de plus en plus marqué de J.Chirac sur le terrain politique, multipliant de ce fait, une plus grande présence sur le terrain politique et d’approches assez impliquées sur les questions de premiers ordres. Les jours et les semaines qui viennent, s’annoncent, très riches en débats et en surprises. Au parti communiste, un congrès vient de désigner Marie-Georges Buffet comme sa candidate officielle. Même si les perspectives dans ce sens, semblent teintées de beaucoup de questions difficiles à élucider, mais on pourrait dans une alternative d’une gauche élargie, penser à une possible remise en jeu de l’alliance. Au delà, l’UMP sort une trentaine de propositions, selon les dépêches de la presse quotidienne, qui seront soumises à un congrès. Parmi ces propositions, on constate que l’UMP revient sur les grands principes, qui vont soutenir sa candidature. Sans exposer ces propositions en détail, on peut se permettre d’admettre que ces propositions sont très ambitieuses et exposent dans une gamme très large, des questions aussi essentielles que constitutives de certaines des préoccupations quotidiennes des Français. Toujours du côté de la gauche, il y’a les candidats à l’investiture interne, qui s’activent tous, à livrer un débat de qualité et promouvoir une plus grande synergie des forces en action, pour une gauche qui sort toujours grandie des grandes consultations. D.S.Kahn, tout comme L.Fabius à l’opposé de l’offensive de la force de propulsion féminine incarnée par S.Royale, font de cette investiture interne un passage obligé et révélateur des qualités de présidentiable au sens élargi du terme. Par extension, il existe du côté de la droite et de l’extrême droite, des manifestations quasi prompt, face à l’enjeu que constitue les élections présidentielles, c’est ainsi qu’on pourrait évoquer des noms aussi familiers qu’habituels, pendant les échéances majeures, non pas qu’ils manquent de conviction ou de certitude face à l’électorat, mais peut être que ces partis sont en construction ou en devenir. Il y’a dans cette gamme, J.M.Lepen du front national qui vient d’être désigné comme à l’accoutumée et sans surprise, à l’issu d’un congrès comme le candidat officiel du FN. De ce fait, il y’a bien une possible force de propulsion féminine à droite, si l’on pense à la probable candidature de M.A.M aux élections présidentielles. Après avoir effectuée plusieurs voyages dans ce sens, elle aurait même créée une association, chargée de ménager sa candidature, appelée "la chênes". Elle, qui est Docteur d’état en Droit, ex présidente du RPR, plusieurs fois, nommées, à des postes de responsabilités importantes, pourrait bien faire entendre sa voix, si jamais J.Chirac n’est pas partant, et même s’il était partant, pour des raisons certes de stratégie électorale, mais aussi pour son aptitude, à incarner des valeurs constituantes des fondements de la droite Gaulliste. Sa candidature peut être perçue comme une donne essentielle dans la conquête de l’électorat. Elle se veut apparemment, discrète, mais capable de pousser à des niveaux inespérés les débats pour l’investiture à l’UMP, s’il y’en avait. Ce petit tour d’horizon de l’actualité politique, s’inscrit dans une logique d’approche analytique des activités liées aux élections présidentielles d’avril 2007. Entre cette approche analytique et le désir inouïe d’en référer sur mes blogs, il y’a une volonté que j’estime inébranlable d’œuvrer, dans ce champ ambigu et tourmenté qui est la politique………….

Toujours dans la perspective des élections présidentielles de 2007, on pourrait analyser, ne serait-ce que de façon succinct, les différentes candidatures et propositions, qui sou tendent ses élections. Il y’a du côté des verts, une formidable plateforme de revendication, à l’égard des politiques publiques, incarnée par un des ténors de ce parti, dénommé Nicolas Hulot, qui de surcroît, me semble être, le candidat officiel pour les échéances de 2007, à l’opposé de D.Voynet, très présente aussi, sur le terrain politique, au nom de la même cause. Par conséquent, les nouvelles conceptions du développement, aussi bien dans les pays en voies de développement, que ceux ayant atteints un niveau appréciable de développement, s’articulent autour des concepts fondamentaux de la protection de l’environnement, d’une exploitation rationnelle de la faune, la forêt, le milieu de vie en général, afin d’atténuer les effets néfastes, de l’action de l’homme sur la nature, dans sa quête des besoins satisfaisant sa vie . Dans cette logique, N.Hullot aurait fait des propositions pertinentes, d’après la presse locale, à tel point que les propositions de réformes de D. Devillepin, sur une série de mesures imposables à l’immédiat, en vue de résoudre, les questions liées à la protection de l’environnement, seraient apparues, comme une tentative de dissimulation de la pertinence des propositions de N.Hullot. Quelque soit l’interprétation, qu’on en donnerait, il me paraît, à mon tour pertinent, de relancer le débat sur l’impact du débat politique sur le devenir des nations, quand on le veut, bien évidemment, apte à assujettir, nos ardeurs et nos réflexions à ses exigences. Autour de cette même actualité, il y’a de plus en plus, d’actions significatives de J.Chirac sur les questions aussi essentielles que s’inscrivant, sur l’étendard de revendication, combien de fois éblouissant des défavorisés, mais mi-provocatrices et mi gênantes, pour ceux qui s’en ressentent responsables, dans la dernière ligne de son 2° mandat. Au delà, S.Royale fait toujours parler d’elle, après l’affaire, on ne peut plus, confuse de la vidéo qui circulent et faisant action d’une bombe à multiples effets. A l’UMP, Sarkozy s’active et prend des airs d’incontournable, dans l’investiture interne, car il semble se vouloir, à la pointe des sollicitations. D.Devillepin en compagnie de P.D.Blazy, D.D se rendent à Toulouse aujourd’hui, pour certainement y nouer des contacts, allant dans le sens des exigences gouvernementales du moment. Ou que l’on soit, quoi que l’on ait envie de faire, l’actualité politique de ces jours et heures, ne pourrait laisser indifférent, aucun observateur averti. Raison pour laquelle, il m’est de plus en plus passionnant, d’y faire un détour habituel.

Même si les réticences semblent de plus en plus grandes, face à une certaine appréhension des faits et activités liés à cette échéance majeure, il revient le rôle combien de fois salutaire, aux analyses et projections faites, de part et d’autre, dans la logique d’infléchissement, des propositions mal articulées, des prétentions peu louables, mais aussi une mauvaise conception de la donne politique.
Ceci étant, on serait dans l’obligation de passer en revue, tout au moins, flasher les prétendants, qui sommes toutes, œuvrent pour le renouveau politique en fonction des conceptions spécifiques et les projets ficelés en vue d’en référer à la logique électorale. Dans cette gamme, il y’a bien évidemment, Arlette Laguiller de "Forces ouvrières", qui depuis 5 échéances fait valoir, son droit à postuler à la magistrature suprême, comme tout les Français et Françaises, qui se sentent en mesure de proposer un projet de société, en corrélation avec les difficultés que la gestion de la nation, engendrent au fil des ans. Même si cette fois-ci, la gauche, semble se prémunir d’une large gamme de force de propulsion féminine, notamment au Ps, elle se veut, pour une sixième fois, une des dépositaires, des alternatives pouvant enclencher, une synergie plus constante, plus harmonieuse et plus revendicatrice des aspirations sociales, politiques et économiques de la nation. Elle se veut, pour cette occasion, une des porte-voix, des revendications ouvrières et sociales, car, la classe ouvrière, (même si on est plus dans l’ère communiste ou socialiste, teintée d’une approche de solutions des problèmes, largement inspirée d’une vision trop communautariste), constitue une tendance politique non négligeable, au regard non seulement de l’évolution sociale et politique de la France, mais aussi et surtout, occupe une place de premier plan, dans les approches conceptuelles des difficultés sociales.
Au delà, la droite s’active et se met en mouvement, en vue d’une possible élection, devant désigner le candidat ou la candidate officiel(le), au regard des potentialités humaines qu’elle regorge. Le débat interne, en fait les frais et laisse présager une agitation interne, dans la logique d’une décantation. N. Sarkozy dont la détermination, à mettre les bouchées doubles, semble se heurter, à une divergence de point de vue, au sein de la majorité présidentielle. C’est ainsi qu’on attend, avec beaucoup d’impatiences, les résultantes des décisions des uns et des autres, notamment la position officielle du PRF, ainsi que celle de l’actuel premier ministre, qui a laissé entendre dans un débat télévisé, un terme de sens et contenu, qui suscite la réflexion et invite, à beaucoup de retenues, avant le nouvel an. Cette expression que je ne reprendrai, en totalité, mais juste en partition, je cite " préempter…"ne laisse personne indifférente, tout comme l’actuelle ministre de la défense, dont les prétentions, n’ont pas, encore pris, corps et âmes, mais en voie de se constituer, comme une hypothèse plausible, d’une possible diversification des candidatures, à droite.
Il y’a au Ps, un véritable engouement autour de S.Royale qui a émergée du lot des présidentiables et s’est positionnée comme l’incarnation du projet socialiste, aux prochaines élections présidentielles et s’adonne à une logique de rassemblement de toutes les forces, en action au sein du Ps. Elle aurait, dans une déclaration, faite le 21/11/06 sur TF1, exposée certaines des grandes lignes qui vont caractériser son programme de campagne, sauf que moi je suis resté un peu, adhésif à une des ses idées ou affirmations, concernant un taux élevé de talents, laissés à la traine, par le système actuel, mais elle aurait peut être oubliée, de faire état, d’une volonté librement consentie, à choisir, ceux à condamner de façon continue dans la précarité extrême, avec peu ou presque pas, de possibilités de se frayer un chemin, pouvant leur mener même à l’autosatisfaction de ceux aptes, à figurer au sens épanouit du terme. Il faut reconnaître qu’il y’a des talents en France, mais la manière de les traiter, émane d’une certaine façon, d’une véritable aberration de la logique d’apport à ce qui est de nos jours, le plus essentiel, le plus urgent et le plus nécessaire au devenir collectif, c’est à dire, la chose politique. On en débattrait, peut être, jamais assez, mais la situation sociale de la France, pose le problème du devenir de la France, dans toute son acuité et laisse des pistes de réflexions, partant largement au delà, d’une simple ramification des approches de solutions, à l’échelon global. Voilà, une piste de réflexion qui inspire et doit inspirer, la conception d’un projet de société, qui fait sien, les problèmes de la France, dans toute sa diversité.

La campagne pour les élections présidentielles bat son plein et permet aux candidats de revoir leur méthodologie descriptive des sujets pouvant générer l’attention de l’électorat, en vue de rehausser leur niveau de compréhension des questions aussi variées, que constitutives de l’essentielle des questions ou problèmes devant constituer la plateforme de revendication d’un possible changement. Rien n’est laissé au hasard, de la fiscalité, en passant par les questions de l’environnement, de l’habitat décent, d’un accroissement de l’offre de logements sociaux, jusqu’à la question épineuse de la dette publique. Dans cet ordre d’idée, on apprend que les sondages, sont en défaveur de la candidate de la gauche, Ségolène Royale, alors qu’elle se bât pour faire admettre la consistance de son fameux label de campagne, dénommé "Désir d’avenir", car elle estime qu’il faut avant tout "redonner confiance aux Français, en l’état et sa disponibilité à leur offrir une existence décente". Même si de nos jours, la tendance des sondages, l’a crédite d’une possible présence au 2° tour, elle se veut plus que rassurante et entend s’illustrer, à travers des débats qui constituent le terrain de prédilection de la gauche, à savoir les questions sociales. En tout état de cause, elle s’y met avec vigueur et beaucoup de dévouement, à en croire ces différents déplacements. Au delà, même si ces prises de position sur la politique internationale, suscitent toujours des hics, elle semble disposée à fonder un projet fédérateur, autour de toutes les tendances de la gauche. De ce oint de vue, elle est apparemment réconforté, par la maîtrise des questions économiques par DSK, qui devient du coup un rempart, pour donner du tonus à sa campagne. Pour l’heure, elle s’active à rehausser le ton et prôner où proposer une approche plus participative des Français dans les processus de décision, et de gestion démocratique. Il revient logiquement au parti socialiste de s’y astreindre, afin d’en faire un cheval de bataille.

On s’agite de part et d’autre, tandis que les sondages et les analyses se font de plus en plus imprévisibles. Il y’a que dans cette course folle contre la montre, afin de s’assurer une ascendance finale, les intentions de vote se renouvellent et permettent de ressaisir les opportunités, pourquoi pas s’en dessaisir, quand la vision ou la représentation que l’on se fait de la réalité sociale, se trouve caricaturée, disproportionnée, impropre à générer la sympathie et l’adhésion. On se fait certes, une crédibilité en fonction de sa sphère de représentativité, mais n’oublions surtout pas, que cette sphère de représentativité s’agrandit et s’élargit, en fonction de l’aura qu’on se donne. La vie politique, n’est pas faite que de subjectivités où de règles préétablies, car là où, elle peut faire mal, elle peut tout aussi faire du bien, apporter un sursaut, une motivation, un engouement, une lueur d’espoir. Même si la France s’apprête à vivre, l’un des moments historiques de son évolution politique et institutionnelle, à savoir: Un possible 2° tour qui mettra aux prises, une femme représentant le parti socialiste et un homme, bien que Français, mais de papa immigré. Ce qui fait que si cette équation se pose au 2° tour, il y’aura un choix historique à faire, entre l’acceptation pour la première fois qu’une femme dirige la France, où qu’un fils d’immigré soit en mesure d’exercer la plus haute fonction de l’état. La résolution de cette fameuse équation, demande une vision tout aussi grande que rationnelle pour la France et les Français. Le débat quand à lui est ouvert, largement ouvert, pour qu’on se laisse emporter par du n’importe quoi….

Dans la foulée, l’on s’achemine vers un derby électoral, lourd de sens et dont l’enjeu, permet où permettra, d’élucider les approches de solutions liées aux difficultés sociales et économiques que la France toute entière connaît. Du moins, c’est l’impression qui se dégage et l’espoir que les uns et les autres, sont en passe de formuler, en vue de s’accorder un choix. Pas plu tard que le 11 février, la candidate socialiste, s’est faite un devoir politique, de présenter son pacte présidentiel, si l’on peut s’exprimer ainsi. Ce pacte qui s’articule autour de 100 propositions, comme profession de foi, embrasse les domaines aussi variés que divers, dans la quête qu’elle entend se faire sienne, si elle était élue, à la présidence de la république, afin de rendre souple, les mécanismes de résolution des défis majeurs du moment. Ces défis qui apparaissent de nos jours, en tant que tels, parce que la courbe d’évolution, ayant été depuis de longues années, inaptes à conférer le devenir souhaité et assouplir les effets générés par la crise de croissance, même si la tendance à la reprise, est préconisée de part et d’autre, je veux faire allusion aux réformes en cours, sont d’une exigence absolue de rechercher l’innovation et si possible refonder le pacte socio-économique, en tant que socle de la stabilité. Il y’a belle lurette que la croissance économique qui traduit concrètement l’accroissement de la richesse, parce que mettant en exergue le PIB, est en régression, pour préférer ce terme à la stagnation, sans pour autant, que les réformes ne puissent, y adosser, une marge de reprise adéquate. En définitive, quelque soit le constat qui se dégage, il y’a que la reprise étant une condition de survie, on ne peut que suivre le débat électoral, avec une envie renouvelée que ça change, quitte à savoir ce qu’il faut changer. Parmi les effets des propositions, je retiendrais primo, la rentrée de plein pied de la candidate socialiste, dans la dernière ligne droite, devant mener tout droit à l’Élysée.

L’actualité politique est toujours focalisée sur le déroulement de la précampagne, laquelle nous fait découvrir de véritables surprises au niveau des sondages, non pas des surprises, mais nous révèlent la fluctuation que peut connaître l’adhésion de l’opinion à un projet de société. Quand les uns se battent sur le terrain des parrainages, les autres s’évertuent à élucider les tenants de leurs projets, qui constituent, à ne pas s’en douter, le socle de toute victoire finale. Dans la foulée, François Bayrou s’offre les faveurs des sondages en grimpant de nouveau, créant ainsi un effet de décalage chiffral chez les plus en vus, pendant que Ségolène cherche à refaire son retard par rapport à Nicolas Sarkozy. Il faut reconnaître que rien n’est encore joué de part et d’autre, quand on sait que les sondages, sont non seulement basés sur une technique qui met en valeur l’échantillonnage, mais aussi il y’a que l’adhésion peut se faire à travers le gré d’évolution des humeurs émanant des propositions de dernières minutes.

3.7.06
J’en parle sans grande conviction et non sans bémol, mais il le faut, parce que j’en suis juste passionné. Ceci dit, il va falloir, en toute logique, stratifier les points d’ancrage et cibler les objectifs qui soient politiquement, socialement et économiquement capables de créer un climat mobilisateur, en vue d’en tirer profit à des fins électorales. Pour ce faire, l’essentielle des questions de société, à savoir: l’emploi, dénominateur commun de l’ensemble des problèmes liés à la vie dans les cités, à savoir:( la délinquance juvénile, le suivi scolaire, l’égalité des chances, l’équité dans l’accès aux institutions d’enseignements réputées, tout comme l’adéquation de la formation à l’offre d’emploi), sont des sujets qui pourront apporter une nouvelle énergie en vue de galvaniser un projet de société fédérateur et générateur de l’espoir à l’égard d’une France toujours capable de rayonner de nouveau et se hisser au rang des nations les plus en vue.
Partant, je pense que pour mieux corroborer les véritables leviers explicatifs de la délinquance juvénile, il faut faire le tour complet d’une multitude de facteurs, relevant de la compétence de l’administration publique, des organisations représentatives de la société civile, et ceux, en ne cherchant pas, à le spécifier à une tendance politique, encore moins à un mandat.
La délinquance juvénile:
Un phénomène sociétal difficile avant tout à extirper du jargon d’une société quelle soit, en partant du principe selon lequel, l’éducation, l’emploi, la situation salariale ou si vous voulez le revenu des parents, constituent des facteurs qui ont une incidence directe sur la stabilité sociale, car ils s’imbriquent et se ramifient en vue de produire des phénomènes uniques. La délinquance même perçue, du point de vue sociologique, ne saura faire abstraction des conditions matérielles d’une famille (quand l’enfant est placé en milieu parental), tout comme, les substrats d’une vie au regard du niveau de vie moyenne observé par la population en générale (pour les enfants issus par exemples de l’orphelinat).

Il paraît tout à fait logique, que pour appréhender la délinquance sous toutes ses formes, surtout celle juvénile, il faut tout d’abord cerner les critères émanant de l’éducation familiale, qui est elle aussi assujettie à la situation matérielle des parents, ou si vous voulez la situation financière du foyer parental, car l’on ne saurait mettre à l’épreuve la responsabilité familiale, s’il s’avère que les parents ne possèdent pas les moyens d’existence matérielle décente, qui les permettent de circonscrire les enfants à travers leurs activités et leur inculquer des valeurs morales concourantes à leur propre épanouissement psychique et moral. Ceci étant, la délinquance ainsi décrite et perçue, peut tirer ses origines au sein de la mentalité collective, à savoir la culture de la haine et du mépris de l’autre, la discrimination raciale, en un mot le rejet de l’autre. Ce fait, procure un sentiment de repli identitaire, un dégoût même pour la réussite, quand on s’imagine, marginalisé, pris dans le tourbillon de l’exclusion sociale. L’ascenseur social, produit ainsi un effet dégressif à l’égard des valeurs républicaines. En effet, plusieurs études viennent confirmer le malaise social, la misère que vit certaines familles. N’est-ce pas les agrégats propices à une éducation ratée pour les enfants issus de ces milieux très défavorisés.
La crise des banlieues,  fût perçue comme un reflet du niveau très bas de culture républicaine acquise par les enfants issus de ces milieux, en première analyse, mais lors que le temps a permis de réfléchir, on s’est rendu compte, que cette situation n’était rien d’autre, qu’une accumulation progressive des dérapages des politiques publiques, l’incohérence des mesures proposées, en matière sociale. Dans la revue "société et migrations" la journaliste Yvette Bailly, ne tirait-elle pas la sonnette d’alarme, en 1998 à travers une étude, d’une grande envergure, pratiquée sur les banlieues de Lyon, à propos des risques et les dangers que constituait la situation sociale des plus démunis. Je pense que pour ma part, ce volet des problèmes, est un formidable sujet de campagne.
Parlant des organisations à caractère social, qui s’investissent beaucoup, afin de combler les vides crées par les politiques publiques, je pense qu’elles doivent en partenariat avec le gouvernement, penser à retravailler sur (sinon repenser) un type d’assistance qui permettrait de mieux délimiter le champ de la répression et celui du suivi préventif. La conjugaison des efforts, l’harmonisation des orientations politiques de toutes les tendances et la prise en compte effectif de l’unicité et l’indivisibilité du tissu social, à travers toutes les composantes sociales de la nation, paraîtrait comme un gage de la stabilité et du progrès social. La culture de la diversité plane désormais comme un impératif du développement, de la prospérité, une exigence politique, une condition de la victoire électorale.
La répression est certes, une nécessite quand le suivi social ou l’éducation ne parviennent plus à canaliser les aspects souvent troublants du comportement humain. Mais il faut se poser la question de savoir, est-ce que la répression permet vraiment de résoudre le problème? La finalité du but de création des prisons et centres de détention et de corrections, n’est-elle la réinsertion sociale?, un procédé conçu pour permettre au délinquant, d’acquérir un métier, un savoir, qui puissent, leur permettre de se prendre en charge et gagner leur place au sein de la société. D’où la notion d’emploi et les conditions d’accès.
Suivre….



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