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Par Didier T.



Il n’est plus trop à l’affiche ce film, mais je ne l’ai vu que très récemment. Dimanche. Au studio 28. La salle était bondée. La séance commençait à 17h. A 17h, j’étais dans la file d’attente. A 17h10 j’entrais dans la salle de cinéma. La queue derrière moi était encore longue. Le film était déjà commencé. Il n’y avait plus beaucoup de place. J’étais devant l’écran. Et puis, une jeune fille, une ouvreuse on peut dire, est entrée et a demandé si nous voulions bien que le film soit rembobiné parce qu’il y avait encore des gens dans la queue et parce que nous étions trop nombreux à ne pas avoir vu le tout début.
Nous avons tous dit « Oui ».
Après 15 minutes, ils ont re-projeté le film.
A bord du darjeeling limited de Wes Anderson.
Le film commence par un film numéro un, un court métrage qui se déroule à Paris dans une chambre d’hôtel (une chambre de l’hôtel Raphaël rebaptisé Hôtel Chevalier). Un homme reçoit un appel de la réception. Une femme au bout du fil. Elle demande le numéro de la chambre. Il le lui donne. Elle arrive. Nathalie Portman, sublime. Elle a des bleus sur le corps. Mais ses bleus ressemblent plus à des taches d’encre bleu noir qu’à des coups. 
Le film numéro deux n’est plus un court métrage mais un long métrage. Les retrouvailles de trois frères, un des trois se promène parfois avec une robe de chambre de l'hôtel Chevalier, qui ne s’étaient pas revus depuis la mort de leur père, un an avant. Le frère aîné a organisé un voyage initiatique (en fait il a un peu menti) en Inde. Pour sillonner le pays, ils voyagent à bord d’un train, le Darjeeling limited. C’est drôle. Parfois triste. C’est fin. 
Souvent dans les films, il y a un personnage auquel on s’attache. Et puis parfois, on les aime tous, on les choisit tous. C’est ça qui s’est passé pour moi là ; des 3 frères, je n’en choisis aucun en particulier, même pas celui joué par Adrian Brody.
On les aime les familles. On aime les voir se mentir, s’insulter, se donner des coups et puis se réconcilier, se soutenir même dans les moments durs et puis se re-mentir, se ré-insulter, se re-donner des coups.
Mercredi sort un nouveau film d’Arnaud Desplechin, Un conte de Noël. Evidemment j’irai le voir d’urgence. Ca parle d’une famille.
PS / N'est-ce pas que je ne suis pas un spam qui parle de cinéma ?
Publié par les diablotintines - Une Fille - Mika - Zal - uusulu

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