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Eyes wide shut

Publié le 02 juillet 2014 par Dukefleed
Eyes wide shutKubrick peu éloquent dans ce film posthume
Le docteur Hartford est comblé : belle femme, une fille brillante, belle demeure, vie sociale remplie, vie professionnelle épanouissante. Voilà que sa femme lui avoue avoir eu un désir sexuel troublant avec un autre homme il y a quelques années. Le docteur est troublé et va au même moment suivre des inconnus et de vieilles connaissances dans un monde de la nuit très charnel mais incroyablement dangereux.Ce film est une véritable fable sur la place du désir sur nos existences terriennes et dans la vie du couple. Très astucieux, Kubrick nous entraine dans un monde, à travers Hartford, dont on se demande tout le long du film s’il est de l’ordre du réel, du fantasme ou du rêve… Kubrick, avec son dernier film, démontre encore son intérêt pour la nature humaine. Moins métaphysique que dans ses précédentes productions mais plus humain ; il  ne propose ici aucune solution au problème proposé. Le sujet est plus léger que ces précédents films, mais le ton Kubrickien reste grave et le labyrinthe dans lequel il nous entraine symbolise bien les dédales de l’inconscient.Décédé avant le montage final, Kubrick ne verra jamais le produit fini. C’est peut être la raison pour laquelle, le maître livre ici son film le moins convaincant. Décevant pour du Kubrick. Issu d’une nouvelle, le film s’étire considérablement et les comédiens, Tom Cruise au premier rang, ne contribuent pas à bonifier le film.Pour les fans de Kubrick seulement ; pour les autres, visionnez plutôt ses autres longs métrages.
Sorti en 1999

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