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Balak, Bastien Vivès et Michaël Sanlaville – Lastman (Tome 5)

Par Yvantilleuil

Balak, Bastien Vivès et Michaël Sanlaville - Lastman (Tome 5)Si le tome précédent de ce "manga à la française" signé Yves « Balak » Bigerei, Bastien Vivès et Michaël Sanlaville replongeait le lecteur dans un univers de combats en renouant avec le ring grâce à la participation de nos héros à un nouveau tournoi, la Fight Funeral Fist Cup (FFFC), ce cinquième volet prend une nouvelle fois tout le monde à contre-pied.

En effet, alors qu’Adrien et sa mère doivent combattre pour les quarts de finale du grand tournoi de la FFFC, le fils de la jolie boulangère annonce qu’il n’a plus envie de se battre, entraînant l’abandon du duo et le chaos au sein de l’organisation. L’album démarre d’ailleurs bien loin de Paxtown et de son tournoi, pour ramener le lecteur au cœur de la paisible Vallée des Rois, où les habitants commencent à s’inquiéter de l’absence d’Adrian et de Marianne, ainsi que du passage de Richard. Après avoir régulièrement changé le décor au fil des tomes, les auteurs semblent vouloir faire le lien entre les différents univers. Des anciennes légendes et des rumeurs concernant un monde situé bien au-delà des limites connues des territoires de la Vallée des Rois font ainsi surface.

Si le monde dirigé par le roi Virgil et la reine Efira revient au centre de l’intrigue, les rebondissements au sein de cette ville ultra-moderne dirigée par la pègre sont également nombreux. Entre l’apparition de personnages aux étranges pouvoirs et l’émergence d’un groupuscule arborant une tête de Lion comme symbole, l’équilibre de cette cité corrompue jusqu’à la moelle se retrouve totalement perturbé.

Outre ces retournements de situation, le lecteur a de nouveau droit à un savant mélange d’action, d’aventure et d’humour, qui est servi avec énormément de savoir-faire et un sens aigu de la narration et de la mise en scène. Au niveau du scénario les auteurs proposent un récit dynamique au rythme soutenu, qui joue pleinement la carte de l’action et qui révèle un univers finalement plus dense que prévu. Quant au dessin, il ne s’attarde pas inutilement dans les détails, mais se contente d’aller à l’essentiel. Si les premières pages sont à nouveau en couleurs, la suite se poursuit en noir et blanc, se contentant de quelques nuances de gris.

Et pour ceux qui veulent découvrir la suite à tout prix (et à moindre prix) : la série est également disponible en prépublication gratuite sur le site de Delitoon.

Retrouver cet album dans mon Top de l’année !


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