Magazine Culture

Mo Yan: Le maître a de plus en plus d'humour.

Par Mademoizela
Mo Yan: Le maître a de plus en plus d'humour.J'ai décidé de m'ouvrir à une nouvelle culture littéraire lors de ma dernière virée shopping livresque.
J'ai pioché, "incontrôlablement" dans le rayon Littérature Française et je me suis hasardée dans l'allée voisine. J'ai fait le tour du monde et je me suis volontairement installée devant l'étagère
* Littérature Chinoise **** où j'ai alors trouvé un roman (qui en fin de compte est davantage un conte qu'un véritable roman, mais passons...) de Mo Yan qui s'intitule
 Le Maître a de plus en plus d'humour.Mo Yan: Le maître a de plus en plus d'humour.Mo Yan: Le maître a de plus en plus d'humour.Maître Ding - maître est notre équivalent occidental pour employé/ouvrier- est licencié suite à la faillite de l'usine dans laquelle il travaille. Pour subvenir à ses besoins et à ceux de sa famille, il décide de créer sa petite entreprise... Une usine à coucheries, pour être triviale! 
 Il loue à prix fort une chambre confectionnée par ses soins aux couples libidineux et adultérins qui veulent s'octroyer un instant de répit en toute discrétion. Maître Ding fait fortune grâce à ce commerce sexuel tabou. Jusqu'à ce qu'un évènement troublant vienne mettre à mal son usine fornicatrice.
Mo Yan: Le maître a de plus en plus d'humour.Le personnage principal n'est pas aussi drôle que le titre veut nous le faire croire. C'est juste un homme pudique, réservé qui n'hésite pas à jouer les cyniques. Pour les orientaux, c'est peut-être un humour fracassant; pour un occidental, c'est juste mignonnet. Parler de sexe ouvertement, pratiquer l'adultère et égratigner la société, pour les Asiatiques qui sont souvent dans la retenue peut apparaître comme un roman féroce et non conventionnel
Mo Yan: Le maître a de plus en plus d'humour.Pour nous autres occidentaux, c'est banal.
Le style très épuré, très naïf est très efficace
C'est très limpide contrairement aux récits francophones qui ont tendance à sortir l'artillerie lourde de la stylistique. Ici, c'est sans artifices et authentique.J'ai vraiment apprécié la traduction et toutes les annotations des traducteurs pour que le lecteur cerne au mieux le contexte socio-culturel.Je considère ce récit comme une lecture de balcon estivalo-agréable. (nouveau concept!) C'est tout.
Mo Yan: Le maître a de plus en plus d'humour.

Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Mademoizela 392 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Dossiers Paperblog

Magazines