Magazine Culture

D'Huysmans à Goldman...

Par Mademoizela

D'Huysmans à Goldman...
Je participe au challenge de Métaphore, Jacques a dit: le titre du roman doit faire référence à la musique.
Là-bas: un titre, deux œuvres.
  1. Huysmans
  2. Jean-Jacques Goldman.

D'Huysmans à Goldman...

photo Goldman: mazicmu.free.fr
Photo Huysmans: 
fr.wikipedia.org


Autant dire que j'adore le titre de Goldman... Hélas, je ne peux dire la même chose de Huysmans.
1- Huysmans
  • Comme dans A rebours, c'est hermétique. Il ne se passe pas grand chose. On a affaire à des hommes pessimistes qui oscillent entre la morosité et le nihilisme.
  • L'histoire est centrée sur deux personnages: Durtal et Des Hermies qui rappelle Des Esseintes dans A rebours (Huysmans ne se foule pas pour les noms des personnages).
  • Durtal (qui est aussi une petite ville de la plus belle région de France, issue du plus beau département) se passione pour la légende de Gilles De Rais (Grand Seigneur du XV° qui résidait non loin de la fameuse région sus-évoquée...) Pourquoi s'intéresser à ce fameux personnage? Tout simplement parce que Durtal s'ambitionne de démêler le vrai du faux concernant ce mythique personnage médiéval qui, en littérature, s'est vu confondu avec Barbe-Bleue en raison de sa violence et de sa cruauté (massacre de centaines d'enfants). Gilles De Rais est en littérature considéré comme un ogre.
  • Gilles De Rais, outre la figure du criminel, revêt également le "costume" de l'hérétique, celui qui s'essaie à l'alchimie et s'intéresse aux Arcanes, à la magie noire...
                                                       
D'Huysmans à Goldman...

  • L'ambiance est tout à fait mystique avec les Arcanes, l'astrologie, le satanisme et la magie auxquels se forme le personnage de Durtal initié par Madame Chantelouve. (là aussi, le nom reste tout à fait symbolique).
  • Les anecdotes peuvent parrapitre fabuleuses mais le récit d'Huysmans est d'un ennui effarant.
  • En fait, le roman est plus conceptuel et esthétique que romanesque. Huysmans évoque le contexte philosophique, littéraire, culturel et social. Son roman est plus un manuel d'écriture: comment écrit-on à cette époque? Sur quoi? Quelle pensée domine? Toutefois, le style est prodigieux: c'est intellectualisant, fin et d'une précision sans faille. Si je me suis lasssée de la vacuité et le manque de consistance de la trame, je suis restée assez admirative et très sensible au style et à l'expression juste de l'auteur.
  • La légende de Gilles de Rais crée une dynamique désespérément absente dans A rebours. Mais, ce n'est pas non plus d'une fantaisie vive et débridée.
D'Huysmans à Goldman...

2- Mister GoldmanTrès facile de faire un historique sur Goldman puisque je baigne dans son univers depuis que je suis toute petite: avoir une sœur aînée groupie de JJG, ça laisse des traces. C'est une chanson qu'il a composée dans les anées 1985 (87 pour être précise). Il a besoin d'une voix féminine et se voit proposer (par des intermédiaires) le texte à une jeune chanteuse de métro. Emballé par la voix de Sirima, Super Jean-Jacques enregistre le duo. Une aubaine malheureuse pour cette jeune femme... Jalousée par son mari qui n'a pas supporté son succès -éphémère mais certain- elle a été assassinée par celui-ci.
La chanson a été de nombreuses fois reprises.
Sur l'album de Natasha Saint Pier, Là-bas est reprise avec Florent Pagny.

Mickaël Miro l'a également chantée sur son dernier album avec Chimène Badi.

Sur l'album Génération Goldman, Baptiste Giabiconi la chante avec Marie-Mai.
Personnellement, je préfère l'original. En ce qui concerne les reprises,  j'ai un faible pour la voix féminine de Natasha Saint Pier et la voix masculine de Mickaël Miro. Manque de pot: ils ne la chantent pas ensemble.

Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Mademoizela 392 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazines