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Redneck Zombies

Publié le 16 juillet 2014 par Olivier Walmacq

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genre: horreur, gore, trash (interdit aux - 16 ans)
année: 1986
durée: 1h30

l'histoire: Quelque part, dans un coin perdu de l’Amérique profonde, une famille de bouseux a la bonne idée de se servir d’un fût de déchets radioactifs comme alambic pour fabriquer la gnôle locale qui, sitôt concoctée, va être distribuée à tous les ploucs du coin. Du coup, ces derniers se transforment en zombies tout dégueux friands de barbaque humaine... Ce qui tombe plutôt bien puisqu’un groupe de joyeux campeurs a justement choisi ce bled paumé et pourri pour faire une pause !  

la critique d'Alice In Oliver:

On ne présente plus Troma, une société de production créée par Lloyd Kaufman dans les années 70 et spécialisée dans les films gores, trashs et potaches. The Toxic Avenger et ses nombreuses suites restent les films les plus célèbres. En résumé, Troma est devenu le véritable spécialiste des séries Z fauchées avec toutefois quelques thématiques récurrentes: le sexe, la violence, le nucléaire et la satire de la société américaine. En l'occurrence, Redneck Zombies, réalisé par Pericles Lewnes en 1986, s'intéresse à la thématique du nucléaire et à ses effets radioactifs.
Toutefois, production Troma oblige, ne vous attendez pas à une grande réflexion sur le sujet, loin de là.

En effet, Redneck Zombies n'a aucune prétention. Il s'agit visiblement d'un nanar horrifique, gore, trash et putassier tourné entre quelques potes bourrés, rien de plus ! Par conséquent, inutile de mentionner les acteurs principaux de cette série Z.
Ce sont tous de joyeux inconnus et pourvu qu'ils le restent ! Lisa M. DeHaven, Tyrone Taylor et Anthony Burlington-Smith, vous connaissez ? Non vraiment ? Ca tombe bien, moi non plus ! En même temps, on ne regarde pas vraiment une production Troma pour la qualité de l'interprétation ni de son scénario. En l'occurrence, l'histoire de Redneck Zombies brille surtout par sa stupidité.

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Attention, SPOILERS ! Quelque part, dans un coin perdu de l’Amérique profonde, une famille de bouseux a la bonne idée de se servir d’un fût de déchets radioactifs comme alambic pour fabriquer la gnôle locale qui, sitôt concoctée, va être distribuée à tous les ploucs du coin.
Du coup, 
ces derniers se transforment en zombies tout dégueux friands de barbaque humaine... Ce qui tombe plutôt bien puisqu’un groupe de joyeux campeurs a justement choisi ce bled paumé et pourri pour faire une pause ! Dans son genre, Redneck Zombies est un film de morts vivants un peu à part puisque le film se concentre presque exclusivement sur les bouseux d'une petite ville de pecnos (je renvoie au synopsis).

A partir de là, le film est presque condamné à l'avance. A l'origine, Redneck Zombies est une production Full Moon Pictures, qui n’a été que tardivement distribuée par Troma. Cependant, le film s'inscrit dans l'esprit des productions Troma: du gore, du sang, des membres en plastique qui volent et des gags tous plus débiles les uns que les autres ! Inutile ici de rechercher la moindre finesse !
Même remarque concernant les protagonistes qui ne présentent aucun intérêt puisque ce sont tous des abrutis congénitaux. De ce fait, il est donc nécessaire de regarder Redneck Zombies au second, pardon au troisième, non au quatrième, même pas au cinquième mais au... 369e degré !

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Donc, merci de mettre votre cerveau de côté ! Pour les amateurs de films trashs et débiles, Redneck Zombies risque probablement de les ennuyer malgré la bonne humeur générale, la faute à un sérieux air de déjà-vu, à une réalisation monotone et à des situations qui s'enchaînent souvent sans aucune logique. Seule réelle surprise au tableau de bord: la présence d'un très jeune gosse (4 ou 5 ans tout au plus), déjà "zombifié" avant l'heure et se délectant de chair humaine !
Toutefois, n'ayez crainte, le film ne provoque jamais l'écoeurement ou même un certain effroi. Ce n'est pas vraiment l'effet recherché... Plus que jamais, Redneck Zombies s'apparente à un nanar volontaire qui devrait satisfaire les amateurs de séries Z potaches.

note: objectivement, impossible de noter un film pareil !
note nanardeuse: 14.5/20


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