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Avalanche Sharks-Les Dents de la Neige

Publié le 26 juillet 2014 par Olivier Walmacq

avalanche sharks

genre: horreur (interdit aux - 12 ans)
année: 2013
durée: 1h25

l'histoire: Le "Spring Break" à la montagne ! Snowboard, alcool et sexe au programme pour une bande d'amis bien décidés à en profiter. Mais, libérée par une explosion déclenchée pour éviter les risques d'avalanche, une menace terrible surgit : un requin immense, venu des temps préhistoriques... et affamé. Le programme a changé, le menu aussi

la critique d'Alice In Oliver:

Cela fait déjà plusieurs années que le genre requin est traité de manière humoristique au cinéma, et plus précisément par le biais du direct to dvd. Que ce soit Nu Image, SciFi ou encore Asylum, toutes ces sociétés de productions ont enchaîné les titres les plus insensés, la plupart du temps avec des requins géants, mutants ou apparaissant à des endroits pour le moins inattendus.
Que ce soit Mega Shark Vs Giant Octopus, Mega Shark Vs Crocosaurus, Sharkman, Sharknado, Malibu Shark Attack, L'Attaque du requin à deux têtes ou encore Supershark, tous ces films n'ont aucune prétention et appartiennent évidemment à la catégorie des gros nanars.

Vient également s'ajouter Avalanche Sharks-Les Dents de la Neige, réalisé par Scott Wheeler en 2013, et lui aussi condamné à une sortie en DTV. Mais peu importe, ce genre de friandise, qui oscille entre l'horreur et l'humour décomplexé du gland, ne coûte pas chère à produire.
Surtout, ce genre de nanar continue d'attirer les amateurs et rapporte beaucoup d'argent aux producteurs. En l'occurrence, le titre de ce nouveau DTV joue évidemment sur le succés des Dents de la Mer, remplacé ici par Les Dents de la Neige. A partir de là, inutile de vous attendre à un scénario cohérent et/ou plausible.

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Encore une fois, Avalanche Sharks n'a aucune prétention et se situe dans la lignée des récents Sharknado et de L'Attaque du requin à deux têtes, deux nanars que j'ai déjà cités. Attention, SPOILERS ! Le "Spring Break" à la montagne ! Snowboard, alcool et sexe au programme pour une bande d'amis bien décidés à en profiter. Mais, libérée par une explosion déclenchée pour éviter les risques d'avalanche, une menace terrible surgit : un requin immense, venu des temps préhistoriques... et affamé. Le programme a changé, le menu aussi. Certes, le paysage a changé.
Pour une fois, l'action ne se situe pas dans une station balnéaire mais sur les pistes de ski.

Deux grands requins blancs sèment la terreur et la panique. Oui, le soleil a bien disparu (en même temps, normal puisque l'action se déroule en pleine montagne), mais les belles nanas en maillot de bain sont évidemment de la partie. Avalanche Sharks ne recule devant aucune excentricité.
Scott Wheeler nous pond même un "scénario" (c'est vraiment à mettre entre guillemets...) dans lequel il est question de requins extraterrestres fuyant leur planète par millions et débarquant sur la Terre. Sauf que nos skieurs ne vont pas affronter des millions de requins, mais seulement deux gros poissons, toutefois très friands de chair humaine.

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Evidemment, les effets spéciaux ringards en CGI font partie du menu fretin. Même chose pour les acteurs qui ne présentent aucun intérêt. De ce fait, inutile de les mentionner. Même chose pour les dialogues, volontairement idiots. Voici plusieurs exemples:

Contexte : Un homme raconte ce qui est arrivé à sa copine

«Elle s’est fait déchiquetée, il en restait juste assez pour faire un kebab»

Contexte : Un homme et une femme discutent :

La femme : «  Je n’aurai jamais dû le laisser seul. »
L’homme : « Mais ce n’est pas ta faute il n’aurait pas du s’aventurer si loin »
La femme : « Ma grand mère va me tuer »

Un homme explique à un couple :

Question des personnes présentes : « Le cadavre il est où ? »
L’homme : « Dans son ventre »

Au risque de me répéter, Avalanche Sharks n'a aucune prétention si ce n'est de délivrer la marchandise et de ne jamais se prendre au sérieux. Certes, malgré un concept plutôt original, le film s'inscrit dans la lignée des autres Sharknado et Malibu Shark Attack.
Par là, comprenez que Avalanche Sharks reste une production calibrée et sans réelle surprise. Certes, on s'amuse beaucoup devant cette ineptie cinématographique. Le seul problème, c'est que le film possède un sérieux air de déjà-vu. Néanmoins, les amateurs de requins débiles et en CGI devraient apprécier ce nanar d'une rare stupidité.

note: je passe...
note nanardeuse: 15/20


Nanar, le pire film de 2013: Avalanche Sharks par 20Minutes


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