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Critiques Séries : Matador. Saison 1. Episode 2. The Naked and the Dad.

Publié le 29 juillet 2014 par Delromainzika @cabreakingnews

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Matador // Saison 1. Episode 2. The Naked and the Dad.


Qu’on se le dise, Matador est une série complètement stupide. Surtout que j’ai pu découvrir que Tony Bravo, cet agent des stups qui se retrouve infiltré chez les Los Angeles Riot était en pleine opération illégale. En effet, la CIA n’a pas le droit de gérer ce genre d’opérations sur le sol américain, contrairement au FBI. Du coup, on se demande où est ce que Jay Bettie, Dan Dowrkin, Andrew Orci et Roberto Orci ont bien pu avoir cette idée dans la tête de faire en sorte que Bravo travaille avec la CIA. Certes, CIA c’est plus classe que FBI dans le sens où il y a moins de séries sur la CIA mais peu importe, je trouve ça légèrement dommage. Cela n’entache cependant pas mon envie de voir la suite et « The Naked and the Dad » continue de me donner envie. C’est crétin comme série, il n’y a pas grand chose de très intelligent, mais le tout fonctionne plutôt bien grâce à la belle énergie qui se dégage. Après une introduction assez amusante et à l’ambiance très décontractée, nous avons donc encore une fois l’occasion de voir quelque chose du même genre. Sauf pour le cas de la semaine celui de deux amies qui sont à le terrasse d’un café. L’une des deux meurt d’un empoisonnement. Il se trouve que c’était destiné à une autre personne au départ : son amie.
L’intrigue va emmener Bravo dans un premier temps épauler cette jeune femme qui avait besoin de réconfort et puis rapidement elle va se rendre compte que Bravo est quelqu’un d’étrange et donc elle va tout faire pour savoir ce qu’ils cachent, lui et son ami sur la photo. Côté intrigue, je dois avouer que l’on a vu beaucoup mieux. Surtout que c’est écrit à la truelle et qu’il n’y a pas vraiment d’égare pour la cohérente (mais ça, c’est le cas depuis le pitch de la série, donc on va fermer les yeux). Cette partie de l’épisode manque au début cruellement de rythme. On n’avait certainement pas besoin de voir Bravo tomber dans les bras de cette femme et faire autre chose que discuter. C’était un moyen de prouver qu’au fond on est sur une chaîne qui s’amuse avec tout le monde et où le sexe n’est pas un problème. Je suis cependant beaucoup plus intéressé par le reste et notamment tout ce qui se déroule chez les Los Angeles Riot. Que cela soit avec cette reporter qui a envie de faire une interview de Bravo ou encore son rival, toujours là pour jouer au kéké des plages à faire tomber sa serviette comme si la vulgarité l’emportait sur le côté assez renfermé et amusant de Bravo.

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Ensuite il y a la petite soirée. Une sorte de bizutage en règle pour les nouvelles recrues et Bravo va alors devoir y passer. Pour le coup il va devoir boire un verre d’alcool de la bouteille de tous les membres de l’équipe. Un jeu à boire assez cocasse qui va nous emmener vers une nouvelle intrigue : la fille du grand patron. Pour le moment, je ne sais pas trop quoi attendre de la part de Matador si ce n’est que le tout fonctionne plutôt bien pour le moment. Je n’attends rien de la part de Matador si ce n’est d’être diverti et c’est pour le moment assez sympathique de ce point de vue là. Par ailleurs, j’aimerais bien que l’on voit un peu plus du monde du football américain. Tony Bravo est quelqu’un que l’on a envie de voir sur le terrain (de football). Car il a beau être quelqu’un d’agréable et amusant, ce n’est pas suffisant. Il faut que le tout prenne un peu plus de forme par la suite. Et peut-être aussi rajouter quelques dialogues. J’ai adoré ces moments où Noah se demande comment Bravo fait pour séduire autant de gens comme un claquement de doigt alors que lui a toujours eu du mal dans sa propre vie.
Note : 5/10. En bref, sans être une série particulièrement bonne sur le fond, elle y met les formes.


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