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Paris."Il n'est bon bec que de Paris" avait écrit un écri...

Publié le 05 août 2014 par Petistspavs

Paris.
"Il n'est bon bec que de Paris" avait écrit un écrivain et je m'étais posé la question. Sans trouver la réponse, il suffisait de relire, mais j'avais prêté le livre qui ne m'est jamais revenu. Elle ne s'est pas rappelé que ce livre... Et je ne lui en veux pas, mais j'aimerais retourner  à cette question affirmative, "il n'est bon bec..". Facile, pour moi, les bonbecs, ça s'avalait tranquille après suçotage agréable, qui appelait le sensuel.

Cet après-midi, à Paris, dans le métro, j'ai vu une fille plus que belle. Croisement de cultures sensuelles, elle exhalait la beauté, la féminité, cette sublime ardeur à être mieux que les autres. En toute modestie, apparemment, avec une pointe de timidité qui semblait dire "Oui, je suis sublime, mon corps appelle le désir, mes lèvres semblent appeler des caresses cachées, mes cuisses renferment, tout en haut, un bijou secret que je garde pour moi et pour... celui ou celle que je ne connais pas mais qui, par sa bravoure à m'affronter par sa gentillesse à me rassurer, par sa force qu'elle ou qu'il me donnera, fera tomber toutes mes défenses et mes craintes, et je lui offrirai gratuitement mon désir de vivre la beauté". Sinon, elle incarnait la modestie.

Ce n'est pas facile tous les jours. Affronter le regard mauvais de qui, manifestement, te hait, est une chose. Affronter le regard plein de bonbons acidulés d'une personne qui te croise simplement, avec gentillesse ou sympathie, en est une autre, pas forcément facile à accepter. On a tellement l'habitude de l'hostilité, du dédain, du mépris. 

Il n'est bonbec. Je me souviens des bonbons à 1 franc, c'est à dire un centime de franc à l'époque, chez la dame qui tenait l'épicerie ((Mme Hivernat, je crois) et où mes parents m'envoyaient faire les courses à la sortie du collège. Mes parents ne me donnaient pas de sous, car ils n'en avaient pas. Mme Hivernat notait sur son cahier les dettes. Et quand il y avait une rentrée, on effaçait l'ardoise.

Je ne m'en rendais pas compte à l'époque car on n'est jamais satisfait de son sort, mais nous étions heureux. Nous étions ensemble et je donnerais tout pour une soirée à jouer aux petits chevaux en s'engueulant plus ou moins. En écoutant des disques, chacun les siens. Tous vivants.


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