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Mon Ciné Club #12

Par Emidreamsup @Emidreamsup

Voici donc les nouvelles "victimes" de mon Ciné Club :

affich_30565_1Jersey Boys (cliquez ici pour voir la bande-annonce)

Clint Eastwood a décidé de se lancer sur la vague des comédies musicales. Après avoir fait un carton plein à Broadway, Jersey Boys se voit donc adapté sur grand écran. Ce biopic retrace l’histoire du groupe The Four Seasons mené par Frankie Valli. Le groupe à l’origine de tube comme Beggin’, Big Girls don’t cry ou encore Can’t Take my eyes off you. Si j’étais très enthousiaste à l’idée de le voir, j’avoue que cette séance m’a réservé plus d’une surprise. D’abord, ma partenaire de ciné préféré, Zazou, m’a fait son propre remake de Coup de Foudre à Notting Hill en oubliant ses lunettes mais en ayant sur elle des lunettes de soleil pour voir le film… Autant dire, que ça donnais déjà une note surréaliste à la séance. S’en est suivi, un beau fou rire quand John Lloyd Young (Frankie Valli) pousse la chansonnette pour la première fois. S’il est vrai que la voix de Frankie Valli était vraiment unique, celle de l’acteur l’incarnant l’est tout autant mais à eu tendance à quelque peu nous agresser les tympans. D’ailleurs même au vu des mimiques de l’acteur lors des tours de chants, on avait vraiment la sensation qu’il était en souffrance. En dehors de ce détail, qui demeure très subjectif, le film dans son ensemble était une très bonne surprise. Eastwood surprend en maîtrisant un genre dans lequel il fait ses premiers pas. Il nous plonge au coeur des USA des années 60 en donnant à son récit un côté sombre et dur. Les adresses à la caméra des personnages pour conter leur histoire et donner leur opinion sur ce qu’il se déroule font du spectateur un confident. Le scénario réserve d’excellents dialogues. Le casting est quant à lui surprenant, vu que Eastwood a décidé de recruter de jeunes inconnus pour les Four Seasons (gros coup de cœur pour Erich Bergen et Mike Doyle qui interprètent Bob Gaudio et Bob Crewe). L’alchimie entre ces nouveaux talents et des vieux routards comme Christopher Walken (Gyp) fonctionne à la perfection. Les fans de série pourront même reconnaître Freya Tingley, la Wendy de Once Upon a Time, dans le rôle de la fille de Valli. Les 2h15 passent sans soucis et on ne peut s’empêcher d’entonner les titres des Four Seasons en sortant de la salle.

Under the Skin (cliquez ici pour voir la bande-annonce)
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Je crois que c’est la première fois que je passe l’intégralité d’un film (soit ici 1h47) en mode WHAT THE FUCK ?! Sérieusement, même après avoir lu le synopsis du film, je n’arrive toujours pas à lui donner un minimum de sens. Pour le coup, on est dans le film d’auteur, de genre et expérimentale jusqu’au bout des ongles. Il devrait y avoir un avertissement au début de ce film. Un message incitant le spectateur à ne pas chercher à trouver un sens à cette histoire. Cela éviterait de faire surchauffer nos neurones durant la séance, voir même après lors de débat entre potes où chacun tenterait d’expliquer ce qu’il a compris. Il y a du Lars Von Trier, du David Lynch voir même du Terrence Malick dans ce film de Jonathan Glazer. C’est déroutant, voir même dérangeant (la scène "elephant man" m’a juste donné envie d’hurler). Les dialogues sont réduits au minimum, le cinéaste accentuant son travail sur la photographie (qui est parfois hallucinante) des effets lumineux et sonore qui accentue l’aspect ovni de son récit. Film métaphorique ou juste délire mégalo d’un cinéaste qui a envie de choquer en utilisant pour cela l’une des actrices les plus en vu (et bandante) de sa génération aka Scarlett Johansson ? La question demeure et j’avoue être incapable de pencher d’un côté ou de l’autre. Une chose est sûre, on sort du film complètement décontenancé. Non mais sérieux WHAT THE FUCK WAS THAT ????!!!!!

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Begin Again (cliquez ici pour voir la bande-annonce)

Grande fan de Once (premier film de John Carney), j’attendais donc ce Begin Again avec impatience. Surtout que les bandes-annonces n’ont fait que renforcer mon désir de voir ce film. Le cinéaste irlandais poursuit dans sa voie des romances musicales et il fait un carton plein encore une fois. J’ai été transporté dès les premiers accords de guitare que la jolie Keira Knightley entonne dans ce petit bar de New York. Pendant 1h44, j’ai été transporté dans un autre monde, dans l’univers des personnages où la musique rythme ce désir de seconde chance et de nouveau départ. Keira Knightley en chanteuse indé est crédible, je ne m’attendais pas à ce que sa voix passe aussi bien. Mark Ruffalo est parfait et Adam Levine très bon dans ce rôle de jeune rock star. Le reste du casting est quant à lui aussi parfait. John Carney a le don pour mettre en place devant la caméra des moments qui semblent si unique, si réel, qu’on a l’impression d’être vraiment à leurs côtés. Carney ne tombe pas dans les clichés de la comédie romantique de base et on ne peut que saluer son intelligence pour cela. J’ai été totalement transporté par la scène où Ruffalo et Knightley parcourt New York de nuit en écoutant ensemble leur playlist. Ce film est bourrés de moments qui nous donnent envie de savourer la vie au rythme d’une bonne bande son. En parlant de musique, la BO du film est un élément clef de New York Melody (titre VF) et est une petite perle à part entière. Vivement le prochain film de John Carney. D’ailleurs monsieur Carney, pour votre prochain film, ce serait une bonne idée de recruter Colin O’Donoghue. Il chante, joue de la guitare et est irlandais… Sérieux, vous faites la paire !


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