Les belles-sœurs d’Isabelle ont été condamnées à la prison à vie et leurs amants mis à mort car leurs aventures ont remis en question la légitimité de la descendance royale. Son père est mort et son frère, Louis X, est monté sur le trône. Robert d’Artois ne compte toujours pas abandonner ses terres. Édouard II traite sa femme, qu’il dépossède de ses domaines insulaires, de « jument française » et ne peut lui faire d’enfant sans l’aide de son nouveau favori, Hugues Despenser, dans leur lit. C’est de cette famille, les Despenser, dont Thomas de Lancastre et ceux qui le suivent veulent se débarrasser. Isabelle et son amant Roger Mortimer ont le même souhait. Avec celui de renverser Édouard en plus.
Il y a dans cette deuxième et dernière partie d’Isabelle, La louve de France, des secrets, des complots, des trahisons de toutes parts. Des surprises et des partis pris aussi. Les pages sont toujours aussi fortes, dures parfois et captivantes. Elles ouvrent les portes d’une Histoire agitée et complexe, se concentrent avec un grand plaisir (partagé) sur la vengeance enfin possible d’Isabelle. Dans la collection Les reines de sang, à l’image des autres volumes, un titre saisissant et exemplaire.
Présentation de l’éditeur :
Alors que les fils de Philippe le Bel se succèdent sans héritier sur le trône de France, en Angleterre, une rébellion des barons éclate pour chasser les Despenser du pouvoir. Isabelle, humiliée, dépossédée au profit du mignon de son époux Édouard II, trouve du réconfort dans les bras de Mortimer. Ce dernier rejoint la rébellion, mais arrêté, il s’évade de la tour de Londres et gagne la France, où Isabelle ne tarde pas à le retrouver. C’est à ses côtés que la Louve de France partira à la reconquête de l’Angleterre.
Jeu de briques
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