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1984 – Georges Orwell

Par Felynrah

1984-Big-BrotherQuatrième de couverture :

Souriez, vous êtes filmés… Londres, 1984. Voici Winston Smith, employé au Ministère de la Vérité, chargé de réécrire l’histoire afin qu’elle s’accorde avec la version officielle. Voici les télécrans qui diffusent en permanence les messages de propagande et espionnent sans relâche chaque individu. Voici Julia, rencontrée lors des Deux Minutes de la Haine quotidiennes et obligatoires où l’on conspue le Traître Emmanuel Goldstein, qui aura maille à partir, comme Winston, avec la Police de la Pensée. Voici la novlangue qui dépouille le langage de ses inflexions subversives, qui le réduit à un rôle informatif. Et surtout, voici Big Brother, aujourd’hui passé au stade de figure mythique, symbole de la surveillance et de l’oppression totalitaire. 1984, une machine monstrueuse si habilement huilée, qui broie l’homme et les pensées, et que plus rien ne semble pouvoir enrayer. Nous n’en avons pas rêvé, Orwell l’a fait. Espérons qu’il sera le seul.

C’est étrange de lire ce roman si connu à mon age. C’est un roman que j’ai dans ma bibliothèque depuis que je suis ado et j’ai mis tellement de temps à le lire… Mais je ne suis pas déçue de l’avoir fait aussi tard et à cette époque. Je ne suis pas certaine que ce livre aurait eu le même impact…

Je ne vais pas faire ici un résumé de ce livre. Il en existe des beaucoup mieux fait sur internet… Mais ce livre a malheureusement une étrange connotation aujourd’hui… Bien sûr, nous connaissons tous le fameux "Big brother is watching you" que l’on peut ressortir à chaque nouvelle émission plus ou moins naze de télé réalité… Mais ici, la satyre est plus forte et plus parlante. Orwell a réussi à imaginer et résumer en un seul livre tous les types de manipulations que l’on peut concevoir ou qui ont déjà été conçu. Et cela fait froid dans le dos. Tout ici semble crédible, tout semble réaliste et réalisable… Lorsque j’ai fini ce livre, j’ai été contente de le reposer, de le refermer et de me dire que mon monde n’était pas celui-là. Mais que malheureusement, si on n’y prend pas garde, il pourrait se transformer….



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