Sorties ciné 6/08 : Lucy+Nos pires voisins+Opération Casse-noisettes

Chaleur d’août, c’est du bien partout ! Du bien pour les mirettes il y en a, au cinéma en ce début de mois. Histoire hors du commun et effets spéciaux à gogo pour le nouveau film de Luc Besson, le très attendu Lucy (Europacorp). Synopsis : Jeune étudiante qui fait la mule pour arrondir ses fins de mois, Lucy rentre malencontreusement en contact avec une substance qu’elle devait transporter. Elle se retrouve alors totalement transformée par les effets de cette dernière qui décuple l’utilisation de son cerveau. Avec l’aide d’un professeur dont elle illustre parfaitement les théories, elle va explorer ses nouvelles capacités qui ne sont pas sans danger, ni pour elle, ni pour les autres. N’utilisant que 10% de notre potentiel cérébral, sommes nous tous potentiellement des graines de Supers héros ?  Tel est le propos de Luc Besson qui retourne à sa bonne recette, celle qui a fait ses plus grand succès : les femmes qui se battent. En effet, après Nikita, Leeloo (Le Cinquième Élément), Angel-A, Jeanne d’Arc ou encore la très jeûne Mathilda, protégée de Léon, sa nouvelle héroïne Lucy est comme les précédentes, une fille au demeurant ordinaire à qui il arrive des choses extraordinaires et qui du coup, n’a pas le temps de se prendre la tête comme la copine de Pascal Obispo !!! Pour incarner ce mélange de force et de fragilité, le réalisateur a choisi notre très Yummy Girl Scarlett Johansson, après le désistement d’Angelina Jolie tout d’abord pressentie pour ce rôle. On lui dit merci car on a beau aimer Mme Brad Pitt, mais on a gagné en chair et en fraîcheur avec Scarlett ! Découverte à 14 ans dans L’homme qui murmurait à l’oreille des chevaux de Robert Redford, Miss Johansson a été la muse de Woody Allen avec qui elle a tourné trois films dont le monument de sensualité Match point. Celle qui habite le top ten des femmes les plus sexy au monde depuis quelques années maintenant semble avoir pris goût à la castagne depuis son rôle de la veuve noire, combinaison affriolante incluse, dans la saga Les Avengers. Luc Besson+ Scarlett Johansson+ Morgan Freeman, acteur toujours impeccable dans le rôle du Professeur bienveillant, une addition pour laquelle on se lève sans hésitation à la rédac’ !

De la science-fiction on vire à la comédie, qui elle-même vire au drame avec Nos pires voisins de Nicholas Stoller (Universal).

Synopsis : Mac et Kelly, couple trentenaire se complaisent à jouer à la petite famille idéale dans leur maison fraîchement acquise au milieu d’un  quartier résidentiel tranquille avec leur petite Stella,  jusqu’à ce que l’arrivée de nouveaux voisins jeûnes et très bruyants vienne mettre à l’épreuve leur soi-disant coolitude. Opposition entre psychopathes en herbes et néo-bobos nourrie de blagues bien grasses et gags pas du tout drôles pour les victimes, ce film d’un certain protégé de Judd Apatow, autrement dit la nouvelle écurie du rire us marque aussi la transition pour plusieurs de ses acteurs. En effet, c’est  Good boy gone bad pour Zac Efron, qui après le Paperboy de Lee Daniels (A l’ombre de la haine ou Precious) salit encore plus sa gueule d’ange que l’on a vu grandir dans la série sirupeuse High School Musical ou encore sous les traits du minot gominé de Hairspray. L’australienne Rose Byrne va quant à elle montrer un côté plus déluré, car malgré ses apparitions plus ou moins remarquables dans de grosses productions comme Star Wars, Troie ou encore Marie-Antoinette, ce n’est que dans son rôle de jeûne femme proprette, tête de turc de Glenn Close dans la série Damages ou encore en fliquette déterminée amoureuse du Professeur X dans X-Men : Le commencement, qu’elle a réussi à s’imprimer dans la mémoire collective. Pour Seth Rogen, acteur scénariste, producteur canadien, complice du grand manitou Judd, c’est tout simplement le passage à l’âge adulte. Il se détache clairement du type de rôle qui ont fait sa réputation, l’adulescent, sorte de Tanguy mi-ours, mi-gogole parfaitement illustré dans En cloque, mode d’emploi. C’est sans doute ce côté geek rimant avec un un sens de l’humour un peu particulier qui l’ont d’ailleurs conduit notamment à produire et à jouer dans The green hornet de Michael Gondry, film qui au final tenait plutôt de la grosse blague douteuse… On est donc très curieux de voir ce que va donner cette énième évocation de la guerre des voisins qui promet quand même d’être beaucoup plus croustillante que les petites altercations de l’émission de Julien Coubert !

Pour rassembler les grands enfants que nous sommes tous finalement, un film d’animation à ne pas manquer, Opération Casse-noisettes de Peter Lepeniotis (SND).

Synopsis : Surly, un écureuil malin et ingénieux repère un magasin de noix alors qu’il débarque à peine en ville. Y voyant une solution au problème constant de subsistance pour lui et ses congénères, il met au point un plan à priori infaillible pour les mettre à l’abri tout l’hiver ! Petit oups, il a juste oublié de tenir compte des obstacles que peut comporter son tout nouvel univers. À en juger le succès obtenu au box-office américain qui lui vaut une suite déjà programmée pour 2016, il y a fort à parier que nous allons nous aussi succomber au charme de la petite bête aux grandes dents sortie de l’imagination du réalisateur, d’abord en court métrage, puis victime de son succès, sur grand écran. Rappelons que ce dernier avait déjà sévi comme animateur sur des plateaux comme Toy Story 2 ou encore Fantasia.

Plein les yeux on vous l’avait dit, mais évidemment ce ne sont pas les seules sorties. Alors vous, qu’irez-vous voir cette semaine au cinéma ?

#SHONA