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La complainte de Léonel Houssam alias Andy Vérol alias...

Par Sergeuleski

   " Pas de sextape avec Robin Williams cette année. Se suicider dans les réseaux sociaux...


 
La complainte de Léonel Houssam alias Andy Vérol alias...
   ... J'en ai marre de racoler, puisque c'est le principe sur les réseaux dits sociaux. Il y a un an, j'aurais écrit "ma sextape avec Robin Williams" et ça aurait buzzé. Mais tout ça pour des droits d'auteur de 8,40€ par livre et des centaines de "bravo pour ton nouveau livre, je te souhaite plein de réussite !", ça saoule et j'en n'ai rien à foutre des politesses virtuelles d'usage. Pute oui mais au moins de luxe ! Facebook et Twitter sont à la littérature et à l'art en général, ce que la baguette industrielle est à la gastronomie. On pourrait invoquer ma médiocrité ou ma nullité en matière d'écriture, mais pour ça, il faut pouvoir juger sur pièce, en lisant réellement mes livres.   Je crois surtout que les réseaux asociaux -comme il faut bien les appeler- sont une sorte de fourmilière d'égos surdimensionnés virtuellement, traduisant des existences médiocres, routinières, pétochardes et soumises. La preuve en est, la baisse massive de fréquentation lors des vacances scolaires, preuve que ceux qui gémissent, braillent, blaguent et jouent les gros bras ne sont en fait que de grotesques parents salariés, des ados suivants leurs parents salariés ou encore des salariés tout court allant se vautrer comme n’importe quel beauf sur les plages aménagées, se péter les chevilles sur des chemins de randos balisés ou se vider les burnes dans des vulves gavées de sable et de crème solaire… Difficile donc de faire passer mes écrits qui, précisément, font le constat de cet amas d’imbéciles heureux ou malheureux que d’autres appellent des occidentaux niquant leur temps libre à partager du vent sur leurs comptes « 1984 ». Twitter, Facebook et les autres ne sont en rien des lieux de partage et de soutien aux échanges. Ils sont, et seuls les crétins ne le savent pas encore, des machines à statistique, à lister, à marketer, etc. Rien de neuf sous les serveurs de Californie.   Alors que faire lorsqu’on est un auteur indépendant ? Continuer à s’humilier sur ces broyeuses ou s’en retourner à sa mansarde, accompagné par les araignées dans les coins et l’odeur des morts qui s’y sont pendus par le passé ? Ceux qui aujourd’hui s’en sortent sont les mêmes qu’hier. Il n’y a pas de miracle. Facebook, Twitter et leurs petites copines les chaines de télévision, ont des clients qu’ils veulent faire payer un jour ou l’autre, à qui ils veulent refourguer des cochoncetés. L’auteur, indépendant, soi-disant libre, n’est qu’un chien parmi les chiens, un tondu parmi les tondus, un consommateur à qui l’on promet des perspectives pour mieux l’engloutir dans les méandres de la machine à pognon. Ce constat, tout le monde l’a fait depuis un moment, du moins les plus conscients et réalistes d’entre vous (même si vous avez vraiment l’air con avec votre lard cuisant durant les quinze jours de « vacances » annuelles), alors comment l’auteur doit-il survivre ? A quoi cela sert-il de s’échiner jusqu’à l’infarctus pour offrir son message au plus grand monde ? Et finalement, qui est l’auteur ? Qu’a-t-il de plus que le non-auteur ?   La véritable question est : faut-il ou non se pendre à son tour dans cette mansarde pleine de spectres ? Sans doute oui si l’on est persuadé que son « œuvre » est essentielle… Il y a une alternative à ça, continuer à écrire, se contenter de ses 8,40€ par livre et mettre les PDG de Facebook et de Twitter entre les mains de bouchers psychopathes les torturant jusqu’à plus soif !       Sur ce, pas de politesse d'usage: que votre journée soit aussi pathétique que la précédente. Aléa éjacula est." ___________
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Andy Vérol chez Serge ULESKI
   

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Par Stef Mortimore
posté le 09 mai à 21:11

Andy Verol, Léonel Houssam, ou l'histoire d'une imposture. Ecrigraillon avide de gloire et de reconnaissance, Petit bourgeois aimant se donner figure de rebelle et d'artiste... farceur égomaniaque qui se proclame Vigie de l'Extinction Complète, et pourquoi pas phare du chaos tant qu'on y est, grand timonier de l'apocalypse... Tout ça pour se faire à l'idée qu'il n'a jamais été qu'un raté, salarié pour le compte de l'ANPE (la rebellitude quoi...) écririen de la facilité, gourou pour quelques ahuris bercé par sa mythomanie pathologique et d'autant nécessaire que dans la vie Ludovic Huard cache une personnalité de pervers violent : https://unchatsurlepaule.wordpress.com/2016/05/06/misere-sexuelle-4-explicit-lyrics/

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