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Magic in the Moonlight

Publié le 15 août 2014 par Bigreblog

Bonjour mes chers Bigronautes d’amour (oui, aujourd’hui je vais distribuer l’amour par-ci, l’amour par-là, je ne suis qu’un gros Bisounours)!

Hier soir, lors de l’une de nos nombreuses escapades au cinéma pour l’été (sérieusement, c’est quoi cette foison de bons films qui sortent en ce moment?), nous sommes allés voir, en famille, cela va sans dire, le dernier film de Woody Allen.

Dernier film qui est arrivé comme une surprise, puisque je n’avais lu nulle part que mon réalisation à lunettes et à l’humour déjanté préparait un nouveau film, et pire, un film avec Colin Firth.

Vous devriez le savoir depuis le temps, Colin Firth, c’est un peu un appât pour ma gueule. Je regarderais tout et n’importe quoi pour vu qu’il soit dedans.

Mais je vous rassure, Magic in the Moonlight n’est pas n’importe quoi. Pire que cela…c’est probablement l’un des meilleurs films que j’aie vus cette année…

Je spoile rien du tout, it’s safe as melted butter.

Magic in the Moonlight, c’est l’histoire de Stanley Crawford, illusionniste de talent qui se produit depuis des années sous le pseudonyme de Wei Ling Soo, grand magicien chinois dont la spécialité est de faire disparaitre un éléphant sur scène. Alors qu’il sort d’une représentation à Berlin, Stanley est accosté par son ami d’enfance Howard qui lui demande son aide. Dans le sud de la France, une famille anglaise fortunée semble être la proie d’une arnaqueuse américaine qui se fait passer pour une puissante médium. Howard a besoin de Stanley pour la démasquer. Seul problème: après des jours et des jours d’investigation, Stanley ne trouve aucune preuve que la jeune Sophie Baker n’est pas réellement une médium…

Le tout se déroule en 1928, durant les années folles du charleston, des cheveux courts pour ces dames et des voitures décapotables classieuses.

Je ne vous explique même pas comment ce simple pitch, accolé à la bande-annonce que voici, a réussi à me faire sauter sur ma chaise de trépidation.

En fait, ce film a plusieurs atouts indéniables, le premier étant le fait qu’il a été écrit par Woody Allen. Vous allez me dire "Ben ouais, il écrit les scénar de tous ses films, nan?" Oui, j’en conviens. N’empêche qu’ici, son écriture se fait d’autant plus ressentir que le personnage de Stanley est odieux au possible.

Oui, Odieux. Réellement Odieux. Un vrai connard comme on espérerait qu’il n’y en ait plus. Il passe son temps à insulter les gens qu’il croise mais avec un tel flegme et un tel humour décapant que l’on reconnait directement la plume d’Allen derrière.

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Mais, comme l’a si bien dit mon voisin de derrière en salle obscure: "C’est justement ça qui fait le charme de Stanley: sa langue de p***." On ne saurait si bien dire. ;)

Le deuxième atout du film, c’est sans conteste le fait qu’il repose quasi entièrement sur les épaules de Colin Firth. Colin Firth et sa classe de Briton, Colin Firth et son sourire en coin que tu lui sauterais dessus, Colin Firth et son élocution impeccable, Colin Firth, Colin Firth, Colin Firth.

Bref, je pense que vous avez saisi le message.

La seconde tête connue du film est la bouille d’Emma Stone, qui incarne pour le coup la jeune Sophie avec la douce folie qu’on lui connaissait déjà dans Crazy, stupid love, et son charme si singulier. Elle donne vraiment bien le ton et arrive à supporter les éclats d’impolitesse de Mr Firth avec un grand calme.

Magic in the Moonlight

Ma réplique préférée du film: "My psychoanalyst says it means I’m in need of love, but to me, I’m just hungry."

Bref, en fait, je ne saurais ajouter qu’une seule chose: je pense n’avoir que très rarement autant ri devant un film, et à fortiori un film de Woody Allen, car même les deux derniers, que j’ai pourtant adorés, ne m’ont pas fait autant rigoler. C’est bien simple: une réplique = un fou rire. Voilà.

Je ne saurais donc que vous encourager à aller le voir en salles, d’autant plus que dans mon ciné de mon coin, il était passé en VO sous-titrée. Plaisiiiiiiir! :D

Note: 8,5/10 (scénario: 7/10 (l’histoire en elle-même est rendue secondaire face aux personnages)jeu: 10/10 (même les seconds rôles sont succulents)BO: 7/10 (pures années 20)comédie: 10/10)

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