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Le tatouage qui pulse

Publié le 21 août 2014 par Pwrlovers @pwrlovers

Enfin un tatouage utile ? Des chercheurs de l’Université de Californie ont conçu un tatouage qui produit de l’énergie à partir de la transpiration, et peut servir de capteur fitness pour suivre les progrès de la personne qui le porte. Bientôt fini les bracelets disgracieux et pesants lors des séances de jogging !

Un tatouage produit de l'énergie à partir de la transpiration, et peut servir de capteur fitness pour suivre les efforts physique de la personne qui le porte.

Un tatouage produit de l’énergie à partir de la transpiration, et peut servir de capteur fitness pour suivre les efforts physique de la personne qui le porte.

L’étude des chercheurs de San Diego a été très sérieusement présentée au congrès de l’American Chemical Society la semaine dernière. La technologie fonctionne en captant un produit généré par nos muscles en exercice : l’acide lactique, un résidu de notre consommation de glucose pendant l’effort.

Les scientifiques détectent couramment ce composé dans le sang, par exemple dans le cadre des programmes d’entraînement des athlètes professionnels, afin d’évaluer leur condition physique. Les médecins suivent aussi ce marqueur pour les patients atteints de maladies cardiaques ou pulmonaires, mais ils doivent prélever des échantillons de sang à plusieurs moments pendant un programme d’exercice, ce qui rend le suivi inconfortable pour les sujets étudiés.

 
Le tatouage est évidemment un moyen plus rapide, plus facile et plus zen : il est simplement imprimé sur la peau de façon temporaire. Du plus il produit sa propre énergie : il contient une enzyme qui enlève des électrons à l’acide lactique, et permet ainsi la génération d’un courant électrique faible mais suffisant (jusqu’à 70 microWatts / cm2 – un tatouage d’une dizaine de cm2 pourrait suffire à alimenter une montre par exemple), et facile à mesurer.

Les chercheurs californiens ont d’ores et déjà testé l’idée sur des volontaires. Ils ont appliqué le tatouage sur les bras de 10 sportifs en bonne santé, qui devaient se fatiguer sur un vélo stationnaire pendant 30 minutes. Le courant électrique a effectivement suffit à mesurer en permanence les niveaux de production d’acide lactique, en fonction du temps et de l’intensité de l’exercice.


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