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Critiques Séries : Rush. Saison 1. Episodes 4 et 5.

Publié le 22 août 2014 par Delromainzika @cabreakingnews

Rush // Saison 1. Episodes 4 et 5. We Are Family / Where is my Mind ?.


Ce que je trouve d’assez sympathique dans Rush c’est le fait qu’elle ne semble jamais vouloir entrer dans une convention. Les séries médicales originales, j’ai plutôt tendance à m’en méfier comme de la peste. Disons que ce n’est jamais vraiment parfait et qu’en plus de ça, il y a toujours de quoi nous ennuyer terriblement avec une mécanique brouillon. USA Network nous a en plus de ça déjà habitué avec Royal Pains. Bien que cette dernière ne soit pas mauvaise, elle se complait dans sa propre mécanique qui rouille d’années en années. Certes, nous ne sommes qu’au début de Rush, mais pour le moment on sent que la série brise vraiment les conventions et tente de nous offrir quelque chose d’un tantinet plus original. Notamment au travers d’un héros qui n’a peur de rien. Cela ne se voit pas forcément énormément dans « We Are Family » mais surtout dans « Where is my Mind? » alors qu’il semble complètement perdre la tête. Mais dans « We Are Family » nous allons en apprendre un peu plus sur le personnage de Rush, notamment quand ce dernier va avoir voir sa belle mère. C’est une partie de l’épisode que j’ai trouvé plus touchante que ce que l’on a l’habitude de voir. Corrinne est parfaite pour confronter Rush. Notamment car les deux ne se connaissent pas vraiment et qu’au fond il n’y avait pas auparavant de volonté de la part de Rush d’en apprendre plus sur elle et vice versa.

Si cela devait être un sympathique petit repas, cela va forcément devenir rapidement différent. Ils ne vont pas devenir meilleurs amis du jour au lendemain de toute façon. Le souci avec Corrinne pour Rush c’est le père de ce dernier. Je suppose que l’on sera amené à en voir beaucoup plus par la suite et j’ai vraiment hâte de le découvrir. Surtout que Rush est un solide personnage qui a de quoi être développé. Quoi qu’il en soit, Rush est aussi un médecin de l’extrême qui est là pour satisfaire les besoins les plus rudimentaires des gens. On peut donc parler de toutes ces histoires impliquants notamment un couple qui ont un lézard domestique carnivore. C’était drôle mais l’on ne peut pas dire que cela soit le meilleur cas de la semaine que Rush ait pu nous présenter non plus. Quoi qu’il en soit, ce n’est pas ce qu’il y a de plus importants les cas médicaux finalement. Ou en tout cas, pas dans cet épisode. On sent que Rush cherche avant tout à développer le reste et c’est une très bonne chose. Surtout quand on a un héros en roue libre et que la série ne semble pas forcément chercher à le transformer en grand bordel qui part dans tous les sens et ce même si « Where is My Mind ? » est un peu l’épisode qui va détruire plus ou moins l’image du héros que l’on a depuis le début de la saison.

Le problème de Rush en ce moment c’est son anxiété. Disons qu’il vit à 100 à l’heure. On ne parvient pas à lui donner des moments de répit. Même quand on le lance dans les bras de sa famille les choses sont compliquées c’est bien la preuve qu’il va un jour complètement partir en vrille. Et c’est le cas dans ce tout nouvel épisode. Après tout c’est une bonne idée, Jonathan Levine tente avec son héros de le transformer en quelqu’un de beaucoup chaotique que l’on ne pourrait le penser, surtout qu’il aura fallu moins de temps à Rush pour plonger qu’il n’en a fallu à House par exemple. Certes, la timeline est différente (sans compter que les séries sont vouées à durer bien moins longtemps qu’auparavant maintenant). Mais peu importe, la comparaison fonctionne malgré tout. Le cas de la semaine pour Rush est assez impressionnant, laissant le personnage au centre d’une affaire dont il sera difficile pour lui de se dépatouiller. C’est ce qu’il y a de plus excitant dans une série comme celle-ci avec un héros qu’il est difficile de contrôler. C’est sans compter sur son moment de faiblesse où il va complètement perdre connaissance après avoir tenté de sauver quelqu’un qui s’est pris une barre de billard dans le ventre.

Pour le coup, on se rapproche parfois un peu de Royal Pains dans le côté gestion de crise à l’extrême, avec des personnages riches (comme dans les Hamptons) mais on ne peut pas nier le fait que Rush est une série beaucoup plus sombre. Finalement, ces deux épisodes de Rush s’inscrivent parfaitement dans la ligne directrice de la saison. Pourquoi pas, c’est de toute façon sans hâte aucune que je vais regarder la suite (et fin) de la saison.

Note : 5/10. En bref, plutôt pas mal bien que cela pourrait être beaucoup plus poussé.


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