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Pascal TERASSE : Le bon sens ...

Publié le 27 août 2014 par Letombe
Pascal TERASSE : Le bon sens ...

Nous sommes nombreux à gauche, et même au gouvernement, à partager et à se retrouver sur l'idée qu’il faut réorienter la politique européenne vers davantage de croissance. Pour cela, il faut une politique monétaire plus souple, et relancer l’investissement à l’échelle de l’Union.

• La politique de soutien à la compétitivité commence seulement à s’installer. C’est une réforme de structure sans précédent, qui prend nécessairement du temps pour porter ses fruits. Les récents chiffres de notre économie ne bénéficient pas encore de ses effets. Il est donc faux de dire qu’elle est responsable des mauvais chiffres actuels.

• Depuis 40 ans, c’est le choix des déficits budgétaires qui a été fait chaque année. L'endettement d'hier sera les impôts de demain, sauf à faire un bras d'honneur à nos créanciers.

• Il faut que le prochain gouvernement soutienne aussi la demande par des baisses d’impôts, en direction des plus modestes, baisses qui doivent s’intensifier pour les classes moyennes.

• Changer de politique, ce serait tout perdre : les fruits à venir, mais aussi les efforts déjà engagés.

• Toutes les dimensions doivent prises en compte :

- Compétitivité des entreprises,
- Déficit,
- Demande

C’est donc d'une politique bien équilibrée, en rapport avec la situation du pays, dont nous avons besoin. Il y a urgence.


• Je ne veux pas mener une politique d’austérité ! Pour cela nous devons réaffirmer quelques grands principes:

- Maintien des grandes priorités : éducation, sécurité, justice, emploi
- Rythme maîtrisé de la baisse des déficits publics,
- Soutien à la demande et notamment soutien des ménages aux revenus les plus modestes.

Ceux qui proposent une « innovation » qui consisterait à laisser filer les déficits font preuve de conservatisme, car ils s’inscrivent dans le droit-fil des politiques menées depuis 40 ans.

Il faut comprendre que la France vit à crédit. Vivre à crédit pour les investissements d'avenir est nécessaire, et même salutaire.
Vivre à crédit pour les dépenses quotidiennes et l'ordinaire est inacceptable.

D'ailleurs aucun ménage, aucune collectivité locale, ne finance son fonctionnement à crédit. Imaginiez vous faire un crédit pour aller au restaurant.


C'est un peu l'état financier du pays.


La dette publique était de 1 000 milliards en 2002. A partir de 2007 cette dette s'est envolée pour atteindre à la fin de l'année 2 000 milliards d'euros.


Doit-on effacer cette sacrée dette, et qui seront alors les perdant ?

Doit-on augmenter les prélèvements pour la rembourser et qui seront alors les personnes imposées ( entreprises- ménages...) ?

Ou doit-on réduire la dépense publique sans pour autant abîmer notre cohésion sociale et remettre du carburant dans notre développement économique.


Vous l'aurez compris ! Ma position est plutôt la dernière.

Pascal TERRASSE Député de l'Ardèche

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