[GC14] Out There Ω : Dans l’espace, personne ne vous entendra lire

Découvertes

Publié le 29 août 2014 par Dottmungeer

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[GC14] Out There Ω : Dans l’espace, personne ne vous entendra lire

Etant donné ce qu’on y a vu une pelletée de titres tous plus délirants les uns que les autres, vous comprendrez que l’Indie Megabooth a vite pris le rôle de havre de paix et de fun, loin des rendez-vous parfois un peu trop coincés. Mais tout n’est pas rose, champêtre et désopilant ici-bas. La preuve, il y a Out There Ω.

De la tablette au grand écran

Ambiance cozy et intime sur le stand du studio

Pour revenir un peu à la genèse du projet, Out There est un jeu iPad développé par deux personnes, Michaël Peiffert (ou Mi-Clos)et Fibretigre. Après un fastidieux travail, leur bébé s’est rapidement retrouvé best-seller sur l’iTunes Store avec plus de cent mille exemplaires vendus, au bonheur de nos deux joyeux drilles. Il s’agit en fait de l’aventure d’un cosmonaute amnésique se réveillant dans un vaisseau vide. Lui-même ne sait pas quoi faire, et décide de voyager à travers la galaxie. Ainsi, c’est une multitude d’évènements textuels, et donc sans aucun combat, qui s’offrent à lui, de la découverte de race extra-terrestre à un champ d’astéroïdes en passant par des expéditions dans les géantes gazeuses.

Il sera possible d’apprendre petit à petit des mots du vocabulaire martien

Quelques mois seulement après la sortie de la version mobile, les voici déjà à plancher sur une adaptation pour PC et Mac, faisant également office de grosse mise à jour pour les petits écrans. « C’est ce qu’on a toujours voulu faire, mais à l’époque nous n’avions pas les connaissances nécessaires, d’autant plus que j’avais déjà développé des applications mobiles » nous dit Michaël Peiffert. « Fibretigre réfléchis à d’excellentes idées et sait raconter des histoires. C’est lui qui a écrit tous les évènements. Cependant, il fait des produits invendables, il ne se focalise pas assez sur certains points, et c’est pour ça qu’on se complète bien. Moi, je connais le marché et je peux m’occuper de l’aspect graphique et de l’interface, une composante essentielle à un jeu ergonomique. » Le monsieur nous assure d’ailleurs que c’est de leurs querelles que sont nées les meilleures idées, de compromis en compromis.

Au programme de cette nouvelle mouture, une update graphique est bien entendue de mise, avec plus de détails dans les dessins et d’effets de lumière. Nos oreilles ne seront pas en reste avec de nouvelles musiques pour nous accompagner durant les 50 nouvelles aventures textuelles jusqu’à l’éventuelle nouvelle fin possible !

Sympathique, mais pas le chef d’œuvre que l’on m’avait vendu, Out There Ω a un tas de bonnes idées et assure une durée de vie XXL, mais son parti pris uniquement narratif ne contentera pas tout le monde, ce qui en fait un soft réservé à un public averti, qu’il plongera malgré tout dans une sacrée ambiance plutôt travaillée. A mon grand dam, il ne m’a pas laissé un souvenir impérissable, mais, qui sait ?, cela est-il peut-être la conséquence de tenter une session au milieu d’un grand salon où la dubstep résonne en tous coins.

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