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PSYCHO: 2 heures de bénévolat par semaine font un maximum de bien au bénévole aussi – Psychological Bulletin

Publié le 31 août 2014 par Santelog @santelog

PSYCHO: 2 heures de bénévolat par semaine font un maximum de bien au bénévole aussi – Psychological BulletinSe faire du bien en plus de faire du bien aux autres, c’est le petit «  plus  » du bénévolat, expliquent ces chercheurs canadiens, preuves à l’appui. Leur analyse de la littérature, présentée dans le Psychological Bulletin estime même le juste équilibre, pour la santé et le bien-être du bénévole âgé : Il semblerait qu’effectuer 100 heures de bénévolat par an, à raison de 2 à 3 heures par semaine apporte un vrai coup de pouce aussi, à la santé du bénévole.

Un bénéfice particulièrement appréciable pour les personnes âgées qui ont plus de temps disponible mais sont parfois plus isolées. En restant actives grâce au bénévolat, elles maintiennent de meilleures capacités psychosociales, physiques et cognitives.

Ces chercheurs du Baycrest Centre for Geriatric Care affilié à l’Université de Toronto, ont effectué un examen global, le premier sur ce thème, des études disponibles portant sur les avantages pour la santé du bénévolat chez les personnes âgées. L’examen a porté sur 73 études publiées ces 45 dernières années, portant sur des adultes âgés de 50 ans ou plus, et ayant évalué les effets du bénévolat sur les résultats psychosociaux, physiques et / ou cognitives, le bonheur, la santé physique, la dépression, le sentiment de soutien social et la satisfaction de vie.

Le Dr Nicole Anderson, professeur agrégé à l’Université de Toronto et auteur principal de l’étude conclut, de cet examen, que le bénévolat peut devenir, pour les bénévoles, une composante à part entière du mode de vie et un facteur majeur de santé et de bien-être. Précisément, son analyse montre que,

·   le bénévolat est associé à une réduction des symptômes de dépression, une meilleure santé globale, moins de limitations fonctionnelles et même une plus grande longévité,

·   il existe un seuil –que l’auteur qualifie de «  sweet spot  »- qui représente une pratique optimale du bénévolat associée à un minimum de recours aux prestations de santé. En moyenne, effectuer 2 à 3 heures de bénévolat par semaine apporte une «  forme  » optimale au bénévole.

·   Les personnes âgées les plus vulnérables sont aussi celles qui bénéficient le plus du bénévolat,

·   le sentiment d’être apprécié voire nécessaire à l’autre est l’un des principaux facteurs d’amplification du bien-être psychosocial pour le bénévole.

·   Globalement, le bénévolat est associé à une amélioration de la santé et une activité physique accrue et apparaît donc comme un facteur de protection contre toute une variété de maladies : Bénévolat implique un risque réduit d’hypertension artérielle (HTA), de fracture de la hanche ou de perte d’autonomie, précise l’auteur.

En dépit de tous ces bénéfices, le bénévolat, qui prend pourtant toute sa place dans la solidarité sociale, a fait l’objet de très peu d’études, notamment en termes de bénéfices sur ​​le fonctionnement cognitif des personnes âgées. Cet examen de la littérature révèle ainsi que «  pas une seule étude n’a examiné l’association entre le bénévolat et le risque de démence ou d’autres maladies liées à l’âge  ». L’idée est simple, à l’heure où le bénévolat devient parfois le dernier recours, pourquoi ne pas encourager  plus largement sa pratique, en particulier chez les personnes âgées.

Source: The Psychological Bulletin (APA) Aug 25, 2014 doi: 10.1037/a0037610 The Benefits Associated With Volunteering Among Seniors: A Critical Review and Recommendations for Future Research

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