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Renaissance #7-Camera Camera-1981

Publié le 01 septembre 2014 par Numfar
Renaissance #7-Camera Camera-1981

Renaissance #7:

Annie Haslam: chant

Jon Camp: chant, basse

Michael Dunford: guitare

Après la courte aventure au sein du groupe new wave Nevada, les trois survivants du grand Renaissance décident de reformer leur groupe en lui donnant une couleur résolument plus moderne.

Avec l'aide de Peter Gosling aux synthés et Peter Barron à la batterie, le groupe publie son nouvel album courant 1981: "Camera Camera" (#196 US), produit par Renaissance.

Camera camera (J.Camp-M.Dunford)

Faeries (M.Dunford-P.Gosling)

Remember (M.Dunford-B.Thatcher)

Bonjour swansong (M.Dunford-B.Thatcher)

Tyrant-Tula (J.Camp-M.Dunford)

Okichi-San (M.Dunford-B.Thatcher)

Jigsaw (M.Dunford-B.Thatcher)

Running away from you (Jon Camp)

Ukraine ways (J.Camp-M.Dunford)

Musiciens additionnels:

Peter Gosling: claviers

Peter Barron: batterie

Si "Azure D'or" possédait encore quelques traits du Renaissance classique, il est totalement absent ici.

Nous avons affaire à un groupe vieillissant, tentant de se forger une nouvelle image et une nouvelle réputation, parmi une foule de nouveaux groupes plus originaux et énergique qu'eux (Orchestral Manoeuvres In The Dark, Human League, Ultravox, New Order, Depeche Mode).

C'est dire si la tentative est vouée à l'échec.

Il serait une erreur par contre, de renier cet album en bloc. Certains titres portent encore l'empreinte d'un passé glorieux et quelques mélodies mémorables, généralement signées par Michael Dunford.

D'autres titres (comme "Faeries" par exemple) sont tout à fait insupportables.

Ne parlons même pas d'une pochette incroyablement laide.

Betty Thatcher, déçue de l'orientation du groupe, signe ses adieux sur "Bonjour swansong".

Annie Haslam, la grande chanteuse statuesque, se transforme dans cet album en chanteuse pop new wave partant quelquefois dans des vocalises acrobatiques, influence peut-être de Lene Lovich et Kate Bush.

Inutile de préciser que l'accueil des fans fut glacial et ce fut le grand plongeon hors des hit parades.

Ceux qui ont vu le groupe sur scène à l'époque attestent pourtant que ces titres possédaient un certain charme.

J'avoue que cet album et le suivant me laisse de marbre.

En 1983, Annie Haslam, Jon Camp et Michael Dunford vont tenter de renouveler l'expérience et ce nouvel échec va sceller l'existence du groupe.

© Pascal Schlaefli

Urba City

1er septembre 2014

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