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Watchers

Publié le 02 septembre 2014 par Olivier Walmacq

watchers

genre: horreur, épouvante (interdit aux - 12 ans)
année: 1988
durée: 1h30

L'histoire: Un garçon recueille un chien errant qui s'est en fait échappé d'un laboratoire où il a subi des expériences génétiques. Une autre créature provenant de ce même laboratoire mais beaucoup moins sympathique, est envoyée pour le retrouver.  

la critique d'Alice In Oliver:

A l'origine, Watchers, réalisé par Jon Hess en 1988, est l'adaptation d'un roman de Dean Koontz. Ce n'est pas la première fois que cet auteur est adapté au cinéma: des films tels que Phantoms, Souvenirs de l'Au-Delà ou encore Whispers ont déjà bénéficié d'une adaptation cinématographique.
Hélas, pour chacun de ses films, le résultat final n'était pas spécialement convaincant. Malheureusement, Watchers ne fait pas beaucoup mieux. Watchers est aussi un film canadien produit par Roger Corman, le pape du cinéma bis. La présence de Jon Hess derrière la caméra n'est pas vraiment très rassurante.

En effet, par le passé, le réalisateur a déjà signé Alligator 2: La Mutation, qui brillait surtout par sa nanardise et sa médiocrité. En l'occurrence, avec Watchers, Jon Hess s'en tire un peu mieux mais sans réellement convaincre pour autant.
Au niveau de la distribution, le long-métrage réunit Michael Ironside, Corey Haim, Barbara Williams, Lala Sloatman, Christopher Carry et Graeme Campbell. Le scénario est de facture classique. Attention, SPOILERS ! Lors de l’explosion d’un laboratoire de recherche militaire, un golden retriever s’échappe dans la nature.

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Il est en fait relié télépathiquement à un monstre génétiquement modifié qui n’a qu’un idée : le tuer lui et tout ce qui se trouve sur son passage. Le chien atterrit dans la vie du jeune Travis (Corey Haim) qui le prend sous son aile. Mais la NSO, menée par Lem Johnson (Michael Ironside) se lance aussi sur les traces des cadavres laissés par le monstre pour tenter de tout stopper.
Encore une fois, Watchers n'est rien d'autre qu'une petite série B horrifique sans le sou. Toutefois, rien de bien effrayant dans cette histoire de mutation et d'expérience génétique qui tourne mal, sur fond de revendication écologique.

Certes, les intentions de Jon Hess sont tout à fait louables. Hélas, c'est le traitement opéré qui laisse sacrément à désirer. En résumé, Watchers est limite un nanar. Ce n'est pas forcément la catastrophe annoncée non plus. Néanmoins, ça reste un film d'épouvante moyen... très moyen...
Le réalisateur prend le soin de ne jamais dévoiler le visage du monstre (sauf à la fin du film) et décide de filmer les attaques de la créature en caméra subjective. Ce qui est relativement efficace. Seul problème et pas des moindres, Watchers possède un sérieux air de déjà-vu. A l'inverse, certaines séquences d'agressions animales ne fonctionnent pas.

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En tout cas, le film ne parvient jamais réellement à décoller et à provoquer le moindre sentiment d'inquiétude et d'angoisse. Ce qui est assez gênant pour ce genre de pellicule. Ensuite, dans ses quinze dernières minutes, Jon Hess se doit de dévoiler enfin le visage de son monstre moisi de service. En l'occurrence, l'aspect de la créature prête davantage à sourire.
Certes, les deux acteurs principaux, donc Corey Haim et Michael Ironside, font ce qu'ils peuvent. En gros, ils font le job sans être flamboyants pour autant. Tout n'est pas si mauvais dans Watchers qui s'adresse avant tout aux fans "hardcore" du cinéma bis. Les autres pourront aisément passer leur chemin.

note: 07/20


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