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Télévision | Fleming, l’homme qui voulait être James Bond sur Arte

Publié le 05 septembre 2014 par Generationnelles @generationnelle

Pour une fois que la TNT suffit pour occuper nos soirées avec des séries outre atlantique, il ne fallait pas passer à côté.

Rentrée littéraire ou non, un écrivain ça rameute peu les foules sur le petit et grand écran. Et pourtant,  » Fleming, l’homme qui voulait être Bond « diffusé sur Arte montre bien qu’un auteur n’est pas une part négligeable!

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C’est qui? « Je m’appelle Bond, James Bond ». Tout le monde connaît cette phrase. A la base de cette dernière, un homme : Ian Fleming. Entre les cocktails et les amours d’un soir, l’auteur croise le chemin de la charmante Ann Charteris. L’officier de l’intelligence navale britannique a un rêve : devenir écrivain.

Pourquoi on aime? Filmer un écrivain ce n’est pas évident. Beaucoup ont essayé mais une personne devant sa machine à écrire n’est pas forcément l’image la plus rock’n roll du monde. Pourtant les vies de Françoise Sagan ou même de La Fontaine étaient plutôt subversives. Mais bref, en quoi la vie de de Ian Fleming est-elle plus intéressante et même fascinante? Un peu comme Jack Kerouac, l’auteur s’est inspiré de sa propre existence  pour façonner l’espion le plus célèbre de la littérature moderne. Et  des coulisses des services secrets aux comptoirs du bar, l’écrivain expérimente les fantasmes du héros britannique. En plus de l’alcool « shaké à la cuillère » et des stratégies militaires, Ian Fleming ne sait parfois pas forcément endosser le rôle de macho« womanizer » qu’il aimerait et devant son côté fleur bleue  le spectateur a presque la larme à l’oeil. Mais pas la peine de dévoiler davantage l’intrigue pour faire aimer sa série. Car en plus d’une histoire bien menée et d’une photographie impeccable, il faut aussi saluer la performance sans fausse note de Dominic Cooper, bien plus mature que dans le jeune marié de Mamma Mia! Et Lara Pulver, aussi ravissante qu’hypnotisante   diffuse un air de Sherlock à toute la série. Une réalisation qui n’a qu’un seul défaut notoire : sa durée, 4 épisodes, c’est un peu court pour une biographie express’.

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Diffusé ce jeudi 20h et en replay sur Arte.


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