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Nouveautés séries – Eté 2014 – A suivre ou pas ?

Par Emidreamsup @Emidreamsup

Alors que les vampires de True Blood déposent définitivement les crocs et que Masters of Sex nous a concocté une saison 2 aux petits oignons, de nouvelles séries ont fait leur début durant ces deux mois d’été.  Bon ce n’est rien comparé aux nombreuses nouveautés qui nous attendent cet automne, mais c’est déjà un début. Alors, à suivre ou pas ?

Les synopsis viennent du site Sériebox, où vous pouvez retrouver ma page en cliquant ici, ou d’Allociné.

The Strain

Lorsqu’un Boeing 777 atterrit à l’aéroport new yorkais JFK sans qu’aucun signe de vie n’en émane, Eph Goodweather, un scientifique spécialisé dans les épidémies et les attaques biologiques, est dépêché sur les lieux. A l’intérieur de l’avion, il découvre que tous les passagers sont morts, probablement tués par un étrange virus ou… un monstre non identifié. L’homme fait alors équipe avec un ancien professeur, survivant de l’Holocauste, Abraham Setrakian. Ensemble, ils constituent un petit groupe qui devient rapidement le dernier espoir pour la survie de la race humaine. Des vampires transforment en effet petit à petit la civilisation en un gigantesque buffet. Le sang coule à flots et rien ne semble pouvoir les arrêter…

OH MY GOD ! Guillermo Del Toro se lance dans les séries télé. Ce simple fait a suffit à me faire trépigner d’impatience durant des semaines… The Strain est glauque, flippant et me donne un paquet de frissons. Le même effet que les films de son « papa ». Sans compter qu’en prime, on a le droit à David Bradley (vous savez Rusard dans Harry Potter) dans le rôle d’un survivant de l’Holocauste qui est le seul à savoir plus ou moins ce qu’il se passe. Bon entre nous, je préférerais largement me retrouver face à un vampire comme Eric de True Blood que face à l’une de ces créatures sanguinaires. Mais ici, le but n’est clairement pas de donner envie de goûter à la vie « éternelle » bien au contraire. Allez, bring it to me, j’ai même pas peur d’abord… (La série est renouvelée pour une seconde saison).

Finding Carter

Une jeune fille apprend incidemment que sa mère n’est pas sa génitrice, et qu’elle a en réalité été enlevée à l’âge de trois ans par cette femme qui l’a élevée. Ayant retrouvé la trace de sa famille biologique, elle va rencontrer sa sœur jumelle et son petit frère.

Découverte par hasard, cette série est une vraie bonne surprise comme je les aime. Parlant d’un sujet que je n’ai encore jamais vu abordé à la télévision, Finding Carter met en scène une adolescente qui vient d’apprendre qu’elle a été kidnappé alors qu’elle n’avait que 3 ans et que celle qu’elle considère comme sa mère est sa kidnappeuse. Le sujet est lourd et si des touches d’humour sont bien présentes, ce n’est pas pour autant que la série prend le tout à la légère et par-dessus la jambe. Le casting est très bon et je ne boude pas mon plaisir à retrouver l’excellent Alexis Denisof (sous exploité depuis là fin d’Angel). J’ai vraiment hâte d’en découvrir plus.

Extant

Extant

Après avoir passé un an dans l’espace, où elle a mené et vécu d’étranges expériences, l’astronaute Molly Watts tente de reprendre une vie normale auprès de sa famille composée de son mari, John, un scientifique surdoué, et Ethan, leur fils, un perit garçon pas comme les autres. En effet, il n’est pas le fruit naturel de leur union puisque Molly est stérile : il a été conçu par son père comme le premier prototype d’une future lignée de « Humanichs », des « robots humains ». Mais le retour de Molly va justement avoir des conséquences dramatiques sur la planète entière et le destin de l’humanité…

J’avoue être encore pas mal sceptique avec cette nouvelle série de SF. Si le casting mené par Halle Berry et Goran Visnjic est plutôt alléchant, il est maintenant clair que cela ne suffit pas à faire une bonne série. Après deux épisodes, le mystère qui va nous tenir en haleine une bonne partie (voir toute) la saison continue à prendre place doucement. On a le droit ici à un mélange d’Alien et de A.I.. Le tout est intéressant, mais la lenteur de l’intrigue, l’interprétation (un poil trop plan plan des acteurs) et quelques côtés déjà-vu me font clairement hésiter à poursuivre.

The Divide

The Divide

Un procureur découvre un nouvel indice permettant de rouvrir une retentissante affaire de meurtre…

J’ai toujours adoré les films traitant des erreurs judiciaires et de la procédure mise en place pour innocenter un homme attendant dans le couloir de la mort que quelqu’un vienne le sauver en faisant éclater la vérité. Du coup, en voyant le pitch de cette série, j’ai tout de suite été séduite. Le casting (pour la plupart des in(mé)connus à mes yeux) est vraiment bon et si on n’évite pas un joli mélange de petits déjà-vu par rapport à ce qu’à déjà fait le cinéma, je me suis laissée prendre au jeu et j’ai vraiment envie de voir comment le tout va se conclure.

The Lottery

The Lottery

Dans un futur proche, les femmes ne peuvent plus enfanter. Par miracle, l’Humanité a une chance de survivre. Ou plutôt 100. Cent embryons ont en effet été conservés. Une loterie est alors organisée pour déterminer quelles femme porteront ces bébés…

Le pitch a rapidement éveillé ma curiosité. Si au bout de deux épisodes, la série met en place pas mal d’intrigues secondaires et soulève déjà bon nombre de questions, je n’arrive pas encore à savoir si je vais rester jusqu’au bout de la saison. La faute à des acteurs peu convaincants dans l’ensemble et à ce fameux amalgame d’intrigue qui fait qu’on ne sait pas vraiment où donner de la tête et où le tout veut nous mener. Pour le moment, je reste, car je suis tout de même curieuse de voir où on va dans tout ce schmilblick.

You’re the Worst

You’re the Worst

You’re the Worst nous entraîne au cœur d’une histoire d’amour se développant entre deux personnes à tendance auto-destructives qui se rencontrent et tentent l’impossible pour eux : entretenir une véritable relation.

Véritable bonne surprise. Cette sitcom met en scène deux êtres émotionnellement perturbés et qui maîtrise le sarcasme comme une seconde langue. Le duo d’acteur Aya Cash et Chris Geere (j’adore son accent so british) est vraiment excellent. Ils me font rire et en même temps me donne envie de croire qu’ils peuvent y arriver, qu’ils sont fait pour être ensemble et que les plus belles histoires d’amour sont peut-être les plus bancales. J’adore !

Manhattan

Manhattan

Manhattan suit les scientifiques brillants, mais imparfaits, impliqués dans la plus grande course contre la montre de l’histoire de la science, la construction, clandestine, de la première bombe atomique du monde à Los Alamos, Nouveau-Mexique.
Les scientifiques et leurs familles tentent de co-exister dans un monde où secrets et mensonges s’introduisent dans chaque aspect de leur vie.

Le sujet est des plus prometteurs et surtout inédit. L’ambiance, le casting et le sujet réussissent à donner une série bien aboutie. On est face à un show historique qui se met en place lentement en s’attachant à ses protagonistes. Petite et grande histoire se confronte. Certes, il n’est pas sûr qu’elle trouvera vraiment un grand public, mais elle vaut le détour. Pour ma part, je me la garde pour plus tard, car pour le moment, j’ai beaucoup trop de séries en cours.

Outlander

Outlander

À la fin de la Seconde Guerre Mondiale, Claire Randall, mariée et infirmière de son état, touche un cercle de pierre comme il y en a des dizaines sur les îles anglaises et se retrouve projetée en 1743. Alors qu’elle venait de fêter la fin de la guerre, la voici replongée dans la guerre avec des conflits quotidiens entre des clans écossais rivaux. Sans compter, qu’un jeune guerrier, James Fraser, n’est pas insensible à son charme.

J’ai pas pu attendre et j’ai regarder le pilote en preview sur le net. Franchement, je n’avais pas d’attente particulière, j’étais juste curieuse et au final, j’ai été complètement séduite. Outlander mélange thématique historique, fantastique et romantique. Un joli combo qui fonctionne très bien. Surtout que le pilote prend bien le temps de présenter son héroïne avant qu’elle ne se retrouve projeter dans une époque qui n’est pas la sienne. J’ai vraiment hâte d’en voir plus. C’est l’une des rares nouveautés séries qui m’a conquise dès son pilote. Reste à espérer que cela continue.

Partners

Partners

Deux avocats de Chicago, issus d’univers différents, se rencontrent durant ce qui se révèle être la pire journée de leurs vies. Motivés par la même ambition et un peu poussés par le destin, les deux hommes se lient d’amitié et décident de s’associer. Cette collaboration va les obliger à trouver un équilibre entre leurs différences de points de vue, aussi bien au niveau professionnel que personnel.

Voici une nouvelle sitcom qui pouvait avoir un certain potentiel au vu de son casting. Martin Lawrence et Kelsey Grammer (Frasier) jouent ici deux avocats que tout opposent mais qui vont tout de même décider de s’associer. Principe de base déjà éculée, les deux premiers épisodes se reposent sur de l’humour grossier et basique qui m’a tout juste soutiré un sourire par moment. Les rires en boîtes sont assez exaspérant tout comme le fait de reposer l’essentiel des vannes de ce début de série sur des thématiques un poil clichés comme les différences entre les noirs et les blancs, ou encore autour de l’homosexualité. Bref, vous l’aurez compris après deux épisodes je passe mon chemin sans regret.

The Knick

The Knick

Le staff de l’hôpital Knickerbocker de New York, des chirurgiens aux infirmières, doit repousser les limites de la médecine au début du 20ème siècle, à une époque où le taux de mortalité a soudainement augmenté et où les antibiotiques n’existent pas encore…

Entre le casting, les affiches promotionnelles et le fait qu’avant même sa diffusion, Cinemax a décidé de la renouveler pour une seconde saison, The Knick avait tout pour attirer mon attention. L’ambiance est excellente et nous transporte rapidement dans cet univers unique bien qu’ancrée dans une période précise de l’Histoire. Un conseil (du moins pour le pilote) âme sensible s’abstenir. Il y a du sang, du sang et du sang. Bah oui, c’est un hôpital à la fin du 19ème siècle où les médocs n’étaient pas vraiment à la mode et où le nombre de patients passant par la morgue étaient plus élevé que ceux rentrant chez eux après une opération… Une série médicale loin des histoires d’amour ou drames de Grey’s Anatomy ou Urgences. Et entre nous, ça fait du bien. Ce qui n’empêche pas chaque personnage d’être développer en profondeur. Je continue et j’espère que la suite sera aussi innovante et aboutie que le pilote.

Legends

Legends

Martin Odum, agent de la CIA, a un don pour les « légendes », c’est-à-dire les fausses identités. Il est ainsi envoyé dans une grande variété de missions et finit par se demander si sa propre identité ne serait pas, elle aussi, une légende…

Alors déjà le point positif de cette série, c’est de se dire que Sean Bean en tient officiellement le rôle principal et qu’il devrait donc ne pas mourir à l’écran (enfin avec lui on est jamais à l’abri)… Outre ce fait, j’avoue que la vidéo promotionnelle du pilote m’avait laissé un brin perplexe. Certes le mystère entourant l’état psychologique du héros, Martin Odum (Bean), qui se perd dans les fausses identités qu’il créé pour dissimuler ses activités au sein de la CIA, est plutôt intéressant, mais est-ce vraiment suffisant à en faire le sujet d’une série ? Du coup, on rajoute une couche de conspiration pour pousser un peu plus le vice. Le premier épisode ne sert qu’à poser les jalons et présenter les personnages. Pour le moment, je poursuis, par fidélité à Sean Bean, mais va falloir faire mieux pour me garder…

Hand of God

Hand of God

Juge peu orthodoxe, Harris Pernell fréquente une call-girl alors qu’il est marié. Un matin, il commence à avoir des visions et entendre des voix. Il pense alors que Dieu s’adresse à lui.

Créée par Marc Foster, cette série Amazon m’a surtout attiré pour Ron Perlman. Hand of God fait partie des pilots qui sont présentés en amont d’une commande potentielle de saison. Bonne nouvelle, elle aura bien une saison complète. Oui bonne nouvelle car cette série est très prometteuse. Que ce soit du côté du casting, de la construction des personnages ou de la mise en place de l’intrigue, le tout est brillamment mené et Marc Foster prouve encore une fois, qu’il fait de l’excellent boulot dans le mélange des genres et thématiques (drame, politique, religion, enquête…). Hâte de voir la suite.

Hysteria

Hysteria

Une psychiatre et neurologue de talent enquête sur une mystérieuse épidémie.

Hysteria fait aussi partie du nouveau cru Amazon pour clôturer l’été, mais contrairement à la série ci-dessus, son avenir est encore incertain. Après The Lottery ou encore The Last Ship, les histoires de virus mystérieux décimant la population terrestre ont le vent en poupe cette année. Mais à la différence d’un Last Ship qui faisait trop office de sous Helix ou d’un Lottery qui a tendance à se perdre dans ses intrigues annexes, Hysteria se construit autour du flashback. Un condamné à mort (T.R. Knight) s’est immolé pour attirer l’attention de sa soeur psychiatre (Mena Suvari). Alors qu’elle vient pour lui parler, il lui demande de lui raconter à nouveau comment l’enquête, autour d’un étrange épidémie, a débuté. C’est bien ficelé et captivant. J’espère sincèrement que Amazon lui offrira une saison complète.

Intruders

Intruders

Dans le Nord-Ouest du Pacifique des événements étranges, et apparemment sans aucun rapport, commencent à se produire. Plusieurs mystères se mêlent et révèlent un complot qui changera à jamais notre compréhension de la nature humaine. 
Jack Whelan, un flic de Los Angeles devenu écrivain a échappé à un passé sombre et violent pour une vie apparemment tranquille avec sa femme, Amy. Quand Amy disparaît, Jack plonge dans une enquête qui l’oblige à affronter les erreurs de son passé et à réexaminer les fondements mêmes sur lesquels il a construit sa vie. 

Voici un nouveau thriller fantastique comme je les aime. Bourré de mystère, de personnage plus surprenants et complexes les uns que les autres, avec tout un tas de questions soulevées, Intruders est une bonne surprise de cette fin d’été. Surtout que je n’en avais pas plus entendu parler que cela. J’espère seulement qu’elle ne tombera pas dans l’erreur de la surenchère de questions pour un taux de réponses quasi-nulle. Let see, shall we ?

Red Oaks

Red Oaks

Durant l’été 1985, David Myers, 20 ans, décroche un emploi saisonnier dans un country club du New Jersey majoritairement fréquenté par des juifs. Entre des clients pas toujours faciles et des employés pas toujours sympathiques, le jeune homme tente de découvrir quelle direction donner à sa vie.

Créée par David Gordon Green, Red Oaks est une comédie qui ne manque pas de faire écho à la filmographie de ce-dernier, tout spécialement son dernier long métrage, Prince Avalanche. L’ambiance des country club des années 80 est vraiment bien rendu et les acteurs ont ce côté hors du temps qui rend leur interprétation complètement crédible. Bon par contre, j’ai juste un léger souci avec l’acteur principal qui a mon goût fait moins de 20 ans, mais je pense que c’est un effet désiré vu que d’autres personnages lui font remarquer. J’avoue avoir encore du mal à me faire clairement une idée. Le tout est sympathique, mais ne paye pas de mine. Si Amazon décide de la prolonger, je jetterais un coup d’œil aux autres épisodes, mais je ne serai pas déçu si elle n’allait pas au-delà du pilot.

The Cosmopolitans

The Cosmopolitans

Un groupe d’Américains expatriés à Paris, malheureux en amour, tente de se lier avec de nouvelles personnes afin d’évoluer dans le monde de la bourgeoisie française…

Le pilot est à peine sorti que Amazon a déjà annoncé la commande d’une saison complète. Si je trouvais l’idée de base intéressante, je n’ai malheureusement pas du tout accroché. Par moment, il y a des séries comme ça. Que vous regardez sans arriver à entrer dedans même si elle ne manque pas d’atout (sujet, casting) et de charme. Et je pense aussi au fond que j’ai un sérieux problème avec les quelques clichés sur Paris et la vie parisienne qui sont assez agaçants à mon goût. Pour le coup, je passe.


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