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Opération séduction aux jardins collectifs

Publié le 13 septembre 2014 par Blanchemanche
# jardinscollectifs
Publié le 13/09/2014 par 

Opération séduction aux jardins collectifs
Aujourd’hui, 39 jardiniers se partagent les 35 parcelles d’Échillais. Un rucher et un verger pourraient voir le jour juste à côté.© PHOTO PHOTO T. G.« Bien entretenu, un jardin de 100 m2 peut représenter jusqu'à 2 000 euros d'économie par an. » L'argument du maire d'Echillais, Michel Gaillot, a de quoi être alléchant. Outre cette considérable réduction du budget légume, la perspective de cultiver bio met également l'eau à la bouche.La solution ? Les jardins familiaux. Jeudi après-midi, le Conseil régional a organisé une après-midi d'échange autour de ces terrains à Echillais, puis à Rochefort. Un peu plus d'une soixantaine de personnes ont fait le déplacement à l'occasion de ce 4e rendez-vous des jardins potagers collectifs. Ce sont principalement des élus, intéressés par la démarche, qui ont répondu à l'appel de la Région. La collectivité soutient ces actions et a accompagné près d'une quarantaine de projets en trois ans pour un investissement total d'environ 200 000 euros.Lien socialL'aide porte à la fois sur les études préliminaires et sur le financement, plafonné à 10 000 euros par tranche. Une idée qui a germé dans la tête d'Alain Bucherie, vice-président du Conseil régional. Et il ne voit que des avantages à ce procédé qui permet aux habitants de bénéficier de parcelles pour cultiver leur potager. « C'est d'intérêt public, affirme-t-il, il y a un besoin social de produire ses propres légumes. » De quoi contribuer à manger sainement, faire de l'exercice en entretenant sa parcelle et réaliser des économies, selon lui. De quoi, également, limiter les effets de la crise économique.En tout cas, la visite des 35 parcelles échillaisiennes à fait des émules. À l'image du maire de Rivedoux-plage, sur l'île de Ré. Patrice Raffarin a déjà entamé la réflexion sur sa commune. Il a été séduit par cette démarche « qui contribue au lien social » et qui attire « des jeunes couples, des retraités qui souhaitent pratiquer le jardin pour le plaisir, mais aussi une population confrontée à des difficultés économiques », dit-il. « Il y a aussi des demandes de gens aisés », tempère Alain Bucherie, qui a été responsable de jardins familiaux à La Rochelle. Le manger sain n'a plus vraiment de classe sociale.Thomas Ghiloni

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