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La Rochelle : 600 bateaux seront stockés au port à sec en 2015

Publié le 16 septembre 2014 par Blanchemanche
#portdeplaisance #LaRochelle

La première tranche du port à sec porté par Dockside services à Chef-de-Baie sortira de terre l’an prochain.


La Rochelle : 600 bateaux seront stockés au port à sec en 2015
Fin 2015, la plaisance fera son entrée aux portes de l'encan de Chef-de-Baie© PHOTO
LEOTY XAVIER
Publié le 16/09/2014  par 
Vendredi dernier, la Chambre de commerce et d'industrie de La Rochelle confirmait sa décision de retenir la société par actions simplifiée Dockside services pour créer et exploiter un port à sec à Chef-de-Baie, sur le site du port de pêche rochelais. Une société dont la Régie du port de plaisance de La Rochelle détient 51 % des parts, tandis que Blue Invest - société constituée par le groupe Sica et le Chantier naval de la Perrotine - se réserve les 49 % restants du capital social.
L'annonce a été formalisée hier, à l'initiative du président de la CCI, Robert Butel. Des cinq concurrents qui répondaient il y a un an à l'appel à projets consulaire, seul restait Dockside qui, depuis le printemps, affinait le dossier en négociation exclusive.
La Rochelle : 600 bateaux seront stockés au port à sec en 2015
Le projet de port à sec© PHOTO SO

La plaisance et les pêcheurs

Ainsi donc, la plaisance fera son entrée aux portes de l'encan de Chef-de-Baie. En bordure du bassin, sur 30 000 mètres carrés, 600 bateaux, jusqu'à 8 mètres de longueur, seront stockés demain.Demain, c'est fin 2015. S'il y a de l'huile dans les rouages, la première tranche du projet sera sortie de terre. La moitié de la surface, et la moitié de la capacité d'accueil, pour une mise de 1,2 million, sur les 3 millions du budget global envisagé sur six ans. Cette tranche, essentielle, consiste en la création d'une aire de stationnement de 300 bateaux posés sur berceaux. Mais elle voit surtout réaliser une cale de 10 mètres de largeur, à partir de laquelle ils seront mis à l'eau sur une remorque adaptée.Le principe du port à sec s'exprimera d'emblée dans la facilité de manutention des embarcations. Dans l'esprit, il suffit d'un coup de fil du propriétaire prévenant l'exploitant de son départ imminent en mer pour que le tour de chariot soit joué. Le temps de rejoindre le port, et le bateau, prêt à partir, attend son plaisancier. Une unité qui est remise au sec et rangée avec la même souplesse.La cale, c'est aussi l'outil censé faciliter l'intégration de cette activité dans le paysage de la pêche maritime et de la mytiliculture.Le port à sec ouvre aussi la porte à la venue d'activités de maintenance et d'entretien guidées par son modèle de service.La Chambre de commerce et d'industrie de La Rochelle fournit les terrains que Dockside loue dans le cadre d'une autorisation d'occupation. Au sein de cette société, les rôles sont partagés. La présidence revient à Vincent Poudevigne, le directeur général du groupe Sica, et la direction générale à Bertrand Moquay, le directeur de la Régie du port de plaisance.

Des arguments pour

Si le marché porte la démarche, si son environnement l'accepte, la surface d'exploitation sera doublée, et 300 autres places, sur racks cette fois, seront ouvertes. Sur site, quatre emplois seront créés, hors saisonniers.« Conforter Chef-de-Baie » au plan de l'animation du site et des recettes financières, et « favoriser le développement du nautisme », tels sont les moteurs du dossier vu sous l'angle consulaire. Sica Atlantique, opérateur céréalier et logistique du Grand Port rochelais s'était lancé dans la réflexion il y a douze ans, quand il s'agissait de poser les voies d'une diversification d'activité. Au Chantier naval de la Perrotine où fonctionne déjà un port à sec sur la côte de Boyardville, c'est l'expérience dans la technique de mise à l'eau qui est mise en avant. Tandis que la Régie du port de plaisance mise sur la complémentarité avec les places à flot, pointant qu'il n'existe pas d'équivalent sur le territoire rochelais.Au sud, le port à sec le plus proche, à Soubise, est en effet exploité par la société Port Adhoc, rejetée de l'appel à projet rochelais notamment en raison du choix technique de mise à l'eau que ce candidat retenait.L'absence d'équipement concurrent au nord du département, un bassin de navigation attractif, des places de port qui font toujours défaut (la liste d'attente à La Rochelle, en dépit de l'extension, est de 1 300 unités) plaident pour le port à sec. Son coût et son impact environnemental, au regard de lourdes infrastructures à flot, sont d'autres leviers.À la question du coût d'un emplacement dans cette nouvelle structure, il n'est pas encore répondu avec précision. » À peu près l'équivalent d'un emplacement à flot », évoque Robert Butel.

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