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Le Château des Etoiles (T1)

Publié le 17 septembre 2014 par Un_amour_de_bd @un_mour_de_bd

Chronique « Le Château des Etoiles » (T1) : Vers l’Ether et au-delà !

Scénario et dessin d’Alex ALice,

Public conseillé : Tout public

Style : aventure fantastique
Paru chez « Rue de Sèvres », le 24 septembre 2014
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L’histoire

1868. Sous le regard de son mari Archibald et de son fils Séraphin, L’aventurière Claire Dulac s’envole à bord de son ballon « l’éternaute » afin de prouver l’existence de l’éther. Tandis qu’elle s’apprête à redescendre, à 12.900 mètres, une tempête d’éclairs s’abat sur le ballon qui tombe en chute libre…
Un an plus tard, Séraphin est encore obsédé par l’éther et la perte de sa mère.
Quand son père reçoit un courrier lui demandant de se rendre en Bavière pour récupérer les carnets de sa femme, Séraphin le supplie de faire le voyage avec lui…

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Ce que j’en pense

« Rue de Sèvres », le « petit » éditeur de BD, qui a fait son entrée avec Zep (« Une Histoire d’hommes« ), Guillaume Sorel (« Le Horla« ), ou encore Nate Powel (« Wake-up America« ) signe encore un grand nom de la BD : Alex Alice, dans un registre « tout public » assez rafraîchissant.
Ce dessinateur virtuose change de technique (une aquarelle posée sur un crayonné léger) pour nous embarquer dans une aventure policière entre science et fantastique, digne des grands romans populaires du siècle dernier. Revoici Jules Vernes, Maurice Leblanc et Gaston Leroux sous le doux pinceaux d’Alex.
Pour moi, ce fut un vrai plaisir de découvrir ce premier album du « Château des étoiles » !
Après une mise-en-place dramatique (la disparition de Claire Dulac, la mère du jeune héros), et un temps d’hésitation qui nous rapproche du Jeune Séraphin, il nous embarque dans une grande aventure fantastique, pleine de rebondissements.
Comme je le disais en préambule, il flotte sur « Le Château des étoiles » un « parfum » de Jules Vernes et de Gaston Leroux. L’ambiance « science-fiction du XIXe siècle », la parution en épisodes, le héros adolescent et les dangers de l’étranger (houuu, les vilains prussiens !!) m’ont replongé dans mes lectures d’enfance.
Dans ce genre un peu suranné, Alex Alice s’en sort très bien à mon gout. Il « surfe » sur ce genre particulier, avec une fraîcheur et une « naïveté enfantine ». Complètement sous le charme, comme mon fils de 11 ans, j’ai tremblé pour Séraphin, ses dangers et la tambouille pseudo-scientifique qui accompagne le récit. Alors, soyons clairs. Même si l’album trouvera un écho favorable chez le jeune public, il est très recommandable pour toute la famille.

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Le dessin

Paru en très grand format (format et impression « journal »), la version album m’a paru un peu moins impressionnante. Par contre, l’objet est particulièrement beau (impression de haute qualité, couverture gaufrée…) et mérite toutes les louanges. Sur ce papier couché, qui boit visiblement moins d’encre que le papier journal, les couleurs sont plus profondes, plus riches.
Le dessin classique d’Alex Alice, au crayon rehaussé d’une aquarelle légère, est superbe !
Travaillant souvent en camaïeux (bleus « célestes » et gris-vert « industriels »), Alex Alice pose des ambiances soutenues, très réussies.
Les personnages au dessin proche d’un « manga », participent à une ambiance particulière, faisant la fusion entre dessin européen et asiatique. Assez régulièrement, je me suis cru en plein film de « Hayao Miyazaki » (« Nausicaa« , « Porco Rosso« , « le château ambulant« …). Les grandes cases et l’importance de l’espace n’y est pas étranger…
Bien entendu, Alex Alice n’oublie pas l’essentiel en bande-dessiné : une excellente lisibilité.

Pour résumer

Seul aux commandes, Alex Alice nous offre un premier album de son « Château des étoiles » trépidant. Ambiance fin de XXe siècle, pseudo-sciences et espions prussiens, Jules Vernes et Gaston Leroux ne sont pas loin.
Complètement immergé dans le dessin d’Alex Alice, moi, j’ai adoré me laisser prendre au jeu de cette aventure romanesque et fantastique !.

Une parution en trois journaux et un album.

A la manière de « L’étrangleur-Nestor Burma » (de Tardi), « Le Château des étoiles » a été édité en trois épisodes de 22 planches (voir notre chronique de l’épisode 1) diffusés avec un mois d’écart, comme un quotidien papier (42 cm par 29 cm). Les trois épisodes sont regroupés dans l’album cartonné paru en septembre.

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