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Endgame tome 1 : L’Appel, James Frey et Nils Johnson-Shelton

Par Maliae

L_Appel_Endgame_tome_1Résumé : Douze civilisations ont été choisies il y a des millénaires. Elles représenteront l’humanité et se battront pour son destin quand Endgame arrivera. Aujourd’hui, douze météorites ont frappé la Terre, portant un message à douze Joueurs : Endgame a commencé. Sarah la Cahokienne, Jago l’Olmèque, Chiyoko la Mu, Kala la Sumérienne, Baitsakhan le Donghu, Maccabee le Nabatéen, et les autres s’entraînent depuis leur naissance pour ce moment, dans les traditions et légendes de leurs ancêtres. L’enjeu : sauver leur lignée et le sort de la Terre.

Sortie le : 9 octobre 2014

Avis : Tout d’abord je tiens à remercier Gallimard Jeunesse pour l’envoie de ce livre. J’avoue que j’étais très très très impatiente de le lire, ce livre paraissait être une dystopie prometteuse. Sauf que non. 
J’ai vu que beaucoup de gens avaient peur de se lancer dans cette lecture parce que ça avait l’air de ressembler à Hunger Games, et bien allez-y, rien à voir. Du tout.
Quelle déception que ce livre. Dès le début j’ai senti que ça allait être difficile pour la simple est bonne raison que j’ai détesté le style. Une écriture au présent, toujours dans l’action, sans coordination. Sujet verbe complément point. Elle se veut entraînante mais m’a laissé sur le bord de la route. Résultat : impossible d’avoir la moindre empathie pour les personnages et pour ce qu’il se passe. J’ai trouvé ça plat au possible. Pourtant ce ne sont pas les histoires d’amitié et d’amour qu’il manque dans ce livre (avec le bon vieux triangle obligatoire, évidemment, celui que je déteste et qui commence à me saouler grandement parce qu’on le retrouve à toutes les sauces en ce moment),

Endgame tome 1 : L’Appel, James Frey et Nils Johnson-Shelton

mais je n’ai absolument rien ressenti, ni pour ce qu’il se passait, ni pour les graaaandes histoires d’amour, ni pour les morts, ni pour rien. J’avais juste hâte que ça se termine en espérant une grande révélation.
L’histoire en elle-même est plutôt originale je dirais, mais elle souffre d’aberrances. J’ai trouvé ça vraiment gros par moment, les personnages qui réussissent à ralentir leur cœur et qui deviennent presque invisibles, qui ont limite des pouvoirs tellement ils ont été entraîné pour ça, qui sont super rapide, super fort, super intelligent, qui s’en sortent des pires situations. Ça fini un peu par devenir absurde et n’importe quoi. Certes ils ont été entraîné quasiment depuis leur naissance, je veux bien qu’ils aient plus de talents que la moyenne, mais faut peut-être pas abuser non plus. En plus ils voient tout autour d’eux, sont toujours super attentif, sauf cette fois là où il faudrait que…
Evidemment ce sont des personnages qui sont incapables de s’écouter. Je les ai pour la plupart trouvé idiot de suivre simplement l’Epreuve parce qu’on leur a dit depuis tout petit "suit le Endgame, pose pas de question, soit un bon mouton, basta". Heureusement il y en a qui remette en question tout ça, mais pour la plupart j’ai juste pensé "quelle bande de crétins".
Ils se croient au dessus de tout, mais ils ne sont même pas capable de réfléchir par eux-même.

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Les personnages ne sont pas attachants (dût au style d’écriture probablement), je les ai trouvé fades, inintéressants. Il n’y a bien que l’histoire d’Alice et de Shari qui m’a un minimum intéressée mais elle doit durer une trentaine de pages sur tout le bouquin… Ce qui fait peu. C’est un autre reproche que je ferais au livre, vouloir s’intéresser à 12 personnages c’est bien, mais j’avoue que je me perdais dans leur nom, dans leur lignée. Je devais souvent me dire "c’est qui déjà celle-là? Elle a fait quoi?", à part ceux qui apparaissent le plus souvent (Sarah, Jago, Chiyoko et Ann) les autres j’avais vraiment beaucoup de mal à les replacer. En plus je me suis demandée à quoi ils servaient dans l’histoire finalement. Ils font un peu office de potiche. Sauf peut-être Aisling et Hilal car ce sont eux qui remettent les jeux en question, même si bien sûr pour créer du suspens on ne sait pas trop ce qu’ils ont découvert – dommage pour moi parce que je ne lirai pas le tome 2.
Alors y a des passages un peu gore, peut-être même un peu triste, mais comme toujours je suis restée sur le banc de touche, jamais l’auteur n’a su m’emmener avec lui, me faire ressentir des trucs.
Le seul bon point de ce livre c’est qu’il se lit plutôt vite et que les chapitres sont courts, donc on peut facilement s’arrêter pour faire une pause. J’avoue que je me suis dépêchée de le lire pour en être débarrassé.
En bref : une histoire incohérente, des personnages fades, un style d’écriture tout plat. A part des histoires d’amour et d’amitié et des personnages qui tournent en rond, il ne se passe pas grand chose, sauf peut-être vers la fin où le rythme s’accélère un peu. J’ai pas aimé.

Le plus : comme j’ai reçu ce livre en avance et en épreuve non corrigé, je n’ai pas eu le jeu qui va avec, peut-être est ce que cela aurait réveillé mon intérêt de pouvoir participer et de résoudre les énigmes. Ou peut-être pas. A mon avis c’est le gros plus du livre, mais personnellement je me demande si cela suffira à rattraper l’histoire…

L’anecdote : j’ai réalisé que James Frey était l’auteur de Numéro Quatre (sous le pseudo de Pittacus Lore) que j’ai moyennement aimé aussi… Et qui a de grandes similitudes avec ce livre d’ailleurs…

Le truc qui tue : j’ai lu une critique de quelqu’un qui disait que si on aimait Divergent et Hunger Games on aimerait ce livre. Raté. Ça n’a rien à voir. Divergent et Hunger Games m’ont apporté leur lot d’émotion et donnait (surtout pour HG) une critique active de la société. Là c’est le néant.

Mon ressenti : 

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