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Quand Caroline Wozniacki oublie son « Prize Money »

Publié le 25 septembre 2014 par Etvsport @etvsport
Quand Caroline Wozniacki oublie son « Prize Money »

On dit souvent que les sportifs de haut niveau vivent dans un autre monde voire sont carrément dans une bulle. Et ce n’est pas l’anecdote contée par le Wall Street Journal sur la tenniswoman Caroline Wozniacki qui risque de nous faire changer d’avis. En effet, remettons-nous dans le contexte de la dernière finale féminine de l’US Open entre Caroline Wozniacki et sa super copine Serena Williams. Dépassée tout au long du match par la cadette des soeurs Williams, la jeune danoise, presque pas déçue, s’exécute comme un petit soldat et répond aux sollicitations de la presse et des sponsors après la rencontre. Jusque-là tout se passe pour le mieux et « Caro » décide de prendre un taxi afin de rentrer dans son appartement situé à Manhattan. Problème, une demi-heure plus tard, la finaliste du Grand Chelem américain se rend compte qu’elle a quitté Flushing Meadows sans son « Prize Money ». Alors, vous allez me dire que cela peut arriver à tout le monde d’être tête en l’air surtout après un tel effort physique et mental et avec toute la pression emmagasinée mais lorsque je vais vous dire le montant du chèque oublié, vous allez directement changer de thèse. Car c’est 1,1 millions d’euros que l’ancienne Madame Mcllroy a oublié en toute simplicité. Dans une société en crise, qui pourrait repartir sans son million d’euro? Pas grand monde, c’est sur. Mais voilà, Caroline Wozniacki avoue être une fille complètement désintéressée: « J’ai assez pour manger et m’acheter de belles chaussures », explique celle qui n’a pas non plus réclamé les 500 000 dollars promis par ses sponsors en cas de belle performance à l’US Open. « Pour moi, ce qui compte c’est le tennis et les trophées. Je ne suis pas motivée par l’argent », note-t-elle, alors qu’elle ne sait pas combien gagne son entraîneur de père. Attitude louable ou déraisonnable pour certains, il est plus facile de ne pas se poser la question de savoir ce qu’il y a sur son compte lorsque ses partenariats avec Adidas, Rolex ou Babolat lui rapportent 7,8 millions d’euros par an et que depuis le début de sa carrière ses gains sont évalués à 14 millions d’euros. Si le bling bling du football nous rend malade, une telle nonchalance nous rend quelque peu mal à l’aise également!


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