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191 – les rayons fossiles comme preuve de l’infini

Publié le 26 septembre 2014 par Jeanjacques

Sur son blog Olivier HARTMANSHENN traite et commente avec unegrande finesse d’analyse les principales questions de cosmophysique et nous expose les thèses académiques admises par la grande majorité des physiciens. Ainsi en est-il du fond diffus cosmologique :

(http://olivier-4.blogs.nouvelobs.com/archive/2014/09/20/le-pouvoir-de-l-imaginaire-353-euclid-542462.html)

- C’est  le fond diffus cosmologique qui  représente l’objet le plus lointain de l’univers visible dans le spectre électromagnétique - Le photon qui est parti  au moment initial de cette émission  rayonnait  1000 fois plus qu’aujourd’hui  ( 3000°K) et dans un univers un million de fois plus dense ; alors   l’expansion de l’espace l a  amené aujourd’hui  dans la gamme des microondes (2.7°K) …..

Cela dit, s’il existe une classe de physiciens qui refusent l’hypothèse du bigbang et de l’inflation cosmique, ils sont moins nombreux  ceux qui refusent   ce fond fossile cosmologique  électromagnétique. …Et  de plus on ne saurait pas trop lui trouver d’autres causes ….. Hors   peut-être une dispersion  d’ondes E.M «  épuisées »  venues d’un infini non expansible ! ( extraits)

- EXTRAITS DE WIKIPEDIA

Le fond diffus cosmologique est le nom donné au rayonnement électromagnétique issu, selon le modèle standard de la cosmologie, de l'époque dense et chaude qu'a connue l'Univers par le passé, le Big Bang. Bien qu'issu d'une époque très chaude, ce rayonnement a été dilué et refroidi par l'expansion de l'Univers et possède désormais une température très basse de 2,728 K (-270,424 °C).

Le fond diffus cosmologique est une conséquence des scénarios des théories de Big Bang et son existence a été prédite dans ce cadre-là. Sa prédiction remonte à la fin des années 1940, par Ralph Alpher, Robert Herman et George Gamow. Sa découverte, quelque peu fortuite, a été l'œuvre de deux chercheurs des laboratoires de Bell, Arno Allan Penzias et Robert Woodrow Wilson, en 1964.

COMMENTAIRES

1 - Jouons au candide et demandons-nous ce qu’est un rayonnement EM. Il se compose d’un photon accompagné de ses ondes qui se déplacent à 300.000 km/s.

Selon la physique standard dans un espace vide il conserve sa structure, son énergie, sa vitesse. Mais le rayonnement fossile a, quant à lui, perdu 1000 fois son énergie rayonnante au cours de son voyage. La cause en serait l’expansion de l’espace qui produirait un effet MECANIQUE d’étirement des ondes. Nous avons déjà dénoncé cette ineptie remarquable qui consiste à attribuer à l’espace vide le comportement matériel d’une sorte d’élastique. Nous avons également critiqué cette autre aberration d’un photon devant nécessairement aller plus vite que la vitesse d’expansion de l’espace (et de la matière) et qui devrait se trouver bien loin devant la dernière des galaxies. Cette fois nous insisterons sur « l’effet chistera » de ce photon initial qui doit rebondir sur le fronton de la limite spatial pour nous revenir fatigué. Car ce photon s’éloigne bien dès l’origine vers les confins de l’univers pour nous revenir délesté de la presque totalité de son énergie. On ne comprendrait pas en effet comment ce photon resterait « sur place «  pendant l’étirement de sa longueur d’onde provoqué par l’expansion de l’espace.

Comme on le constate, une simple étude phénoménologique pour comprendre le fonctionnement de ces rayons fossiles conduit à des conclusions complètement absurdes que même un candide ne saurait admettre.

2 - Nous disposons bienheureusement d’une explication bien plus raisonnable : ces rayons fossiles nous démontrent que l’univers est vraiment infini. Il s’agit tout simplement d’appliquer le paradoxe d’Olbers selon lequel, si l’espace était infini et si la lumière ne perdait pas son énergie au cours de son voyage, notre horizon devrait être entièrement lumineux, puisque nous parviendrait les photons des astres les plus lointains. En chaque point de l’espace, nous serions sûrs de rencontrer la lumière d’un astre.

Or, ce qui nous parvient de toutes les directions de l’espace, ce n’est pas la lumièredes astres visibles, mais le rayonnement « fatigué » des astres invisibles situés dans l’infini de l’espace. Et cette perte d’énergie de la lumière a pour cause – nous l’avons démontré – la résistance qu’oppose la substance de l’espace à un corps que la traverse.

Dès lors, le paradoxe d’Olbers n’en est plus un puisque les rayonnements fossiles sont en effet perceptibles dans toutes les directions, nous en sommes même au cœur.

Ces rayonnements fossiles sont donc bien la preuve que l’espace n’a pas de frontière, qu’il est réellement infini puisque les astres les plus lointainement situés nous envoient leurs rayonnements et qu’en chaque point de cet espace, si on le poursuit indéfiniment, nous sommes assurés de rencontrer un astre émetteur.


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